Essai Skoda Kamiq TSi 116 ch
Il manquait chez Skoda un crossover urbain pour faire face à des concurrents comme le Peugeot 2008 ou le Nissan Juke. Le Kamiq se lance dans la bataille et entend bien faire son trou sur ce marché surchargé.
Il manquait chez Skoda un crossover urbain pour faire face à des concurrents comme le Peugeot 2008 ou le Nissan Juke. Le Kamiq se lance dans la bataille et entend bien faire son trou sur ce marché surchargé.
Rappelez-vous le salon de Genève en mars dernier. Chez Skoda nous pouvions observer le tout nouveau Kamiq. Il remplaçait sur le stand le concept Vision X vu en 2018. Il en reprend quasiment trait pour trait la carrosserie à quelques détails près. Il ressemble aux autres SUV de la marque sous certains aspects, tout en ayant sa propre personnalité.
Il adopte une face avant avec des feux à double étages comme sur le Karoq, mais dans une interprétation assez différente, les phares principaux étant dans le bouclier. La signature lumineuse de jour faite de 4 LED de chaque côté de la calandre marque son style. Le profil assez fluide se termine sur un arrière plutôt moderne. Les Skoda aux lignes hasardeuses, c’est définitivement terminé…
A bord, le Kamiq se permet même de donner un petit coup de vieux à d’autres véhicules du catalogue. Il n’y a plus rien d’analogique en termes d’instrumentation dans cet habitacle. On trouve ainsi un écran 100% numérique derrière le volant. Une large dalle tactile trône au-dessus d’aérateurs et des commandes de climatisation. Cela s’accompagne des meilleurs ADAS, pour ne pas se trouver largué par rapport à ses concurrents.
En plus d’une bonne impression de qualité, il n’oublie pas les fondamentaux d’une Skoda, à savoir une habitabilité record et les petites choses intelligentes: poubelles dans les vide-poches, parapluie dans la contre-porte ou les protections de portières. Chacun trouvera aisément sa place, avec un espace aux jambes qui n’a rien à envier à des voitures du segment supérieur. On trouve des prises USB à l'avant comme à l'arrière. Avec 400 litres de capacité, le coffre se montre plutôt généreux.
Pour déplacer ce petit SUV, sous le capot de notre modèle d’essai a trouvé place un modeste 1.0 TSi trois cylindres de 116 chevaux. Dans notre vraie vie, sa consommation moyenne naviguait entre 7 et 8 litres, dans une circulation plutôt fluide. Un chiffre qui baissait au fur et à mesure que nous nous éloignions de la ville. Sans parler de foudre de guerre, il suffit pour ne pas rendre la vie hors agglomération pénible. Mais pour cela, nous avons fait le choix de la boite automatique.
Elle permet notamment de ne pas se soucier du rapport engagé dans la plupart des situations. Toutefois il n’apparaît pas superflu de descendre une vitesse pour anticiper un dépassement un peu compliqué. La faute à des reprises tout de même un peu justes malgré la cavalerie affichée. Un mode sport (que l’on gardera finalement tout le temps) nous permet d’avoir une meilleure réactivité dans la pédale et la boite, pour booster l’agrément. Tout ceci suffit pour le quotidien, mais les plus exigeants en voudront probablement plus.
Le châssis se montre tout bonnement sans histoire, comme pour la Scala avec laquelle elle partage sa plateforme. A vrai dire il se montre carrément agréable à conduire dès que la route trace des courbes plus ou moins prononcées. On retrouve les bonnes sensations que nous avions connues au volant de la compacte, avec des mouvements de caisse un peu plus prononcés. Mais cela ne nuit pas vraiment à la stabilité, un bon point quand il s’agit d’aligner les kilomètres.
Car pour le reste, il fait preuve d’un confort là aussi de bon aloi. Il n’a ainsi pas grand-chose à envier à son grand frère Karoq. Au-delà du prix, finalement seul le besoin de place à bord et dans le coffre peut justifier le choix de l’un par rapport à l’autre. A noter que le Kamiq ne disposera pas de transmission intégrale. Une décision assumée par le constructeur qui orientera le client s'il la (transmission 4X4) demande, vers le véhicule de la gamme supérieure du catalogue.
En arrivant assez tard sur le marché, Skoda n’a pas le droit de se tromper avec le Kamiq. Si l’on s’en tient à l’habitabilité, les équipements et le confort, il coche toutes les cases nécessaires. On regrettera cependant ce 116 chevaux un peu juste pour les gros rouleurs, qui préféreront le 150 ch ou le TDi plus coupleux. Les tarifs commençant à 19 870 € vont l’opposer frontalement aux stars de la catégorie.
+ | ON AIME |
| |
- | ON AIME MOINS |
|
Skoda Kamiq | |
Prix (à partir de) | 19 870 € |
Prix du modèle essayé | 27 880 € |
Bonus / Malus | 0 € |
Moteur | |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne Turbo - Injection directe essence |
Cylindrée (cm3) | 999 |
Puissance (kW/ch) | 86 / 116 |
Couple (Nm) | 200 |
Transmission | |
Roues motrices | roues av |
Boîte de vitesses | automatique 7 rapports |
Châssis | |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Multibras |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 205/55 R17 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 193 |
0 à 100 km/h (s) | 10 |
Consommation | |
Cycle mixte (l/100 km) | 5 |
CO2 (g/km) | 107 |
Dimensions | |
Longueur (mm) | 4 241 |
Largeur (mm) | 1 793 |
Hauteur (mm) | 1 553 |
Empattement (mm) | 2 651 |
Volume de coffre (l) | 400 |
Masse à vide (kg) | 1 251 - 1 410 |
Illustrations : Leblogauto.com
Il manquait chez Skoda un crossover urbain pour faire face à des concurrents comme le Peugeot 2008 ou le Nissan Juke. Le Kamiq se lance dans la bataille et entend bien faire son trou sur ce marché surchargé.
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