Essai Ford Explorer Hybrid de 457 ch
Ford possède un SUV 7 places nommé Explorer. Pas de V8 hurlant sous le capot, mais une motorisation hybride plus en adéquation avec notre marché. Nous l’avons essayé dans les environs de la baie de Somme.
Ford possède un SUV 7 places nommé Explorer. Pas de V8 hurlant sous le capot, mais une motorisation hybride plus en adéquation avec notre marché. Nous l’avons essayé dans les environs de la baie de Somme.
Le Ford Explorer parait taillé pour l'Amérique, cela ne fait aucun doute. Ses dimensions sont plus communes de l’autre côté de l’océan atlantique. Ici, on comprend rapidement que notre compas dans l’œil sera mis à rude épreuve dans certaines situations. En tout cas, son look U.S. le distingue nettement de la concurrence.
En devenant hybride, il ne se déguise pas en sage SUV « écolo-compatible ». Entendez par là qu’il n’use pas de badges verts, d’éléments hyper profilés pour soigner son CX. Il n’essaie même pas de cacher ses échappements, comme en témoignent les doubles tuyères dans le bouclier arrière. Il faut finalement poser les yeux sur le petit « hybrid » sur le coffre pour identifier sa motorisation.
À bord, aux places avant, on se sent plus à l’aise que dans un siège première classe de TGV. De l’espace, on n’en manque pas. Heureusement ! On fait face alors à une instrumentation moderne, et très clairement lisible. Le massif écran couleurs derrière le volant affiche toutes les informations de conduite, et il y en a beaucoup. Au centre, trône une très grand dalle verticale à la navigation parfois un peu compliquée.
Au second rang, personne ne se plaindra non plus de la place disponible dans tous les sens. Évidemment sur le troisième, ça se complique, surtout pour les plus grands gabarits, pas de miracle. Côté chargement, le coffre offre de 330 à 2 274 litres de capacité. Les deux sièges additionnels se manipulent électriquement. Il ne manque rien pour la connectivité avec même une prise USB juste à la droite du rétroviseur intérieur.
Nous quittons Paris avec une batterie pleine, identique à celle du plus modeste Kuga. Elle se situe dans le plancher, mais sur la droite du châssis. En effet, l’emplacement des éléments constituant la transmission intégrale permanente l’impose. On apprécie la douceur du mode électrique, son meilleur allié en ville. Il faut alors s’adapter rapidement aux dimensions de la voiture. Nous n’aurons pas besoin de tenter un créneau… Tant mieux !
La suite du parcours nous a amenés sur l’autoroute, qui eut raison du dernier tiers de l’autonomie électrique disponible. Le thermique a démarré dès le 33ème kilomètre. On peut en imaginer au moins une demi-douzaine de plus si l’on reste exclusivement en agglomération. Les transitions se font à peine sentir. Rapidement la consommation dépasse les 10 litres sur autoroute, où les occasions pour régénérer s’avèrent plutôt rares.
La puissance totale de 457 chevaux impressionne ! Cet imposant et lourd Ford Explorer ne manque pas de souffle, à l'image du couple « camionesque » de 825 Nm. Avec sa boite automatique à 10 rapports, la voiture trouve toujours le bon pour en profiter. Il faut d’ailleurs à petite vitesse se méfier de la sensibilité de l’accélérateur. Il n’y a pas grand-chose à lui reprocher pour aligner les bornes en toute quiétude, dans le confort et en silence.
On peut jouer avec les modes sur route : auto, électrique, maintien ou recharge. Ils s’ajoutent aux modes de conduite, sport, boue, sable, neige etc. Certains d’entre eux se sont montrés utiles pour naviguer dans le parc privé du Marquenterre, où nous ne l’avons pas pris en défaut dans le sable meuble et autres chemins caillouteux. Il ne se montre cependant pas suffisamment armé pour du franchissement, ce n’est pas sa vocation. Il n'a pas l'agilité des premiers de la classe non plus.
Il ne s’adresse pas à tout le monde, et n’ambitionne pas de venir bousculer la hiérarchie en place, compte tenu du quota à disposition pour l’Europe. Toutefois, pour ceux qui ont besoin de ses 7 sièges et de sa motorisation puissante, sans trop se ruiner, il faut le considérer. À 77 000 € (79 000€ pour notre modèle d’essai), ils ne sont pas si nombreux. Les PHEV 7 places premiums se montrent souvent largement plus onéreux, mais logiquement aussi meilleurs en termes de finition notamment.
Photos: Ford et Soufyane Benhammouda
+ | ON AIME |
| |
- | ON AIME MOINS |
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Ford Explorer Hybrid | |
Prix (à partir de) | 77 000 € |
Prix du modèle essayé | 79 000 € |
Bonus / Malus | 0 € |
Moteur | |
Type et implantation | 6 cylindres en V - Injection directe turbo essence |
Cylindrée (cm3) | 2 956 |
Puissance (ch/kW) | 457 / 336 |
Couple (Nm) | 825 |
Transmission | |
Roues motrices | intégrale |
Boîte de vitesses | auto à 10 rapports |
Châssis | |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 255/55 R20 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 230 |
0 à 100 km/h (s) | 6,03 |
Consommation | |
Cycle mixte (l/100 km) | 3,1 |
CO2 (g/km) | 66 |
Dimensions | |
Longueur (m) | 5,06 |
Largeur (mm) | 2,28 |
Hauteur (mm) | 1,78 |
Empattement (mm) | 3,02 |
Volume de coffre (l) | de 330 à 2274 |
Poids (kg) | 2 466 |
Ford possède un SUV 7 places nommé Explorer. Pas de V8 hurlant sous le capot, mais une motorisation hybride plus en adéquation avec notre marché. Nous l’avons essayé dans les environs de la baie de Somme.
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