12( km/h de vitesse de pointe
Dacia ne s’est pas contenté d’un nouveau visage pour celle qui fut 1ère vente électrique à particulier en France, et 3ème européenne en 2023. A l’intérieur, il s’agit tout bonnement d’une révolution. Un soin particulier a clairement été apporté à la présentation. Volant, aérateurs, boutons etc, tout semble extrêmement moderne. Certaines compactes n’ont pas grand-chose à lui envier. Bon d’accord, les matériaux sont tous de plastique dur, mais paraissent toutefois plutôt robustes.
La Spring n’a rien de basique pour la vie à bord, avec notamment des équipements d’agrément pratiques et modernes, comme l’instrumentations 100% numérique comprenant une dalle tactile de grande dimension avec CarPlay Android Auto embarqués. Prises USB-C, climatisation, solutions YouClip, volant multifonctions etc. Les assistances désormais obligatoires sont logiquement intégrées. On se sent toujours à l’étroit, même à l’avant pour les grands gabarits. Le coffre de 308 litres, surpasse celui de certaines voitures plus grandes qu’elle.
A l’aise en ville, moins en dehors
En termes de comportement, bien entendu on ne s’attendait pas à une GTi, soyons bien clairs. Son amortissement avale assez aisément les rues au revêtement déformé et les trottoirs sans trop sourciller. Elle se sentira donc toujours aussi bien dans les villes. Elle se gare en deux temps trois mouvements avec ses porte-à-faux hyper courts. Sa direction flotte un peu, mais encore une fois pour une micro-citadine, cela ne pose aucun problème.
En dehors des agglomérations, on se surprend à utiliser parfois le mode B, mais la position trop basse du sélecteur limite toutefois son utilisation « à la volée ». En allant à plus vive allure, on trouve les limites des nouveaux pneus chinois à faible résistance au roulement. Si elle n’a pas la tenue de cap et l’adhérence des citadines du moment, on atteint en revanche assez facilement ses limites, et l’on comprend au premier rond-point jusqu’où nous pouvons aller avec cette Spring. Dacia explique que les manufacturiers plus populaires ne font pas de gommes de ses dimensions en Chine.
Belle présentation à bord
Il faut toujours tourner une clé pour mettre le contact dans cette Dacia Spring. Bonne surprise, on peut désormais régler le volant en hauteur, ce qui rend la position de conduite plus adéquate. En revanche il n’y a toujours pas de repose-pied. On enclenche la jolie petite gâchette pour se mettre en Drive et rouler. Compte tenu de son surprenant poids plume, les 65 ch de la seule motorisation dispo au catalogue fait largement le job.
En ville, on apprécie sa réactivité, où elle se sent comme un poisson dans l’eau. Les insertions sur les voies rapides sont correctes, malgré quelques inquiétudes. Toutefois la vitesse de pointe plafonnée à 125 km/h limite ses virées sur autoroutes à quelques minutes, sous peine de voire l’énergie fondre comme neige au soleil. La batterie de 26,8 kWh autorise une autonomie WLTP de 225 km. Dans notre réalité, les 200 km semblent accessibles en circulation exclusivement urbaine. Notre consommation s’est établie entre 12 et 13 kWh aux 100 km sur un parcours mixte.
Plus moderne et jolie qu’auparavant
Il y a quelques mois, nous l’avons découverte sous les projecteurs d’un studio. Dans ces conditions, il semble toujours difficile d’appréhender les proportions d’une voiture. Comment serait-t-elle perçue dans la rue dans le flot de la circulation? Réponse: on fait face à un mini SUV, tant la voiture parait haute sur pattes avec ce nouveau design.
Elle reprend le style vu sur le Duster qui débarque à peine sur nos routes. Elle ne manque pas d’allure, avec ce look moderne et le coloris flashy de notre exemplaire. Les plus observateurs l’auront déjà remarqué, les poignées de porte sont reprises de l’ancien modèle. Toutes les autres pièces visibles sont nouvelles. Son effet fraicheur marche à plein dans la région Aquitaine où nous évoluions. Elle fait clairement tourner les têtes!