Essai Fiat 500X FireFly
Nul doute que la Fiat 500X a su trouver sa clientèle en Europe, notamment en ville où il ne se passe pas longtemps avant que l’on ne croise ce petit crossover italien au détour d’une rue.
Nul doute que la Fiat 500X a su trouver sa clientèle en Europe, notamment en ville où il ne se passe pas longtemps avant que l’on ne croise ce petit crossover italien au détour d’une rue.
Il sera difficile pour Fiat de reproduire le succès de la 500 avec ses deux dérivés du modèle emblématique. Mais avec 50 000 exemplaires vendus en France, la 500X n’est pas si anecdotique dans un marché où de nouveaux modèles concurrents viennent enrichir l’offre quasiment tous les mois. Cette Fiat 500X se démarque et séduit par son style, sa technologie embarquée et ses motorisations. C’est d’ailleurs pour tester la nouvelle génération des moteurs essence FireFly que nous avons été conviés en plein centre de Paris pour en prendre le volant.
Impossible de toucher au style typique de la famille 500, alors si cette nouvelle génération de la Fiat 500X passe par un restylage assez discret pour un œil non averti, les évolutions sont quand même notables pour les amateurs de la marque. Une touche de modernité a été apportée à la signature lumineuse aussi bien à l’avant avec de nouveaux feux de jour qu’à l’arrière, grâce à de nouveaux blocs d’optique à LED redessinés laissant apparaître la carrosserie en son centre. C’est probablement l’élément qui vous permettra de différencier cette seconde génération de la première.
Toujours côté éclairage, la Fiat 500X propose en option de nouveaux phares Full Led pour remplacer les anciens feux xénon. Ces nouveaux phares donnent à la fois un gain de style mais surtout de sécurité en offrant 20% de performance d’éclairage en plus (par rapport aux xénons).
Que vous soyez plutôt finition Urban ou Cross, quelques changements viennent asseoir le caractère de chacune de ces versions. Un pare-choc redessiné pour les plus chics (Urban) et de nouvelles plaques de protection pour les baroudeuses (Cross, City Cross) et nous en avons fini avec les évolutions extérieures de cette nouvelle génération de 500X.
A l’intérieur la qualité des matériaux est en hausse et le poste de conduite se renouvelle un peu sur cette génération. On apprécie aussi toujours de retrouver la couleur de la carrosserie extérieure à l’intérieur sur la planche de bord, surtout si on ose sortir du gris ou du noir en couleur extérieure.
Le design épuré demeure fonctionnel, on reste bien dans l’esprit 500 si cher à la marque. On prend assez vite ses marques derrière le volant et les informations diffusées au conducteur sur le tableau de bord sont plus claires.
Pour aider les conducteurs au quotidien, la Fiat 500X se dote de série de nouvelles aides à la conduite dont la reconnaissance des panneaux de limitation de vitesse qui peut s’associer avec le limiteur de vitesse intelligent (il est corrélé à la lecture des panneaux pour éviter tout excès de vitesse involontaire) et le régulateur adaptatif que l’on commence à bien connaître.
Une alerte de franchissement de ligne est également ajoutée de série à toutes les versions de la 500X. Ces aides à la conduite peuvent être complétées par la surveillance des angles morts et le freinage automatique d’urgence et quelques autres options pour vraiment faciliter la circulation dans la jungle urbaine.
Enfin le modèle est équipé du dernier système Uconnect avec un écran tactile de 7 pouces, offrant entre autre chose de pouvoir brancher votre iPhone ou smartphone Android et profiter de certaines de vos applications préférées dans votre véhicule (avec Apple CarPlay ou Android Auto).
Au menu de l’essai du jour, on teste les deux nouvelles motorisations essence FireFly 120ch et 150ch de la Fiat 500X sur un parcours urbain et périurbain, l’occasion d’avoir une idée plus que précise du comportement de ces deux nouveaux moteurs en phase avec les nouvelles normes (Euro 6D temp intégrant les filtres à particule pour moteur essence) et ce dans un test en conditions réelles.
Pour débuter la journée, c’est au volant du nouveau 3 cylindres 120ch associé à la boite mécanique 6 vitesses que l’on commence la traversée de Paris avant de prendre la clé des champs. Si la boite mécanique en plein Paris n’est pas vraiment une réjouissance quand on a gouté au confort des boites automatiques, elle ne souffre d’aucun défaut apparent et tombe bien sous la main avec son pommeau rond, c’est surtout dès que l’on a un peu d’espace devant soi que l’on peut apprécier le côté un peu plus fun de cette association.
Ce petit 3 cylindres 1.0 l turbo de 120ch nous cache une sonorité qui n’est pas désagréable quand on le taquine un peu, bien au contraire, et associé à la boîte mécanique il permet de doser la conduite soit de manière très souple (et silencieuse) soit un peu plus tonique (et sonore) au choix selon l’humeur du conducteur (ou de la conductrice). Bien sûr on consommera toujours un peu plus qu’avec son équivalent en Diesel, mais en revanche on y gagne en confort car le moteur sait se faire oublier, à se demander parfois si le start&stop s’est enclenché ou non à l’arrêt dans le brouhaha de la ville. Moins de couple qu’en diesel, mais un agrément de conduite qui ne vous laissera pas dans les choux, y compris lancé sur l’autoroute, une fois que l’on a dompté les habitudes de ce 3 cylindres, il n’y a plus de surprises.
Si je vous parle de surprises, c’est parce que la seconde partie de la journée nous a fait prendre le volant de la deuxième motorisation essence, un 4 cylindres 1.3 turbo de 150ch associé à une boîte automatique DCT à 6 rapports. Cette dernière a eu quelques réactions plus surprenantes, certainement un défaut de jeunesse qui sera vite corrigé, rien qui ne mérite d’en conclure qu’elle n’est pas une solution intéressante pour ce modèle, mais ces quelques emballements non justifiés tranchent un peu plus avec la matinée passée au volant de la version 120ch.
Cette même boite équipe également le cousin Jeep Renegade, y étant un peu plus à la peine car le modèle Jeep est plus lourd que la Fiat et cela se ressent dans son efficience. Finalement cette association boîte automatique et motorisation 4 cylindres essence invitent plus volontiers à avoir un rythme plus retenu, se fondant dans la masse et s’adaptant parfaitement au trafic. Encore une fois l’agrément du moteur résidera dans sa discrétion, et encore plus sur ce 4 cylindres qui ne poussera pas par ses petites sonorités à appuyer sur la pédale de droite pour le laisser s’exprimer, à la différence de la version 3 cylindres.
Ce test nous ayant conduit du cœur de Paris aux routes de campagne des plaines de la Beauce, avant de nous plonger de nouveau dans l’enfer des bouchons parisiens, permettait d’avoir un bon aperçu des conditions de circulation réelles de ce modèle. Des moteurs à essence moins gourmands que la précédente génération, même si sur notre test nous étions au dessus des 6 et 6.5l/100km communiqués par la marque (vu la circulation dantesque affrontée, rien de surprenant). Après ces kilomètres passés derrière le volant, il en ressort que le point fort de ces nouvelles motorisations FireFly c’est la discrétion de celles-ci dans l’habitacle, ce qui sera un confort non négligeable pour vos trajets quotidiens. Après même si les sièges sont confortables, l’auto reste assez ferme, attention à ne pas penser à tort que les dos d’âne et autres défauts de la chaussée ne seront qu’une formalité.
La Fiat 500X est donc un modèle qui évolue en cohérence avec son temps : look, connectivité, sécurité active, motorisation essence plus efficiente, le tout avec un prix débutant à 18990€ pour une finition Urban équipée du nouveau moteur 3 cylindres 1.0l turbo 120ch et sa boîte mécanique 6 rapports.
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Nul doute que la Fiat 500X a su trouver sa clientèle en Europe, notamment en ville où il ne se passe pas longtemps avant que l’on ne croise ce petit crossover italien au détour d’une rue.
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