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par Pierrick Rakotoniaina

Essai Toyota Yaris GRMN sur circuit

Nous nous sommes rendus sur le petit circuit Parcmotor dans l’arrière-pays catalan pour éprouver la nouvelle Yaris GRMN. Sous un ciel clair, et sur un bitume parfaitement sec, nous pouvions ainsi la repousser dans ses derniers retranchements sans crainte. Des conditions idéales pour la découvrir sous un autre jour après les routes du Monte-Carlo.

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Nous nous sommes rendus sur le petit circuit Parcmotor dans l’arrière-pays catalan pour éprouver la nouvelle Yaris GRMN. Sous un ciel clair, et sur un bitume parfaitement sec, nous pouvions ainsi la repousser dans ses derniers retranchements sans crainte. Des conditions idéales pour la découvrir sous un autre jour après les routes du Monte-Carlo.

 Un circuit pour s’amuser sans crainte !

En arrivant sur notre terrain de jeu, un sourire traverse déjà notre visage. Tout d’abord, on prend toujours plaisir à tourner sur ce type d’enceinte. Ensuite sur le parcours qui nous a menés jusqu’à destination, on a déjà pris beaucoup de plaisir. Dès lors, on s’attend à encore plus s’éclater ici.

Histoire d’agrémenter les choses, Toyota a monté sur notre voiture des pneumatiques spécifiques. Des semi-slick censés améliorer le grip de notre monture. Évidemment, on apprécie particulièrement l’attention. Certes, ceux qui l’amèneront sur circuit n’auront pas forcément les moyens de l’en équiper…

Une première reconnaissance…

En s’alignant pour notre première session de tours dédiés à la reconnaissance de la piste, on peste contre la position de conduite. Malheureusement Toyota n’a pas pu faire les modifications nécessaires pour l’améliorer. Cela aurait entrainer un nouveau processus d’homologation dans certains domaines, comme les chocs latéraux par exemple.

Cela nous inquiète un peu, car le maintien des sièges plutôt imparfait pourrait poser problème au moment de la pousser dans ses retranchements. Cependant, on saura très bien s’en accommoder. Notre pilote poisson-pilote au volant d’une GT86 roule volontairement lentement. On peut alors bien reconnaître les points de corde, et les endroits où on se voit déjà chercher quelques limites.

Voiture OK. C’est parti !

On revient aux stands, on laisse les équipes techniques contrôler l’état des gommes. Nous-mêmes, nous nous reconcentrons un peu, pour se mettre dans les meilleures conditions. Tout d’abord pour ne pas inutilement froisser notre égo, et éviter également de subir les foudres de Toyota si jamais…

Malgré ses 217 chevaux qui nous semblaient amplement suffisant sur les petites routes de Catalogne, sur circuit cela nous paraît juste. Il s’agit plus là de gourmandise qu’autre chose, car la concurrence n’apparaît pas plus impressionnante ou à peine. Votre serviteur adepte des (bonnes !) boites automatiques, redécouvre l’intérêt d’une boite manuelle quand il s’agit d’aller vite.

Une boite de vitesses perfectible

Sauf qu’elle manque cruellement de précision. Cela fait partie des points noirs qui nous agacent. 3ème ou 1ère, rétrograder un 4ème au lieu de la seconde, voilà des scènes qui ont ponctué nos runs. En fait, il s’agit surtout d’un coup de main à prendre, et une fois qu’on l’a intégré, on fait avec. On regrette aussi la position de la pédale d’accélérateur qui empêche le talon-pointe. Dommage…

Dans les larges courbes, la voiture se cale tranquillement sur ses appuis extérieurs. Il nous reste alors à faire parler la puissance et on se dirige vers la ligne droite suivante. Il faut avoir un peu de cœur pour s’y lancer en gardant une bonne vitesse d’entrée, mais les gommes bien collantes nous mettent facilement en confiance.

Des freins performants

Évidemment on aimerait un amortissement plus rigoureux, avec plus de raideur mais elle ne se comporte pas si mal. Les freins ne nous ont jamais lâchés, et aucun mouvement de caisse parasite nous donne le sentiment d’être en danger. Tant mieux, car le circuit impose trois gros virages en 4 virages.

La Yaris GRMN se distingue encore plus dans les virages lents. Avec ce bon freinage, on peut retarder l’écrasement de la pédale du milieu au maximum. On plonge en un coup de volant à la corde, puis l’autobloquant à l’accélération fait son office en nous aidant à s’extirper de la meilleure façon possible. Là encore, la motricité bien aidée par les gommes spéciales facilite la manœuvre.

Déjà toutes vendues, et c’est dommage…

Oui, la Yaris GRMN est imparfaite, ce qui lui confère un certain caractère. Avec une fiche tarifaire démarrant à moins de 31 000 €, il semble déjà un peu compliqué de tenir la concurrence. Le malus de 6 300 € achève tout espoir d’hésiter pour les portefeuilles frileux. Mais croyez-nous, cette Yaris GRMN s’avère très attachante. Elle n’est plus disponible, mais Toyota peut tout de même vous mettre sur liste d’attente, au cas où…

+ON AIME

  •  Comportement sérieux et rassurant
  • Freinage

-ON AIME MOINS

  •  Position de conduite
  • Production limitée
  • Commande de boîte

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Pour résumer

Nous nous sommes rendus sur le petit circuit Parcmotor dans l’arrière-pays catalan pour éprouver la nouvelle Yaris GRMN. Sous un ciel clair, et sur un bitume parfaitement sec, nous pouvions ainsi la repousser dans ses derniers retranchements sans crainte. Des conditions idéales pour la découvrir sous un autre jour après les routes du Monte-Carlo.

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