Essai Fiat 500 électrique 42 kWh
La nouvelle Fiat 500 devient électrique. L’icône italienne intemporelle suit ainsi la tendance. Nous nous sommes rendus à Turin, sur le toit du Lingotto, pour en prendre le volant.
La nouvelle Fiat 500 devient électrique. L’icône italienne intemporelle suit ainsi la tendance. Nous nous sommes rendus à Turin, sur le toit du Lingotto, pour en prendre le volant.
Comme d’habitude, le constructeur italien nous a conviés sur ses terres pour découvrir sa dernière-née. Après son revival de 2007 et l’indéniable succès qui a suivi, nous nous sommes demandé 13 ans après comment celle-ci pouvait se renouveler. Voici maintenant la réponse devant nos yeux. Et franchement, le résultat nous apparaît plutôt réussi. Les lignes modernes ne trahissent pas le dessin d’origine.
Toutes les formes ont été lissées. Elle gagne même en élégance en devenant un peu moins caricaturale. L’air de famille perdure et les feux inspirent le futur. La calandre se barre de la seule inscription « 500 », sans logo « Fiat ». Elle attire indiscutablement les regards. Nous pensions passer relativement inaperçus dans la circulation turinoise. Ce fut plutôt le Festival de Cannes lors de chaque arrêt.
Avant cela, nous avons d’abord pris le temps de découvrir son intérieur sur le toit du Lingotto, un des emblématiques sites de Fiat sorti de terre en 1923. Les designers ont opéré une véritable révolution. La console centrale s’est simplifiée et élargie. Le grand écran de 10,5 pouces trône en position centrale. Un plus petit s’invite derrière le joli volant deux branches. Les commandes de climatisation sont physiques, et la sélection de marche se fait également par des boutons, en l’absence de levier.
Pas de poignées pour ouvrir les portières de l’intérieur, mais des poussoirs à contacteurs. Il ressort de cet habitacle une réelle impression de montée en gamme par rapport à une 500 thermique. Les cotes supérieures permettent d’être mieux installé à bord aux places avant. La position de conduite se montre moins relative à celle d’une camionnette et cela change carrément la donne. Coté équipements, elle s’inscrit parfaitement dans son siècle. Petit bonus, nous avions un cabriolet, dont la cinématique de toit s’avère identique à l’autre 500.
On aime toujours autant prendre le volant d’une voiture électrique. La petite Italienne ne manque pas de punch, avec un 0 à 50 en 3,1 secondes, ce qui fait d’elle une reine du démarrage au feu vert. Elle fait preuve d’une progressivité appréciable quand on ne joue pas les Fangio des villes. Cela étant on évitera le mode « Range », celui qui optimise la marche pour privilégier l’autonomie.
Pour cela, la voiture décélère fortement lors des phases de ralentissement, au point de se passer de la pédale de frein. Cela manque cependant terriblement de linéarité. Peut-être un coup à prendre. Une grosse portion d’autoroute de notre parcours nous a permis de constater une puissance en phase avec ce type d’axes. On peut atteindre aisément les 140 km/h et un peu plus, ce qui suffit largement pour faire plaisir à la maréchaussée et aux dispositifs de contrôle automatique.
En termes de confort, les larges sièges rendent la vie plus facile. Le centre de gravité très bas et le poids des batteries n’influent pas de façon négative sur son amortissement. Un grief qu’on relève parfois sur certaines voitures électriques. Son lieu de prédilection ? La ville. Turin, qui recèle de petites rues pavées dans son centre historique ont mis en exergue les bonnes qualités de cette 500. Sa direction la fait tourner autour d’elle-même, et son gabarit rend simples les manœuvres de stationnement.
Pour le reste, encore une fois le placement des cellules au plus bas dans la voiture, autorise un comportement agréable aussi quand on quitte la cité. Peut-on en profiter longtemps ? Difficile sur notre court itinéraire de faire des projections. Cela étant, la capacité de la batterie de 42 kWh permet en théorie 300 km au moins, voire plus de 400 en usage exclusivement urbain. Notre consommation laisse penser qu’on peut s’approcher de la première valeur. Mais il faudra passer plus de temps avec elle pour en tirer de véritables conclusions.
La 500 ne perd pas de son chic qui fait d’elle une icône tendance. En devenant électrique, elle s'avère plus facile à utiliser en ville, son terrain de jeu favori. Dans cet environnement, l’autonomie n’est pas une question, sauf si vous faites 400 km par jour... Son chargeur embarqué de 85 kW ouvre la porte aux bornes rapides, avec 80% récupéré en 35 minutes. Comptez 4h15 sur une 11kW pour 100%. En 42 kWh, elle démarre à 24 500 € pour la berline hors bonus. Elle domine par sa capacité de batterie, les petites citadines, et se montre moins onéreuse que la Mini Cooper SE. Et si l’Italienne frappait encore une fois un grand coup ?
+ | ON AIME |
| |
- | ON AIME MOINS |
|
Fiat 500 électrique | |
Prix (à partir de) | 24 500 € |
Prix du modèle essayé | 32 900 € |
Bonus / Malus | - 7 000 € |
Moteur | |
Type et implantation | électrique à aimants permanents |
Cylindrée (cm3) | - |
Puissance (ch/kW) | 118 / 87 |
Couple (Nm) | 220 |
Transmission | |
Roues motrices | av |
Boîte de vitesses | 1 rap + ar |
Châssis | |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 205/45 R17 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 150 |
0 à 100 km/h (s) | 9 |
Consommation | |
Autonomie (km) | 300 à 437 |
CO2 (g/km) | 0 |
Dimensions | |
Longueur (mm) | 3 632 |
Largeur (mm) | 1 683 |
Hauteur (mm) | 1 527 |
Empattement (mm) | 2 322 |
Volume de coffre (l) | 185 |
Poids (kg) | 1 330 |
La nouvelle Fiat 500 devient électrique. L’icône italienne intemporelle suit ainsi la tendance. Nous nous sommes rendus à Turin, sur le toit du Lingotto, pour en prendre le volant.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.