Essai Volkswagen T-Cross TSi 115 chevaux
par Pierrick Rakotoniaina

Essai Volkswagen T-Cross TSi 115 chevaux

Voici la gamme de SUV Volkswagen au complet ! Le T-Cross en effet rejoint la famille, et entend bien ainsi prendre sa part du gâteau sur ce marché en ébullition. Les Renault Captur et Peugeot 2008, deux stars du genre dans nos contrées, vont devoir affronter un constructeur qui n’a pas l’habitude d’essuyer des échecs sur des segments à volume. Nous l’avons découvert en Corse.

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Un crossover de plus...

Le T-Cross devrait rapidement se fondre dans la circulation. Sauf si vous choisissez un coloris turquoise comme notre exemplaire. En effet, au milieu du flot plein de crossovers du même style, l’Allemand ne se démarque pas spécialement. Tant mieux pour ceux qui cherchent la discrétion, ce qu’une Volkswagen sait très bien faire.

Son côté cubique associé à des dimensions compactes le rendent facile en ville. On gère assez aisément son gabarit quand il s’agit de se garer ou manœuvrer dans des rues étriquées. Un petit mot tout de même sur ce qui le différencie d’un T-Roc, (4,11 m, soit 12 cm de moins) en dehors de cotes plus courtes. Principalement le bandeau arrière (qui ne s’illumine pas), le détail qui marque l’identité du modèle.

Des équipements modernes

A bord, on se retrouve dans une Polo. La présentation logiquement nous rappelle celle de la citadine. Simplement la position de conduite plus haute s’avère idéale pour dominer la route, comme on l’attend d’un crossover de ce type. La finition s’avère identique et on a droit tout de même à un petit peu de personnalisation. Avec 455 litres de coffre (volume maxi si banquette coulissante avancée), on charge autant que dans une compacte.

Il reprend évidemment également tous les équipements de la fourmi, que ce soit pour l’infotainment ou les aides à la conduite. Chargeur à induction, large écran tactile, Carplay etc… Le T-Cross n’a rien oublié pour être à la page. On trouve bien sa place (à l’avant comme à l’arrière), avec il faut le noter un accoudoir central réglable sur deux dimensions. En revanche on s’interroge sur l’absence de poignées au plafond, pourtant bien pratiques.

Une bonne polyvalence

Au volant, on ne conduit pas une ballerine, on s’en rend compte immédiatement sur les routes tortueuses de l’Ile de Beauté. Néanmoins le T-Cross maintient un bon niveau de confort, en préservant un bon équilibre. Comme tous les bons crossovers, finalement il se conduit comme une compacte. Il rassure, et c’est justement ce qu’on lui demande. En outre il fait preuve d’une bonne insonorisation pour le segment, ce qui facilite la vie en dehors des villes.

Sa bonne polyvalence lui permet justement d’être bien à l’aise en milieu citadin. Cela on le doit notamment à sa direction bien assistée qui rend la vie encore plus tranquille dans les plus petites artères d’un centre-ville. Ils ne sont pas si nombreux à cocher autant de cases, surtout dans des dimensions aussi réduites. On passe un bon moment à bord de ce nouveau Volkswagen T-Cross.

Meilleur agrément avec la DSG

Sous notre capot, un 1.0 trois cylindres TSi de 115 chevaux. Pour nous il s’agit du bloc à choisir, le 95 ch semblant un peu trop juste. Le T-Cross accuse sur la balance un surpoids d’une centaine de kilos suivant les versions par rapport à la Polo. Cela se sent notamment lors des relances, moins énergiques que la Polo. Il ne manque pas tant d’entrain que cela, mais il faut alors user un peu de la boite de vitesses.

On ne peut que vous inciter à faire le choix de la DSG à 7 rapports, qui nécessite certes un certain surcout, mais on y gagne en performance et en agrément. On ne se pose alors plus la question du rapport à engager, il suffit d’enfoncer la pédale et la transmission s’arrange pour profiter au mieux du couple disponible. En termes de consommation, malgré un profil de route peu propice à un chiffre raisonnable, elle n’a pourtant oscillé qu’entre 7 et 9. On imagine ainsi largement au moins un litre de moins sur des parcours plus plats.

Plus cher que la concurrence

Au chapitre des finances, image de marque oblige, le T-Cross se vend sensiblement plus cher que son cousin espagnol Arona. A titre de comparaison, à dotation d’équipements équivalente, il se montre aussi plus cher qu’un C3 Aircross, l’un de ses rivaux aux prestations voisines. La gamme démarre à 19 820 €, et comptez 22 430 € pour notre version d’essai hors options.

+ON AIME

  • Look quelconque
  • Insonorisation
  • À l'aise en ville

-ON AIME MOINS

  • Un peu cher
  • Préférer la DSG
  • Absence de poignées de maintien

Volkswagen T-Cross
Prix (à partir de)19 820 €
Prix du modèle essayé22 430 €
Moteur
Type et implantation3 cylindres en ligne turbo Ess
Cylindrée (cm3)999
Puissance (kW/ch)85 / 115
Couple (Nm) 200
Transmission
Roues motrices av.
Boîte de vitesses manu.
Châssis
Suspension avant pseudo McPherson
Suspension arrièremultibras
Freinsà disques
Jantes et pneus 205/55 R17
Performances
Vitesse maximale (km/h)193
0 à 100 km/h (s) 10,2
Consommation (jantes 18 pouces)
Cycle urbain (l/100 km) 5,8
Cycle extra-urbain (l/100 km) 4,4
Cycle mixte (l/100 km)4,9
CO2 (g/km) 105
Dimensions
Longueur (m) 4,11
Largeur (m)1,76
Hauteur (m) 1,56
Empattement (m)2,55
Volume de coffre (l) 385
Réservoir (l) 40
Masse à vide (kg)1 250

Illustrations : Le Blog Auto

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Pour résumer

Voici la gamme de SUV Volkswagen au complet ! Le T-Cross en effet rejoint la famille, et entend bien ainsi prendre sa part du gâteau sur ce marché en ébullition. Les Renault Captur et Peugeot 2008, deux stars du genre dans nos contrées, vont devoir affronter un constructeur qui n’a pas l’habitude d’essuyer des échecs sur des segments à volume. Nous l’avons découvert en Corse.

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