Vous ne connaissez pas HongQi? Peut-être avez-vous découvert cette marque dans l’un des halls du Mondial de l’Auto qui a fermé ses portes hier. Il s’agit du plus vieux constructeur chinois, et il débarque en France. Nous nous sommes installés le temps de quelques kilomètres, au volant de son futur SUV, le EHS7.
Zapping Le Blogauto Essai DS3 E-Tense 2023
Un nouveau SUV chinois électrique
Lancer le diaporama HongQi+19
Alors? Vous en pensez quoi de cet HongQi EHS7?
Quelques mots sur la marque. HongQi qui signifie « drapeau rouge », a cette couleur au coeur de son emblème. Elle appartient au groupe FAW dont l’Etat chinois est propriétaire, que l’on connait entre autres pour avoir fabriqué des voitures aux blasons étrangers sur le sol chinois, à destination de son marché local. Il s’agit également du fournisseur de la voiture présidentielle de Xi Jinping. Le constructeur entend s’implanter eu Europe avec les EH7 et EHS7 dont nous avons pris le volant.
Notez que HongQi s’est offert les services de Giles Taylor, qui a longtemps oeuvré chez Rolls-Rolls. Dans l’un des fastueux salons du Trianon Palace à Versailles où nous étions reçus par la marque, l’homme nous rappelle aussi qu’une partie de sa carrière s’est déroulée en France, puisque nous lui devons notamment la Citroën Xsara. Il n’y a pas de lien direct à faire entre la compacte tricolore et l’EHS7, au design bien plus épuré et modeste que l’EHS9 que vous avez peut-être déjà croisée à l’étranger. On vous laisse juger son travail sur l’EHS7.
Beaucoup de place à bord
Lancer le diaporama HongQi+19
Nous ne savons pas encore si cet intérieur rose sera disponible
Ce SUV de 4,93 m ne manque pas d’espace à bord. Comme souvent pour les voitures vendues en Chine, les passagers arrière sont très bien reçus, avec une place aux jambes royale. La marque nous a prévenus, la voiture est une pré-série, même un modèle directement aux spécificités chinoises puisque les badges de notre exemplaire ne sont pas traduits. On constate donc quelques défauts d’ajustement, ou des revêtements de piètre qualité, qui on l’espère en tout cas, ne se retrouveront pas sur les modèles vendus chez nous.
Le dessin de la planche de bord apparait assez agréable, étrangement sans trop de fioritures. Il a de la couleur, ce qui égaye l’intérieur, même s’il faut dans notre cas aimer le rose. Nous n’avons pas pu tester toutes les technologies, elles n’étaient pas opérationnelles pour la plupart. En naviguant dans les menus, on constate toutefois qu’elles seront nombreuses et a priori identiques à celles que l’on connait déjà chez nous au chapitre des ADAS.
De 344 à 619 ch
Lancer le diaporama HongQi+19
Les feux arrière s'animent comme des ailes au déverrouillage.
Cet HongQi EHS7 une fois lancée sur la route fait preuve d’une douceur de fonctionnement impressionnante. Nous n’avons pu la conduire que seulement sur une dizaine de kilomètres en agglomération. Mais nous nous sommes tout de même permis une accélération franche, qui nous a permis de constater qu’il a suffisamment de puissance pour décoller sans se trainer. On en attendait pas moins avec des puissances allant de 344 à 619 ch.
Surtout on loue le confort royal à bord, dans les profonds et très moelleux sièges à l’avant, comme sur la banquette. La suspension pneumatique ne laisse absolument pas ressentir les irrégularités de la route, et elles étaient assez nombreuses sur notre court parcours. Nous sommes en mesure de vous dire que l’on peut avaler un ralentisseur à 40 km/h et le sentir à peine. Il nous reste maintenant à l’essayer sur les axes en dehors des agglomérations pour mieux se faire un idée de la voiture.
Grosse batterie de 111 kWh
Lancer le diaporama HongQi+19
HongQi poursuit donc sa nouvelle stratégie de conquête mise en place depuis 2018 et le lancement de l’EHS9. La marque vieille de 66 ans revendique aujourd’hui une présence dans 29 pays, avec 550 points de ventes. Lors de la présentation de la marque à laquelle nous avons assistée, des représentants de l’importateur (Car East) étaient présents, témoignant de la volonté de la marque de se reposer sur un réseau bien implanté pour espérer percer sur notre territoire.
Quant à la voiture, techniquement elle sera propulsée par de puissantes motorisations de 344 et 619 chevaux, dont l’énergie proviendra de deux batteries (au choix) de 85 et 111 kWh d’origine CATL (évidemment). Les autonomies pourraient ainsi atteindre les 600 kilomètres selon le protocole WLTP. En Europe, les prises de recharge seront adaptées (ce qui n’était pas le cas sur notre modèle d’essai) pour pouvoir se brancher en CC, et supporter jusqu’à 250 kW de puissance sur les bornes qui le permettent.
Vous cherchez un véhicule d'occasion ?
Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men Life
Pour résumer
Reste à savoir ce qu’il en est des tarifs annoncés. Comme toutes les grandes voitures électriques, la question du bonus n’est pas une question, vu qu’elles dépassent les 47 000 €. Cela ne les épargne pas pour autant des surtaxes liées au poids et aux origines pour l’éco-score. Il faudra donc débourser 53 990 € pour s’offrir l’EHS7. Cependant cela reste à confirmer au moment de la réelle commercialisation de la voiture. A noter que la berline EH7 sera vendue à 49 990 €.