Design typiquement Lexus
La berline ES 300h respecte scrupuleusement le design maison. On s’en rendait déjà bien compte en photos. Mais dans la réalité de la rue, on saisit quelques subtilités. Tout d’abord, elle a effectivement l’air d’une petite LS, dans des proportions plus modestes. On frôle tout de même les 5 mètres…
On apprécie ou pas ses lignes ciselées et son élégance. Néanmoins, le dessin du couvercle de malle ne se fait pas remarquer de la meilleure façon. On vous laisse vous faire votre propre idée… nous on n’a pas aimé. Elle transpire en tout cas la modernité, qu’on la suive ou qu’on l’observe dans le rétroviseur avec sa signature lumineuse avant-gardiste.
Confort extraordinaire
A bord, là aussi on ne se retrouve pas dépaysé. On note logiquement une heureuse montée en gamme. En termes de présentation et de finition, on se situe un ton en dessous de la LS ou du somptueux coupé LC500, mais on navigue dans les meilleures eaux. On loue particulièrement l’extraordinaire confort des sièges avant. On s’imagine très bien s’y relaxer avec plaisir, même quand on ne roule pas.
A l’arrière, on ne se sent pas vraiment plus mal. On dispose de tout ce qu’il faut également pour garantir une belle vie à bord. Elle déborde d’équipements, mais encore une fois, on éprouve tout de même des difficultés pour appréhender le fonctionnement des équipements, pour utiliser l’écran et toutes ses fonctions. La vie est clairement plus facile chez toutes ces concurrentes sur ce point.
Bien VuLe mode de conduite personnalisé est le mode par défaut. | |
Mal vuHorloge analogique anachronique | |
Le détail qui tueL’animation des compteurs comme dans une LFA | |
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Conduite coulée à privilégier
Sur nos premiers kilomètres plutôt urbains au cœur de Malaga, on apprécie en premier lieu le silence de fonctionnement. Cela rend la conduite sereine, même dans un trafic chargé, on se sent bien moins nerveux. Dans ces conditions, les 218 ch de notre propulsion hybride ne donnent pas le meilleur d’eux-mêmes. En l’occurrence, le bloc électrique lisse tous les démarrages, des phases particulièrement énergivores, avant le démarrage du thermique une fois la voiture bien lancée.
Quand on se retrouve sur les charmantes routes des environs de la ville côtière, on sollicite la mécanique, dont on ne détecte d’ailleurs quasiment pas les passages d’une phase à l’autre. On ne s’en soucie en aucune façon, tout se fait très bien tout seul. On sélectionne juste sur l’un des deux comodos le mode de conduite, plus ou moins dynamique. Ce qu’on regrette, ce sera comme souvent… l’emballement du moteur quand on sollicite la puissance, à cause de la boite. La consommation a atteint les 7 litres dans le pire scénario. Plutôt remarquable.
Moins dynamique que la concurrence
Question comportement, clairement on reste à bonne distance du compromis de la plupart de ses camarades de jeu premiums européens. Et pourtant nous disposions d’un modèle F-Sport. Le bon point, c’est que cette version plus dynamique ne sacrifie pas vraiment l’excellent confort. Elle ne s’avachit pas dans les virages à large rayon. Toutefois la partition s’avère différente quand les petites courbes s’enchainent.
La faute à une direction qui manque de rigueur, et un chassis maximisé pour assurer en premier lieu le bien-être à bord. Il faut donc oublier la notion de plaisir de conduite si on veut la mener tambours battants. Cette Lexus ES 300h s’apprécie ainsi principalement à un train de sénateur, ce qui ravira la plupart des occupants. La route s’apprécie ainsi plutôt paisiblement, en ville comme en dehors, ce qu’elle fait dans un confort supérieur aux autres.
Avec une consommation bien maitrisée, l’absence de malus et une fiscalité globalement plus avantageuse, la nouvelle Lexus ES 300h se pose en effet en alternative à une berline Diesel. Surtout avec un tarif inférieur à la concurrence de 47 490 euros, même si à ce prix il reste encore quelques options couteuses. Une bonne pioche, si on accepte l’idée de prendre moins de plaisir au volant.
+ | ON AIME |
- Design différent
- Confort remarquable
- Des consommations bien maitrisées
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- | ON AIME MOINS |
- La CVT compliquant la conduite rapide
- Quelques options suivant la finition
- Ergonomie de certaines commandes
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Lexus ES300h |
Prix (à partir de) | 47 490 € |
Prix du modèle essayé | 58 990 € |
Bonus / Malus | 0 € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne atmosphérique ess. + élec à aimant permanent |
Cylindrée (cm3) | 2 487 |
Puissance (kW/ch) | 180/218 (th: 131/178 élec: 88/120) |
Couple (Nm) | th: 221 élec: 202 |
Transmission |
Roues motrices | av. |
Boîte de vitesses | électronique à variation continue |
Châssis |
Suspension avant | Jambes McPherson |
Suspension arrière | Bras triangulés tirés |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 235/40 R19 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 180 |
0 à 100 km/h (s) | 8,9 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) NEDC | - |
Cycle extra-urbain (l/100 km) NEDC | 4,4 |
Cycle mixte (l/100 km) NEDC | - |
CO2 (g/km) NEDC | 100 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4 975 |
Largeur (mm) | 1 875 |
Hauteur (mm) | 1 445 |
Empattement (mm) | 2 870 |
Volume de coffre (l) | 454 |
Réservoir (l) | 50 |
Masse à vide (kg) | 1 680 |