Essai Lexus UX 250h de 184 ch

184 ch, consommation contenue

A bord, on reconnaît là aussi le style qui distingue Lexus des autres constructeurs. Même en cachant les logos, on ne le prendrait pas pour un autre. Les améliorations ici s’avèrent plus visibles, à l’image de l’écran tactile géant de 12 pouces. Cette dalle tactile affiche des informations aisément lisibles. On s’y perd parfois dans les menus, cependant il s’agit d’un coup à prendre. 

 

Côté ergonomie, on joue avec les modes depuis des boutons rotatifs perchés sur la casquette des compteurs. Ces derniers sont d’ailleurs en fait numériques, avec un anneau qui se déplace suivant le programme sélectionné. Show off ! On n’accède pas aisément aux places arrière. La visibilité pour les occupants de la banquette ne se montre pas non plus excellente. Le coffre cubant de 283 à 320 litres limite les bagages. 

Discret restylage

A première vue, vous vous demandez ce qu’a changé Lexus sur l’UX 250h. On vous rassure, même nous, n’avons pas réussi à détecter tout de suite où se situaient les discrètes retouches. Il n’empêche que l’on fait face à une voiture possédant son style propre, ne cherchant pas à en singer une autre. Le design maison se reconnaît entre mille, avec notamment cette calandre si caractéristique.

 

Les arches de roues marquées au dessin asymétrique, participe à ce look de SUV du futur. On regrette presque de ne pas voir des caméras au bout des supports de rétroviseurs. La signature lumineuse arrière le démarque encore plus, avec un bandeau éclairé reliant les deux optiques. Sur les terres du Teufelsberg, un ancien site de la NSA datant de la guerre froide et depuis laissé aux artistes urbains, notre UX 250h trouve naturellement sa place. 

Nouvelle écran 12 pouces

Dans notre environnement urbain, ce nouvel UX 250h donne le meilleur de lui-même. Le 4 cylindres associé à un bloc électrique (de 109 ch) développent au total 184 chevaux. Le trafic plutôt fluide va parfaitement à cette hybride conçue par le spécialiste du genre. La souplesse impressionne, avec des passages d’un moteur à l’autre imperceptibles. La transmission CVT pourtant détestée par beaucoup, se marie ici bien avec cette motorisation. 

 

Elle sert justement la consommation, qui se maintient à un niveau assez remarquable, à à peine 5 litres malgré une conduite qui n’avait rien d’éco. A noter que nous nous sommes principalement limités à la ville. Pour autant, on ne s’attend pas à une consommation qui double sur route. En outre, le chiffre se montre encore meilleur dès que l’on conduit de façon plus tranquille. 

Un sentiment de confort impressionnant

On ne le hait pas non plus quand on hausse le ton au volant. Sa plateforme et sa direction rigoureuses rassurent.  En outre il se montre particulièrement confortable, en effaçant avec brio toutes les irrégularités des rues de Berlin. Sur ce point, elle surpasse aisément beaucoup de SUV compacts, qui font souvent le choix d’un compromis servant moins le confort que l’UX 250h. 

 

Soyez rassurés, il sait tout de même se bouger quand on le lui demande. En témoigne le chrono du 0 à 100 km/h exécuté en 8,5 secondes. Une donnée bien suffisante pour la plupart des situations, que ce soit pour s’insérer sur une autoroute ou dépasser un attelage dans une montée de col. Sans trop se donner un genre de crossover athlétique, malgré le pack F-Sport, il a suffisamment d’énergie à revendre quand le besoin s’en fait ressentir. 

(4 commentaires)

  1. Pour résumer : on écrit un article pour vous raconter qu’on a conduit une bagnole mais on a la flemme de faire un vrai essai détaillé.

  2. C’est cher une Lexus UX 250h ? Ben c’est moins cher que 90% des VE… ?

    Et pourtant, alors que j’apprécie le confort Lexus sur les gros modèles, je trouve aussi cette UX particulièrement chère.

    Chère mais fiable et agréable, pérenne.
    Vous avez tous des macchabés à transporter ? Des poussettes pour jumeaux ?

  3. C’est du Lexus donc groupe moto propulseur efficient, fiabilité au top, construction sérieuse.
    Mais par rapport aux BAM, un ton net en dessous côté design et technologie. Finalement on se demande si acheter le modèle Toyota équivalent n’est pas la meilleure solution !

  4. le prix est raisonnable au vu de la marque, de sa réputation en béton, de son prestige, surtout comparé à un 3008 DS de chez tavares au même prix et avec le cortège d’emmerdes vendues avec, du capot qui fout le camp aux moteurs minables THP comme HDI

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