Toyota maintient l’Aygo au catalogue avec une nouvelle génération. Elle devient Aygo X. Cette petite lettre en plus signifie que ses prestations évoluent. La marque reste ainsi sur un marché, que beaucoup de concurrents délaissent.
Zapping Le Blogauto Essai de la Toyota Aygo X de 72ch
Des dimensions en hausse
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Il faut regarder l’arrière de cette nouvelle Aygo X (prononcez Cross) pour voir le lien de parenté avec l’ancienne génération. Les moins initiés ne feront d’ailleurs probablement pas la différence. Elle sautera évidemment aux yeux si l’on met la précédente aux côtés de la nouvelle venue. Globalement l’allure générale change finalement peu.
On notera cependant sa légèrement surélévation et ses arches de roues soulignées par des protections en plastique noir. Cela suffit a lui donné une petite note SUV, une mode qui ne se dément pas. Elle s’avère plus longue, avec 3,70 m et plus haute. L’avant change en revanche radicalement, avec des feux plus volumineux, et un look plus conventionnel.
Des vitres entrebâillantes à l'arrière
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A l’intérieur, on fait face à une belle présentation, assez moderne avec quelques touches de fun. Quelques inserts autour de l’écran, sur le volant ou entourant le levier de vitesses apportent du peps. La dalle, qui a l’air presque surdimensionnée pour une citadine, embarque ce que l’on attend d’une citadine en termes de fonctionnalités.
On se sent plutôt bien installé à l’avant. L’on commence à comprendre que nous sommes dans une petite voiture une fois que l’on passe à l’arrière. La place manque un peu pour deux passagers de grand gabarit. On n’y accède d’ailleurs pas toujours aisément. Le traitement n’a rien de raffiné, avec peu d’habillages sur les portes et des vitres entrebaillantes.
À l'aise en ville
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Au volant, nous réalisons que nous conduisons une auto à peine moins large qu’une Yaris. Les deux modèles partageant la même plateforme, cela paraît donc plutôt logique. Toyota a visé juste en travaillant l’amortissement, pour enjamber confortablement les nombreux ralentisseurs au cœur des villes. Tant mieux, les agglomérations restent son premier terrain de jeu.
On s’attendait à ce que le châssis montre ses limites sur les petites routes. En réalité, on est agacé par bien d’autres choses avant d’être déçu par la plateforme. Son comportement finalement plutôt rigoureux, garde à l’écart les mouvements de caisse. On n’a pas le sentiment de conduire ainsi une voiture inadaptée pour l’environnement au premier virage.
Une cavalerie un peu juste
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Sauf qu’avant ça, on se trouve en fait limité en premier lieu par le petit moteur. Seulement 72 chevaux sous notre capot. Cette cavalerie, on la doit à un moteur 3 cylindres 100% thermique. Elle suffit largement pour décoller d’un feu et atteindre les 50 km/h. On se retrouve toutefois en difficultés pour s’insérer sur les voies rapides. Il faut alors jouer du levier de vitesses et monter haut dans les tours pour se sentir en sécurité.
Du coup on subit finalement assez souvent pas mal les inconvénients d’une insonorisation limitée. Dans un monde où les transmissions automatiques s’imposent de plus en plus, on ne peut que conseiller la CVT, qui rend la vie bien plus douce au quotidien. Pour l’instant on n’attend pas dans l’immédiat de puissance supérieure, ni même d’électrification. Il s’agit de ne pas non plus embêter la star Yaris.
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Pour résumer
Toyota booste les prestations de sa petite citadine avec l’Aygo X. Avec ses dimensions supérieures, elle rend la vie plus facile. Ca se paie, avec des tarifs compris entre 16 000 et 23 000 euros. Néanmoins on s’interroge sur sa pertinence, avec une modeste motorisation dépourvue d’hybridation. Mais elle a le mérite de satisfaire une clientèle qui a de plus en plus de mal à trouver ce qu’elle veut, sur ce segment qui perd des compétiteurs chaque année.