Essai Mazda CX-60 PHEV de 327 ch [VIDEO]

Des technologies discrètes

Dans notre pays, la motorisation hybride rechargeable que nous essayons sera disponible au lancement prévu à l’automne. La marque ne confirme pas encore l’arrivée sous le capot d’autres moteurs. Avec 327 chevaux, le Mazda CX-60 ne la joue pas petits bras dans son contexte de concurrence. Il s’agit à ce jour de la Mazda la plus puissante jamais commercialisée en Europe.

 

Son autonomie électrique peut atteindre les 63 kilomètres selon Mazda, et l’on peut imaginer s’en rapprocher. On peut jouer entre les modes, notamment l’EV pour s’assurer de rouler sans le thermique. Car en mode hybride, même batterie pleine, le 4 cylindres 2.5 essence intervient finalement assez promptement et souvent.  Dès lors, le modèle étant une pré-série, relever les consommations n’a rien de très pertinent. 

Un peu raide à basse vitesse

En l’état actuel, notre modèle d’essai s’est montré plutôt à l’aise en ville. On regrette cependant un amortissement un poil raide sur les raccords bruts. Malheureusement les suspensions ne disposent d’aucune sophistication pour rendre ce CX-60 un peu moins percutant. Cela laisse toutefois une certaine marge de manœuvre d’ici la commercialisation prévue pour la fin de l’année. 

 

En revanche, sur les petites routes, il se montre plutôt rigoureux, avec des mouvements de caisse quasiment inexistants. Il tient assez bien son cap, ce qui va assez bien avec la bonne réactivité de la motorisation quand on sollicite la puissance. En outre, contrairement à d’autres concurrents PHEV, la consistante de la pédale de frein s’avère constante, nous épargnant quelques à-coups parfois agaçants lors des ralentissements. 

On aime
  • Qualité des finitions haut de gamme
  • Equipements 
  • Agrément bimotorisation
On aime moins
  • Ecran non tactile
  • Mode hybride un peu trop « thermique »
  • Amortissement un peu raide à basse vitesse

Un PHEV puissant

Mais l’esprit Mazda passe par la discrétion et des détails faisant l’éloge d’une qualité de fabrication de bon niveau. Suivant la version choisie, la finition a même quelque chose d’assez impressionnant. La présentation qui n’a rien d’un cockpit de vaisseau spatial, nous invite à bord d’une voiture finalement assez traditionnelle. Pour autant, il ne fait pas l’impasse sur les technologies. L’écran est connecté, mais pas tactile. 

 

Si l’on rentre sa taille, la voiture ajuste automatiquement une position de conduite supposée adéquate, réglant également l’affichage tête haute. On peut l’enregistrer pour qu’elle reste en mémoire et s’active via une reconnaissance faciale. On ne manque pas d’espace à bord, à toutes les places. Le coffre de ce PHEV est à l’avenant, avec une capacité totale de 570 litres avec le bac dissimulé sous le plancher du coffre. 

Un SUV Mazda premium

Mazda a une très nette identité visuelle. Il ne sera pas forcément aisé de distinguer le CX-60 d’un autre SUV de la gamme au premier coup d’œil, mais on ne le confondra pas avec un concurrent. Ses dimensions se montrent assez généreuses, avec une longueur de 4,75 m. Il se trouve ainsi directement en face de l’Audi Q5, du BMW X3 ou encore du Mercedes GLC. 

 

La face avant se trouve dans la même veine que d’autres modèles, avec cette calandre caractéristique et une signature lumineuse proche de ce qui se fait déjà. Même chose à l’arrière. Ce profil fluide, associé à une poupe et une proue plutôt verticales, donne de la force à l’ensemble. Pour autant, il n’a pas l’air trop sportif et manque un peu de chic pour s’immiscer par le style sur ce marché haut de gamme. 

(6 commentaires)

  1. J’aime beaucoup sa sobriété pour un SUV.

    En intérieur clair il est parfait pour ce qui touche l’ambiance intérieure. Dans une même logique que Volvo.

    Les 63km sont un peu juste sauf si vraiment disponibles. Sous 80km réels, cela reste plutôt faible pour la part. (sauf si un jour chaque place de parking extérieur ou intérieur est câblé. Ce qui paraît être une folie.

  2. Moi, je trouve que le long capot sur un SUV ne va pas, ni dans l’esthétique (ça, c’est subjectif) ni pour le côté pratique (ça, c’est objectif) et cela n’importe rien à l’habitabilité.
    Généralement, les Mazda sont des belles voitures… Même le CX5 (mieux proportionné) mais les derniers SUV de Mazda sont moins réussis qu’avant, une sorte de vieille BMW Série 1 avec une échelle de 1,2.

  3. Ce truc a vraiment des proportions étranges, capot trop long, pas assez large, flancs plats, pas foufou…

    Et pour 58K€, je prends largement autre chose qu’une Mazda, du Suédois par exemple…

  4. Mazda est l’un des derniers et meilleurs constructeurs auto actuel.
    Ce qu’ils arrivent à réaliser seul est un véritable tour de force industriel.
    Les nords américains l’ont d’ailleurs bien compris et s’attachent plus à la qualité réel d’un produit que sur l’image pure , cf le cas subaru également.
    Le marché français ne représente que 10000 ventes annuels pour ce tte marque vs 1,5 M dans le monde.
    C en tout cas bien dommage que les consommateurs français ne soient pas plus objectifs et ne parviennent pas à se débarrasser de leur préjugé sur les voitures allemandes et leur fiabilité devenus aléatoires.
    Je ne parle pas de volvo qui n’a plus rien de premium tant sur le plan de la qualité que de la fiabilité. Voir le dernier rapport jdpower.
    Je vous encourage à faire comme moi qui suis sur deux cx5 depuis 6 ans que du bonheur

  5. Excellente voiture mais comme toujours sur ce segment c’est la location qui prévaut et la décote des Mazda est un lourd handicap, comme tout la quasi absence de personnalisation. Bref, elle fera de la figuration chez nous.

  6. nul comme essai, on apprend rien. Aucune donnée chiffrée, juste un « avis » sur l’esthétique du véhicule.

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