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par Pierrick Rakotoniaina

Essai Lexus LC 500: GT japonaise d'exception

Il nous tardait de prendre le volant du grand coupé Lexus LC 500 ! Nous l’avons découvert sur un long parcours de près de 800 km qui nous a menés de Milan jusqu’à Munich, en passant par les alpes suisses.

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Un style époustouflant

En dehors des allées d’un salon automobile, le tout nouveau coupé Lexus LC 500 laisse les badauds pantois. Beaucoup pensent tout simplement observer un concept car roulant. Il faut dire que son design époustouflant interpelle. Pas de demi-mesure, on aime ou on déteste. Et pourtant, il s’agit peut-être étrangement du plus sobre véhicule de la gamme Lexus en termes de lignes.

Sa gueule d’enfer mêle sportivité et luxe, tandis que ses flancs travaillés suggèrent des performances de haut niveau. L’arrière très futuriste et démonstratif rappelle que sous le capot se trouve un moteur thermique, comme en témoignent les sorties d’échappement à la base du bouclier. L’ensemble ne manque pas d’élégance, et il faut le voir « en vrai » pour réaliser à quel point il impressionne. On le classe ainsi facilement dans la catégorie des grands coupés de luxe en le contemplant. Lexus a donc visé juste.

Une finition remarquable

A l’intérieur, il s’agit de ce qui se fait de mieux à ce jour dans le catalogue. La présentation de très grande facture flatte immédiatement l’œil. Et quand on pose les doigts sur les cuirs et différents revêtements alcantara, on regrette de ne pas s’être lavé les mains avant de monter. On exagère à peine. La finition remarquable n’a rien à envier à celle d’un coupé d’Outre-Rhin. A l’arrière, on n’est pas si mal installé, du moment qu’on mesure moins d’un mètre soixante-cinq…

On ne note pas de faute de gout, l’ambiance s’avère très agréable. Il ne manque rien en termes d’équipements technologiques, cependant il reste des efforts à faire au chapitre de l’ergonomie. On a passé du temps à essayer de comprendre comment afficher les informations désirées sur les différents écrans. La multitude de boutons sur le volant, et les différents types de comodos compliquent la vie. On vous conseille de bien écouter le revendeur au moment de la livraison…

Un bruit démoniaque

Il est temps de passer aux choses sérieuses. Sous notre capot un V8 atmosphérique de 4 969 cm3, développant la bagatelle de 477 ch ! De quoi avaler le 0 à 100 km/h en en 4,7 secondes et atteindre les 277 km/h de vitesse de pointe. Et juste appuyer sur le bouton Start/Stop nous transporte dans une nouvelle ambiance. Lexus a travaillé la sonorité, et on se voit déjà bien en profiter. On quitte Milan tranquillement sur un filet de gaz, en direction du lac de Côme, puis arrive le premier péage…

Il faut alors aller chercher la manette rotative, très loin du volant, pour sélectionner le mode « Sport » ou « Sport+ ». On enfonce l’accélérateur et la voiture décolle sans trop se cabrer, lissant d’une certaine façon les sensations. Surtout, on profite du bruit enivrant et métallique qui nous rappelle les notes d’une Aston Martin V8 ou d’une Maserati Gran Turismo. Sur ce point, la comparaison est plus que flatteuse.

La boite automatique, le point faible

Tant qu’on laisse la boite faire sa vie toute seule, peu de remarques à faire. Les rapports s’enchainent sans heurts, du premier… au dixième. Il faut bien se rappeler comment on manipule le levier de sélection, car on peut passer au point neutre par accident. Nous n’avons pas très bien compris tout de suite non plus comment passer en manuel. Disons qu’il faut vraiment bien mémoriser comment faire, mais quand il s’agit de sa propre voiture, cela ne devrait pas trop poser de soucis.

Sur autoroute et les autres axes qui ne ressemblent pas à des lacets de montagnes, la Lexus LC 500 V8 sait très bien faire oublier le voyage. Une fois bien calé dans nos sièges, les paysages de la région des grands lacs italiens défilent derrière les vitres, et le passager se laisse rapidement prendre par les bras de Morphée. Ainsi question confort et souplesse mécanique, le coupé se montre largement au niveau des meilleurs GT.

Les grandes courbes, plutôt que les lacets

Nous nous approchons enfin du premier col sur notre route, au départ du village de Bondo. Ce petit village à la frontière italo-suisse a subi récemment une importante coulée de boue, ce qui ne facilite pas notre début de parcours, à cause d’importants bouchons dus à une déviation. Mais cela ne fait pas peur à notre Lexus, au contraire, vu le moelleux de la sellerie.

Une fois dans les lacets, on doit composer avec les cotes de notre long coupé. Dans ces conditions, les roues arrière directrices nous aident à mieux tourner dans les épingles, mais l’exercice n’apparaît pas simple. En outre la roue intérieure décolle presque du sol en collant la corde des virages serrés en montée. On perd alors notoirement en motricité, ce qui complique les relances à petite vitesse.

Roues arrière directrices indispensables!

Ce que notre coupé préfère, ce sont les grands espaces. Et les routes qui nous font redescendre de la montagne offrent des courbes avec des rayons bien plus ouverts. Là les roues arrière directrices montrent tout leur potentiel, et limitent ainsi les effets néfastes du poids et de la longueur de la voiture. Elle n’a certes pas l’agilité d’une sportive, mais elle n’apparaît pas ridicule dans l’exercice. A chaque sortie de virage, on se régale de la sonorité envoutante, et on monte volontairement jusqu’au rupteur pour les crépitements qu’il génère.

Ce qu’on regrette, c’est la boite. Quand on touche une palette en Drive, elle semble réagir selon son humeur. En manuel, elle se montre un peu plus réactive, mais on ne sait plus quel vitesse choisir pour profiter au mieux du couple. En 8, on se dit que c’est peut-être mieux en 7, et puis vu l’allonge, on a envie de descendre en 6. A la fin, on enfonce la pédale dans la moquette et on la laisse se gérer toute seule…

Deux moteurs pour un même prix

Les porte-paroles de Lexus disent avoir eu notamment la 911 ou la Série 6 pour repères. Coté confort, le LC 500 fait en effet figure de référence, et adore les voyages au long cours comme les meilleures GT. En revanche, on ne voit pas ce qu’ils ont pu tirer de la Porsche. On adore son petit côté « voyou » avec cette sonorité d’enfer, ce petit plus qui peut avoir son influence. Sur le catalogue, seulement deux prix. 109 000 euros en Executive (plus typé luxe), et 119 000 euros pour la Sport+. V6 hybride ou V8, voilà le choix qu’il vous reste à faire, ce qui n’apparaît pas si simple. Rendez-vous pris dans quelques semaines pour essayer le LC 500h de 354 chevaux.

+ON AIME

  • Ligne époustouflante
  • Finition intérieure
  • Bruit moteur

-ON AIME MOINS

  • Boite automatique peu réactive
  • Poids conséquent

Lexus LC 500 Sport+
Prix (à partir de)109 000 €
Prix du modèle essayé119 000 €
Moteur
Type et implantationV8
Cylindrée (cm3)4 969
Puissance (kW/ch)351 / 477
Couple (Nm)540
Transmission
Roues motricesArrière
Boîte de vitessesAuto 10 rapports
Châssis
Suspension avant*
Suspension arrière*
FreinsVentilés av. 337 ar. 308
Jantes et pneusav. 245/40 21 ar. 275/35 21
Performances
Vitesse maximale (km/h)270
0 à 100 km/h (s)4,4
Consommation
Cycle urbain (l/100 km)*
Cycle extra-urbain (l/100 km)*
Cycle mixte (l/100 km)11,6
CO2 (g/km)267
Dimensions
Longueur (m)4,77
Largeur (m)1,92
Hauteur (m)1,35
Empattement (m)2,87
Volume de coffre (l)197
Réservoir (l)82
Masse à vide (kg)1 960

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Pour résumer

Il nous tardait de prendre le volant du grand coupé Lexus LC 500 ! Nous l’avons découvert sur un long parcours de près de 800 km qui nous a menés de Milan jusqu’à Munich, en passant par les alpes suisses.

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