Un style respectant les codes "RS"
L’Octavia RS revient avec une gamme enrichie. Essence, Diesel, 4X4 et PHEV, il y en a pour tous les gouts. Le design de la précédente, plus « VW » que jamais, se distingue désormais avec une personnalité un peu plus affirmée. Son identité visuelle s’articule autour de la large calandre aux éléments foncés. Le bouclier aux attributs plus agressifs, se met au diapason de sa vocation sportive.
Les larges jantes au design spécifique, participent à véhiculer son image dynamique. La marque s’affiche sur le coffre en très grandes lettres capitales. Impossible de la confondre, c’est marqué dessus. Le logo « iV » flirte avec le « vRS ». Le bouclier arrière reprend le dessin du modèle de précédente génération. On retrouve ainsi les deux sorties d’échappement typiques. Il n’a pas l’agressivité des breaks de chasse populaires sur les réseaux sociaux, mais il s’agit d’un des plus réussis de son segment de marché.
Un intérieur moderne et hyper équipé
À bord, Skoda respecte ses fondamentaux pour son modèle star. A commencer par l’espace à bord gigantesque au regard de la catégorie. La présence des grands sièges sportifs à l’avant n’empiètent guère sur l’espace aux jambes à l’arrière. La place prise par la batterie réduit le coffre de 100 litres de capacité (490). En outre, les petites attentions « simply clever » sont là : parapluies dans les portes avant, petites poubelles etc. La finition vaut celle d’une Golf, et atteint un niveau jamais atteint pour une Skoda.
En termes d’équipements, elle récupère le meilleur de la banque d’organes du groupe Volkswagen. En plus des feux full led, on trouve une instrumentation entièrement numérique avec un large écran tactile, l’affichage tête haute notamment. En outre, à cela s’ajoutent toutes les bonnes aides à la conduite que l’on attend sur une routière moderne. Elle dispose ainsi d’un régulateur intelligent avec maintien dans la file, d'un système d’infotainment sophistiqué et hyper connecté. Ce dernier apparaît d’ailleurs un peu compliqué à appréhender.
Motorisation hybride efficace
Sous le capot de notre Skoda Octavia RS Combi iV, une motorisation hybride rechargeable. La batterie alourdit la voiture, et réduit la capacité du réservoir de carburant. Elle n’a pas ainsi le rayon d’action des autres versions plus traditionnelles de la gamme. Le système de traction se compose d’un 4 cylindres TSi 150, auquel s’ajoute la puissance du bloc électrique. Résultat : 245 chevaux. Côté transmission, il s’agit d’une DSG6e (DSG7 pour les autres.). Les performances ne sont pas ridicules, sans être démoniaques. Les 100 sont atteint en 7,3 secondes notamment.
La fluidité de la chaine de transmission hybride impressionne. Les transitions en mode automatique ne perturbent pas la vie à bord. L’autonomie électrique sur notre parcours plutôt montagneux (avec des phases donc énergivores) nous a permis d’atteindre presque les 40 km. Toutefois, il faut noter la recharge plutôt efficace dans les phases de décélération. On en a particulièrement profité lors des redescentes de cols. Sur un profil de routes moins pentues, la conso dépasse les 6 litres hors autoroute batterie vide. Le mode hybride la maintient autour de 4,5 litres sur notre parcours, avec suffisamment de charge.
Gros couple!
Malheureusement, notre Octavia n’a pas droit au chassis sport, encore une fois là aussi à cause de la batterie. Les 400 Nm de couple quand on enfonce la pédale lui donnent du peps. Au point parfois de perdre en motricité, d’autant plus qu’elle ne peut embarquer la transmission intégrale. Chez Skoda le badge RS n’offre pas une sportivité radicale. En revanche ses menues modifications boostent l’agrément de conduite. La direction précise (progressive) et consistante facilite les placements.
On n’a pas eu grand-chose à lui reprocher côté freinage (renforcé). On ne lui imposera pas la cadence d’une spéciale, mais leur endurance tient le coup pour mettre un peu de rythme entre deux épingles sans trop se méfier. Finalement le surpoids n’a pas une si mauvaise influence sur le comportement général. On ne va pas se mentir, elle n’a pas l’agilité des RS à motorisations thermiques. Mais c’est le prix à payer pour s’offrir un usage quotidien « gratuit », et une bonne polyvalence sans trop rogner sur le plaisir de conduite.
Un tarif bien placé
Pour le fun, il vaut clairement mieux se tourner vers les Octavia RS Combi classiques. Boite manuelle ou automatique, 4X4 (exclusivement en Diesel) ou non, le choix existe. La déclinaison iV rajoute une ligne à la gamme, qui d’un point de vue fiscal la rend intéressante. Elle réclame 43 980 € et devient la plus chère de cette finition sportive démarrant à 39 690 €. Que trouve-t-on en face ? La 508 SW Hybrid, bien plus chère.
+ | ON AIME |
- Style discret
- Puissantes reprises
- Consommations contenues
|
- | ON AIME MOINS |
- Surpoids dans certaines phases de conduite
- Réservoir réduit
- Ergonomie écran tactile
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Skoda Octavia RS Combi iV |
Prix (à partir de) | 39 690 € |
Prix du modèle essayé | 43 980 € |
Bonus / Malus | - € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne - Injection directe turbo essence |
Cylindrée (cm3) | 1 395 |
Puissance (ch/kW) | 245 / 180 |
Couple (Nm) | 400 |
Transmission |
Roues motrices | av |
Boîte de vitesses | auto 7 rapports |
Châssis |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 225/40 R19 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 225 |
0 à 100 km/h (s) | 7,3 |
Consommation |
Cycle mixte (l/100 km) | 1,1 à 1,2 |
CO2 (g/km) | 25 à 27 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4,69 |
Largeur (mm) | 1,83 |
Hauteur (mm) | 1,47 |
Empattement (mm) | 2,68 |
Volume de coffre (l) | 490 |
Poids (kg) | 1 707 |