Essai Ford Bronco de 335 ch

De bonnes performances

Après avoir fait la gymnastique de la montée à bord à cause d’une très haute garde au sol, nous démarrons le V6 EcoBoost de 335 chevaux. Et il fallait bien une telle puissance accompagnée d’un couple de 563 Nm pour bouger et donner du grip en toutes circonstances aux 2,3 tonnes de ce gros bébé. Et il le fait plutôt bien, notamment sur la route. 

 

6,7 secondes pour atteindre les 100 km/h. Rien que ça! On se sent en fait même plutôt bien à bord quand il s’agit de voyager. Le confort profite à tous les occupants. Finalement, avec toutes les technologies dévouées au confort, le Bronco fait le job d’un bon SUV que l’on laisse surtout sur le bitume. Mais le V6 a soif, plus de 11 litres selon le protocole WLTP, qui se transforment en 13/14 dans notre réalité. Quand on augmente le rythme, il prend tout de même sans surprise un certain roulis.

Un intérieur moderne

Sachez ensuite que nous pouvons tout démonter, toit et portes, un peu à la façon Jeep Wrangler. Ce Ford Bronco épouse justement tous les codes du baroudeur. Haut sur pattes, garde-boues en plastique, sous-bassement protégés, allure robuste. Il ne demande qu’à se salir et arpenter les chemins les plus escarpés. Vous imaginez donc très bien en face de qui il peut se mettre sur le marché. 

 

Dans l’habitacle, on navigue dans une atmosphérique moderne, où le plastique dur règne. Tant mieux, on aura moins de scrupules à le souiller après une partie de chasse. Il sera ainsi plus simple d’entretenir cet intérieur. Il embarque les technologies les plus modernes, à l’image des larges écrans trônant sur la planche de bord. En revanche l’ergonomie de certaines commandes laissent un peu à désirer. Toutefois on s’y habitue vite. 

Un tout-terrain de haut vol

Sur terrain défoncé, il dévoile une facette de sa personnalité impressionnante. Il se trouve alors dans son milieu naturel, et l’on peut affronter les irrégularités des chemins sans aucune inquiétude. Et quand la vie se complique, on peut compter sur la garde au sol de près de 24 cm et des porte-à-faux courts. L’électronique gère la traction au poil lors du franchissement, et les plus baroudeur peuvent même compter une barre stabilisatrice déconnectable en plus des blocages de différentiels.

 

Ce segment des supers franchisseurs compte finalement peu de nouveautés en dehors des modèles déjà bien établis. Ils tendent plutôt même à disparaitre, mais Ford à contre-courant de la tendance en importe un qui offre des prestations de premier ordre, rendant l’exercice du tout-terrain accessible aux novices. Il n’a pas non plus de quoi décevoir les aficionados de cette activité qui plait aux meilleurs aventuriers. Le plus dur finalement, est dans l’art de bien placer ses roues. 

Une icône de l’autre côté de l’Atlantique

Vous avez aperçu des dizaines voire des centaines de fois les générations précédentes de Bronco, sans forcément savoir qu’il s’agissait de cette voiture. En tant que SUV très populaire, il trouve toujours sa place dans une série ou un film américain. Ne soyez donc pas surpris d’avoir un sentiment de « déjà-vu » en le découvrant en images. 

 

Oui, il a un sacré look! Ces feux ronds et cette calandre barré de la dénomination du modèle font de lui un monstre qui ne joue pas dans la discrétion. Ses cotes le classant parmi les grands 4X4 du marché, n’aident pas à le rendre invisible dans la circulation. Evidemment ce n’est sûrement pas le but recherché par ses propriétaires. 

(5 commentaires)

  1. Le Bronco Sport aurait sans doute été mieux adapté au marché européen que ce Bronco mastoc qui vu son prix restera sans doute un modèle de niche

  2. Aussi sexy qu’un Wrangler et bien plus fiable ce qui n’est pas difficile.
    Il y a bien quelques petits malins qui vont passer par un pays de l’Est pour rouler dans ce dinosaure mais ça va rester largement anecdotique

  3. C’est cher pour un tout-terrain (c’est la version haut de gamme, seule proposée en France), qui sera moins polyvalent qu’un pick-up.
    Surtout que chez Ford, il y a un Ranger Raptor plus rustique mais moins cher, et qui échappe au malus, soit une différence de tarif de pas loin de 50.000 € ! De quoi sérieusement réfléchir si on souhaite acheter un vrai franchisseur.

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