Essai Abarth 500e de 155 ch

Un bon comportement, malgré le poids

A bord, notre finition Scorpionissima apporte de l’alcantara sur la planche de bord, le volant spécifique, et les superbes sièges. Pour le reste, l’environnement est logiquement très proche de celui de la Fiat 500e. Ainsi, on en retrouve notamment les équipements, comme la large tablette tactile reprenant toutes les informations nécessaires à la conduite et pour le confort. 

 

La position apparaît haute, mais moins « anormale » que dans l’ancienne 695 que nous avons redécouverte par la même occasion. On se sent bien mieux installé pour aller taquiner le chronomètre. En outre, tout le monde dispose de plus de place que dans la thermique, à l’avant comme à l’arrière. Mais le plus important n’est pas là…

Une Abarth plus facile à conduire

La remplaçante de l’abarth 695 se dévoile dans un coloris baptisé « vert acide ». Une de ses voisines porte une robe « bleu poison ». On aurait presque peur de la toucher, surtout avec le scorpion qui semble veiller sur la poignée de porte, comme pour vous piquer si jamais vous n’en êtes pas digne. En tout cas, avec sa petite bouille craquante, le look apparait plutôt réussi. 

 

Elle a un supplément d’âme technologique, l’inscrivant dans le monde moderne. Avec un peu plus de muscles et des touches racing, cette Fiat 500e revisitée ne jouera dans la discrétion que si vous la choisissez noire. Les Italiens du coin qui voient passer des centaines de 500e ne s’y trompent pas, ils s’arrêtent sur le passage de notre exemplaire qui peine à se fondre dans le paysage. 

Une impressionnante finition Scorpionissima

On peut alors finalement mieux se concentrer sur nos trajectoires et nos freinages. Il est également plus simple de faire face à des problèmes de motricité sur piste grasse, à cause du couple électrique. Le poids supplémentaire n’affecte en fait guère la vitesse qu’offre le bloc puissant de 155 chevaux. Il se passe juste moins de choses en termes de sensations, avec une v-max atteinte sans rupture de couple, puisque dépourvue de boite de vitesse.  

 

Côté chassis, le surpoids limité là aussi n’a que peu d’incidence sur son comportement. En fait, avec un amortissement meilleur et bien moins « bout de bois » que la 695, elle s’avère assez plutôt agile. A vrai dire, on ne s’y attendait pas… pas à ce point. Certes, elle sous-vire quand on exagère, mais ce phénomène reste aisé à endiguer. En outre, grâce à son puissant couple, on se relance en un clin d’oeil de chaque virage et épingle. 

 

Cette Abarth 500e gagne ainsi en facilité de conduite, ce qu’elle perd d’une certaine façon en sensations. Cela la rend aussi bien plus confortable en plus d’être accessible en pilotage. Il est donc plus facile d’aller vite avec elle. Certes, peut-être qu’une 695 bien menée peut faire mieux qu’elle. Mais la 500e n’a pas à rougir. Reste l’autonomie, limitée à 253 km, qui descend plus rapidement en conduite sportive, mais de façon relativement contenue si l’on freine beaucoup. Il faudra la reprendre pour se faire une meilleure idée.

Une transformation réussie

Tout d’abord, nous avons fait quelques tours du circuit de Balocco avec une 695 à boite manuelle, histoire de se remémorer quelques sensations de celle qui laisse sa place. Il faut s’employer au volant pour profiter de ses performances. Dans le garage, des 500e nous attendent ensuite. Elles produisent un son via un haut-parleur externe, identique à celui du pétaradant échappement Monza. 

 

Honnêtement, l’illusion fonctionne, nous étions convaincus qu’il s’agissait des 695. Mais la comparaison ne tient pas longtemps, car contrairement à la thermique, l’électrique ne passe pas de rapports. On croit conduire alors un scooter trafiqué, ce qui ne ravit pas nos oreilles. Heureusement, on peut le désactiver (seulement à l’arrêt). Pour le reste, les performances sont peu ou prou identiques, mais s’atteignent plus facilement, et ce de manière constante.

(5 commentaires)

  1. Je ne suis pas convaincu par cette puce électrique.
    Chère, d’une couleur ridicule (vu que c’est électrifié, faut du vert citron fluo) et sans caractère, et des performances quelconques, qui n’en font pas une sportive : 0 à 100 en 7 s, digne d’une GTI des années 2000, vmax 155 km/h, quand la 695 monte à 225 km/h !
    Copie à revoir.

  2. Très jolie petite bombe urbaine. L’autonomie who cares vous croyez qu’on pouvait vraiment partir loin avec une 695 bruyante et horriblement suspendue ?
    Certainement moins extrême c’est certain. Ca faisait le charme de la 695. Il va y avoir plein de séries spéciales donc elle va rester désirable longtemps celle-là aussi.

  3. Les 253km d’autonomie, c’est en WLTP ?
    Sur l’essai en usage circuit ça donnait quoi ?
    J’étais sur piste le week-end dernier, j’ai fait 200km sur la journée, c’est pour avoir une petite idée d’où on en est de ce côté dans les VE

  4. elle est un trop juste en puissance, c’est du marketing pas génial, ça sent la voiture faite à l’économie. Le haut parleur qui diffuse le son horrible du 4cyl aurait mérité un meilleur son

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