Essai Volkswagen Taigo 1.5 TSi de 150 ch [VIDÉO]
Volkswagen lance sur le marché le Taigo. Ce petit SUV, répondant au nom de Nivus au Brésil, arrive chez nous après quelques modifications. Nous l'avons essayé dans le sud de la France.
Volkswagen lance sur le marché le Taigo. Ce petit SUV, répondant au nom de Nivus au Brésil, arrive chez nous après quelques modifications. Nous l'avons essayé dans le sud de la France.
Le Taigo vient compléter l'offre de SUV de Volkswagen, avec des cotes proches de celles du T-Cross et du T-Roc. Ce type de carrosserie de coupé haut sur pattes, on le voit d'habitude sur des segments supérieurs et souvent premiums. Il apporte un petit supplément d'âme avec son style, histoire d'apparaitre comme un peu moins conventionnel que ses petits copains du catalogue.
Sa partie arrière effectivement le rend assez atypique, par rapport à ce que l'on connait chez VW. Il a droit aux touches modernes vues dernièrement, comme les bandeaux lumineux à l'avant comme à l'arrière. Malgré ses dimensions proches du T-Roc, c'est avec le T-Cross qu'il partage sa plateforme, la MQB A0. Il s'agit de la même base sur laquelle repose la Polo.
Justement, une fois à l'intérieur, on retrouve l'environnement de la citadine. Sauf qu'ici, on domine logiquement mieux la route. Les compteurs à aiguilles ne sont définitivement plus à la mode. De larges écrans couleurs composent l'instrumentation. Sur celui du conducteur, paramètrable, apparaissent les infos relatives à la navigation, les aides, la musique etc. La dalle tactile évidemment largement connectée, dispose de CarPlay qui parait désormais incontournable.
L'ambiance un brin austère, se fait remarquer par une finition de bon niveau. Cependant quelques plastiques dans les parties basses ne l'aident pas à se hisser au top niveau en la matière. Sa carrosserie de coupé ne pose pas de soucis pour les grandes personnes. On se sent bien à deux sur la banquette (non coulissante), et beaucoup moins à trois. Le coffre de 438 litres offre une capacité assez proche du T-Cross.
Nous avons fait le choix du moteur essence TSI de 150 chevaux. Il ne dispose d'aucune forme d'électrification, comme toutes les motorisations de la gamme. Cela devient de plus en plus l'exception. Néanmoins, il est tout de même associé à un système Start/Stop (désactivable), par ailleurs assez rude lors des redémarrages. Une micro-hybridation suffit parfois pour lisser ces instants. Dommage.
Il n'y aura pas plus puissant. Oubliez donc l'éventualité d'un Taigo GTi. Qui peut le plus, peut le moins. Ce bloc ne pose ainsi aucun soucis en ville en termes de réactivité et de souplesse. La boite automatique fait très bien son job. L'avantage de cette motorisation puissante se situe surtout en dehors de la cité. Elle offre à ce Taigo des capacités routières, indiquées pour le voyage. Les reprises énergiques et son allonge s'apprécient encore mieux dans ces conditions. La consommation s'établit alors entre 6 et 7 litres.
Pour ne rien gâcher, il reprend les équipements de la Polo, dont les derniers étrennés par celle-ci lors de son restylage. Il a ainsi droit à une conduite semi-automatique, bien utile lors des longues liaisons autoroutières. Son maintien de file pêche un peu. Il vous sauvera d'une inattention, mais il ne s'agit pas de se reposer sur lui. Les programmes de conduite, Normal, Eco, Sport et Individual joue sur le ressenti de la direction et la réactivité du moteur.
La rigueur de l'amortissement en agacera certains. Rien de grave, beaucoup apprécie cette fermeté, qui n'altère pas trop le confort. Simplement il n'a pas le moelleux des crossovers français, ni l'agilité d'une référence comme le Ford Puma. Il plaira aisément au plus grand monde, comme la plupart des stars actuelles du marché. On l'aimerait tout de même un peu plus doux à basse vitesse.
Le succès du Renault Arkana prouve qu'il y a des adeptes pour ce type de carrosserie chez les généralistes. Avec le Taigo, Volkswagen s'assure ainsi de toucher une clientèle qui trouveraient le T-Cross un peu trop sage. Il coute un peu cher avec cette motorisation, 32 100 € dans notre finition. Néanmoins on aurait bien aimer voir une hybridation légère le rendre plus fluide et moins gourmand en ville. Les malus seraient également un peu plus doux...
+ | ON AIME |
| |
- | ON AIME MOINS |
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Volkswagen Taigo TSI 150 | |
Prix (à partir de) | 23 850 € |
Prix du modèle essayé | 32 100 € |
Bonus / Malus | + 260 à + 1 629 € |
Moteur | |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne - Injection directe turbo essence |
Cylindrée (cm3) | 1 498 |
Puissance (ch/kW) | 150 / 110 |
Couple (Nm) | 250 |
Transmission | |
Roues motrices | av |
Boîte de vitesses | auto 7 rapports |
Châssis | |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 215/45 R18 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 212 |
0 à 100 km/h (s) | 8,3 |
Consommation | |
Cycle mixte (l/100 km) | 6,1 |
CO2 (g/km) | 138 |
Dimensions | |
Longueur (m) | 4,27 |
Largeur (m) | 1,76 |
Hauteur (m) | 1,52 |
Empattement (m) | 2,55 |
Volume de coffre (l) | 438 |
Poids (kg) | 1 304 |
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