Un look qui annonce clairement la couleur

Il s’appelait Classe M, ML et maintenant GLE pour la seconde fois de sa récente histoire. En termes de design, il change assez radicalement. Il semble un peu s’assagir, tout en apparaissant toujours aussi imposant. Pour rappeler la filiation, le montant C reprend celui de ces aïeules.

Contrairement à d’autres concurrents, il ne tente pas visuellement d’avoir l’air surbaissé. Il est haut, et ne tente pas de le dissimuler. En plus de donner une impression de luxe, il a l’air particulièrement robuste. Avant de monter dedans, on semble deviner d’avance que nous allons passer un moment confortable à bord.

Ambiance futuriste et luxueuse

A l’intérieur justement le sentiment de quiétude et de bien-être domine. Logiquement, on dispose d’une place royale à toutes les places, même si celle du milieu à l’arrière comme toujours pose un peu plus de problèmes. Toutefois si besoin, on peut cocher l’option 7 places. Des strapontins que l’on ne conseille pas à des grands gabarits.

La planche de bord surplombée par les deux larges écrans donnent le ton de l’ambiance à bord. Ici c’est le futur ! On peut aussi personnaliser quasiment à l’infini l’atmosphère lumineuse. Ce meuble accueille tout ce qu’il faut pour être à bonne température. 4 aérateurs au centre, il n’en fallait pas moins pour garder tout le monde cool dedans. Toutes les dernières technologies disponibles sur le marché se retrouvent presque dans ce GLE.

Un confort optimisé

Disons-le tout de suite, le grand SUV Mercedes n’a pas été conçu pour suivre une AMG GT dans les lacets nous menant entre deux sommets des highlands. Il n’a pas inventé la magie en transformant un aussi lourd véhicule au centre de gravité aussi haut perché en une ballerine des alpes. En revanche il semble réparer la route… A son volant, on ne ressent quasiment plus rien sous les roues.

Pour tout de même préserver au mieux les estomacs de chacun, la suspension pilotée maintient une assiette de manière à limiter les mouvements de caisse. Dans ce confort royal, on n’a guère envie finalement de le pousser dans ses retranchements sur la route, ce que nous n’avons donc pas fait. En revanche, nous nous sommes permis une escapade sur des chemins.

2,2 tonnes, 272 ch, 0 à 100 km/h en 6,6 s

Là aussi son amortissement moelleux nous donne l’impression de rouler sur un bitume qui lèverait de la poussière. Sous le capot de notre version 350d, un V6 Diesel de 272 chevaux qui ne se fait pas vraiment entendre. En outre son fort couple et sa puissance confortable offre des performances de très bon aloi, avec un 0 à 100 km/h oublié en 6,6 secondes. Il n’en fallait pas moins pour tirer les 2,2 tonnes de l’ensemble.

Enfin, toutes les aides à la conduite transforment l’autoroute en simple formalité. On a se retrouve presque spectateur du voyage, même au volant. Pour vous donner une idée du confort, mon passager qui ne dort jamais en voiture, s’est permis une sieste dans la dernière heure du parcours.

Elle est chère et on n’en attendait pas moins

Comptez au moins 72 600 € pour notre version d’essai, auxquels il ne faut pas oublier d’ajouter les 8 460 € de malus. Des tarifs plutôt élevés, cela peut aussi être un argument de vente dans le premium, pour mieux se distinguer du voisin. Le GLE coche évidemment cette case.

Illustrations : Le Blog Auto