Essai Porsche 718 Boxster GTS 4.0
Nouvelle voiture verte ! Cette fois-ci, on part à la découverte de la Porsche 718 Boxster GTS 4.0. Le Père Noël la préfère en cadeau pour lui-même, plutôt qu’en traineau de livraison. Nous sommes d’accord avec lui.
Nouvelle voiture verte ! Cette fois-ci, on part à la découverte de la Porsche 718 Boxster GTS 4.0. Le Père Noël la préfère en cadeau pour lui-même, plutôt qu’en traineau de livraison. Nous sommes d’accord avec lui.
« Tu roules en quoi ? » - « En Porsche 718 Boxster GTS 4.0 » - « Tu m’as perdu après le mot Porsche ». Cela paraît long à dire, mais faire plus court ne lui rendrait pas justice. Car chaque mot et chiffre composant son appellation compte. Pourquoi nous la verrions bien sous le sapin ? D’abord pour son look. Et ce vert python lui va plutôt bien ! Pas discret ? Même en noire, une Porsche comme celle-ci semble difficile à camoufler.
L’identité de la marque, on la reconnaît au premier coup d’œil à l’avant, comme à l’arrière. Nul besoin de se rapprocher des badges pour savoir à quel constructeur on a affaire. Pour le reste, la 911 type 992 s’en démarque nettement. Des éléments sombres comme les jantes, l’extracteur d’air intégrant les grosses canules d’échappement, boostent nettement la sportivité de cette 718.
À bord, on rentre également de plein pied dans l’univers du constructeur de Stuttgart. La position de conduite s’avère absolument parfaite, et réglable au millimètre. On se sent idéalement installé pour s’offrir un moment de plaisir au volant. Le cuir et l’alcantara habillent tout l’habitacle. La finition ne souffre pas la critique, on n’en attendait pas moins. Les fondamentaux sont là, à commencer par le combiné d’instruments typiquement maison, le compte-tours bien en vue.
Le volant aux inserts en aluminium intègre la molette des différents modes. Le chrono trône sur le dessus de la planche de bord, et l’écran, bien que situé un peu bas, possède tout ce qu’il faut, dont CarPlay. Les non-habitués devront passer par un temps d’adaptation pour appréhender les commandes, mais rien de sorcier. Mention spéciale pour les somptueux baquets carbone, aussi beaux qu’excellents en termes de maintien. On peut emmener pas mal de choses dans les deux coffres.
On entre la clé dans le logement dédié au démarrage à gauche, et le 6 cylindres derrière nous se réveille. Pas de doute, il fait le son d’une Porsche. Ce 4.0 développe la bagatelle de 400 chevaux, à peine moins que le Spyder, et sensiblement plus que l’ancien 4 pattes 2.5 turbo. Il flatte les oreilles en permanence ! Avec 420 Nm de couple, il ne manque pas d’entrain. Son allonge s’avère très impressionnante.
Quand on pense atteindre la zone rouge en se référant à l’intonation, il faut insister, car il reste encore de l’énergie jusqu’à 7 800 tours/min. Que soit béni ce flat-6 atmosphérique ! Sans la capote, on se régale encore plus du concert. La boite de vitesses précise et bien guidée au maniement addictif, participe au plaisir de conduite de très haut niveau. Évidemment les performances sont à l’avenant, avec un 0 à 100 km/h expédié en 4,5 secondes et une vitesse de pointe de 293 km/h.
Son châssis apparaît comme un exemple d’efficacité. Le différentiel à glissement limité mécanique et les suspensions actives PASM notamment aident à son comportement de tout premier ordre. Et cette bête de 1 480 kilos ne fait pas appel pour autant à d’autres artifices que ceux précités. Elle fait preuve d’un équilibre comme on l’attend d’une voiture de sport dans son genre. Elle fait partie de celles où l’on comprend en la cravachant, qu’on n’atteindra pas ses limites sans débrancher le cerveau.
En outre sa stabilité intraitable rassure en toutes circonstances. On se sent à l’aise et un peu pilote au volant, tant le sentiment de maitrise nous habite. Cela on le doit grandement à la voiture. La direction à la consistance idéale, nous permet aisément d’adopter des trajectoires chirurgicales. De plus le freinage s'avère puissant et naturellement dosable. Porsche n’a pas lésiné sur les moyens en la matière, en témoignent ses disques (en acier sur notre modèle) mordus par des étriers à 6 pistons.
Cette « petite » voiture à elle seule cumule beaucoup de qualités qui font rêver bon nombre d’entre nous. Puissance, efficacité, son mélodieux, décapotable et un plaisir de conduite d’exception. On arrêtera là les louanges et autres superlatifs. Mais ses concurrentes n’ont pas forcément autant de cylindres, de chevaux, et un comportement équivalent. Que reste-t-il aux 911 ? Bien des choses, que nous découvrirons bientôt. Prix de base 86 660 €. Allo Père Noël ?
+ | ON AIME |
| |
- | ON AIME MOINS |
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Porsche 718 Boxster GTS 4.0 | |
Prix (à partir de) | 86 660 € |
Prix du modèle essayé | - € |
Bonus / Malus | + 20 000 € |
Moteur | |
Type et implantation | 6 cylindres à plat - Atmosphérique essence |
Cylindrée (cm3) | 3 995 |
Puissance (ch/kW) | 400 / 294 |
Couple (Nm) | 420 |
Transmission | |
Roues motrices | aux roues arrière |
Boîte de vitesses | méca. 6 rapports |
Châssis | |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | av 235/35 ZR 20 - ar 265/35 ZR 20 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 293 |
0 à 100 km/h (s) | 4,5 |
Consommation | |
Cycle mixte (l/100 km) | 10,9 |
CO2 (g/km) | 247 |
Dimensions | |
Longueur (mm) | 4 405 |
Largeur (mm) | 1 801 |
Hauteur (mm) | 1 276 |
Empattement (mm) | 2 475 |
Volume de coffre (l) | 120 av + 120 ar |
Poids (kg) | 1 480 |
Nouvelle voiture verte ! Cette fois-ci, on part à la découverte de la Porsche 718 Boxster GTS 4.0. Le Père Noël la préfère en cadeau pour lui-même, plutôt qu’en traineau de livraison. Nous sommes d’accord avec lui.
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