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par Pierrick Rakotoniaina

Essai Mazda CX-5 2.2 Diesel 150 chevaux

Le nouveau Mazda CX-5 fut présenté à Genève cette année, et nous avons pris le volant sur quelques kilomètres d’une version de pré-production. En effet, le véhicule définitif arrivera seulement dans quelques semaines, après les validations finales. Suffisant pour tirer quelques enseignements du SUV d’Hiroshima.

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Extérieur et intérieur

En rentrant du salon automobile de Genève, nous avions un avis plutôt positif sur le design du nouveau Mazda CX-5. Pourtant, la mouture précédente aux lignes plutôt conventionnelles ne paraît pas en retard visuellement par rapport aux autres acteurs du marché. Sauf qu’avec son remplaçant, on monte en gamme. La calandre massive, soulignée par un jonc chromé, relie directement les deux fins blocs de feux. Il a clairement de l’allure, et semble d’emblée plus moderne, mais aussi plus classique, ce qui devrait lui faire traverser les années sans en avoir l’air. Une des qualités d’ailleurs de la plupart des Mazda actuelles. En revanche à l’arrière, il nous apparaît plus difficile de différencier les deux millésimes au premier coup d’œil.

A bord, Mazda a clairement fait un effort de présentation. La planche de bord paraît plutôt robuste, et horizontale, sur laquelle les aérateurs lui donnent assurément du style. Comme cela semble être devenu incontournable chez les designers d’intérieur, l’écran façon tablette, ressort sur le dessus. Pour parler de la finition, l’assemblage nous a parus de qualité, et les matériaux sont rembourrés dans les parties supérieures. En termes d’équipements, les blocs de commandes sont bien identifiés, que ce soit pour la climatisation ou les éléments de divertissement. En termes d’aides à la conduite, il se met à jour pour pouvoir se battre face aux meilleurs du marché. En revanche, sauf erreur, les menus de l’écran n’ont pas changé, avec les mêmes griefs donc. Les assises sont confortables, et même inclinables à l’arrière avec suffisamment d’espace pour se sentir à l’aise. Le coffre gagne un peu de volume, mais demeure  moyen par rapport à ses meilleurs concurrents.

Sur la route

Une fois au volant, sans pouvoir vraiment dire pourquoi, on se sent plutôt bien. De là à dire que nous sommes victimes du fameux esprit Jinba Ittai, il y a un pas que nous n’oserons pas franchir. Dès le départ, sur la route, on se dit qu’on aura peu à dire. D’abord parce que l’amortissement absorbe de façon plutôt correcte les portions de routes dégradées d’Italie où nous étions. Et on ne peut pas en dire autant de tous les acteurs de la catégorie. En outre, on apprécie ses qualités de chassis. Mazda aime se vanter de ses innovations techniques et de ses technologies qui aboutissent à un bon comportement routier, et effectivement tout cela fonctionne plutôt bien. Il y a d’abord cette direction au bon ressenti, qui permet d’enchainer les courbes sans peine. Les mouvements de caisse s’avèrent très bien contenus. En fait, la route se déroule sans histoire, il n’y a rien qui semble perturber la vie du conducteur qui effectue sa liaison d’un point A au point B. Finalement, sans le voir venir, on tient là l’un des meilleurs compromis confort / tenue de route.

Question motorisations, Mazda reconduit les mêmes, en y ajoutant un moteur essence 2.5 de 194 chevaux qui arrivera un peu plus tard après le lancement. Nous avions pour notre part le Diesel 2.2 de 150 ch en deux roues motrices. Il s’avère toujours aussi coupleux, et plutôt onctueux à mener, sans à-coups gênants, parfois typiques des blocs au gazole modernes. En fait, au fur et à mesure des kilomètres, on se demande bien pourquoi on oublie toujours Mazda quand il s’agit d’acheter autre chose qu’un MX-5. Car la copie que nous rend le constructeur japonais, avec la configuration de notre modèle d’essai, est clairement de qualité. Ce nouveau CX-5 sera à considérer, face aux meilleurs généralistes. De notre point de vue, pour ce qui est de la vie à bord et du plaisir de conduite, il fait au moins mieux que ses concurrents coréens par exemple, pour n’évoquer qu’eux.

Conclusion

En revanche ses tarifs ne font pas de lui un SUV bon marché. L’écart n’est pas si grand, mais à 34 500 euros pour notre configuration à laquelle il reste très peu d’options potentielles, on se retrouve à puissance équivalente face à un Tiguan ou un 3008. Les nouvelles prestations du CX-5 le rapprochent par exemple de ces deux stars, mais il n’en a toujours pas la popularité... et peut-être à tort.

+ Look moderne
 Présentation intérieure
 Equipements modernes
- Evolution mineure des motorisations
 Manque peut-être version intermédiaire moins chère

Mazda CX-5 2.2 Diesel 150 ch
Moteur
Type et implantation4 cyl. Turbo Diesel
Cylindrée (cm3)2 191
Puissance (kW/ch) 150
Couple (Nm)380
Transmission
Roues motricesAvant
Boîte de vitesses 6
Châssis
Suspension avant -
Suspension arrière -
Freins-
Jantes et pneus -
Performances
Vitesse maximale (km/h)204
0 à 100 km/h (s)9,4
Consommation
Cycle urbain (l/100 km) -
Cycle extra-urbain (l/100 km) -
Cycle mixte (l/100 km)5,9
CO2 (g/km)132
Dimensions
Longueur (m) 4,55
Largeur (m)1,84
Hauteur (mm) 1,68
Empattement (m) 2,70
Volume de coffre (l) 506
Réservoir (l) 56
Masse à vide (kg)1 460

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Pour résumer

Le nouveau Mazda CX-5 fut présenté à Genève cette année, et nous avons pris le volant sur quelques kilomètres d’une version de pré-production. En effet, le véhicule définitif arrivera seulement dans quelques semaines, après les validations finales. Suffisant pour tirer quelques enseignements du SUV d’Hiroshima.

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