Essai Smart #1 de 272 ch
Smart revient avec une gamme inédite. Nous avons pris le volant du premier modèle de la marque nouvelle version, la #1 (dites « hashtag one »). Vous l’avez déjà compris, il ne s’agit plus d’une mini-puce des villes.
Smart revient avec une gamme inédite. Nous avons pris le volant du premier modèle de la marque nouvelle version, la #1 (dites « hashtag one »). Vous l’avez déjà compris, il ne s’agit plus d’une mini-puce des villes.
La Fortwo fut un modèle iconique pour Smart, qui sortait des chaines d’Hambach en Moselle. Le constructeur, désormais détenu par Mercedes et Geely, a pour ambition de faire de la #1 une électrique premium. Il s’agit d’un SUV 4 portes de 4,27 m, au style futuriste. Pour autant, elle n’a ce je ne sais quoi de Mercedes, notamment à l’arrière avec ce bandeau lumineux rappelant des modèles de Stuttgart.
Avec son allure tout en rondeurs, l’aérodynamique semble plutôt léché. Les poignées amovibles en témoignent. Le toit flottant, intégrant le logo de la maison sur le montant C, apporte une petite touche de chic très citadine. Elle semble c’est vrai un peu haute sur pattes, ce qui devrait lui faciliter plutôt la vie au moment de monter certains trottoirs. En tout cas, elle attire l’attention, si l’on en croit les têtes se retournant sur elle.
A bord, on observe un mobilier design et moderne, assez contemporain. La console semble plus s’inspirer d’un concept-car, que d’un intérieur de voiture traditionnel. L’énorme dalle centrale (12,8 pouces) capte l’attention des plus grands et aussi des plus petits. Ces derniers se battront pour caresser le renard animé dans un coin de l’écran. Il faudra clairement un temps d’adaptation pour en comprendre l’arborescence des menus.
La plupart des boutons finalement se retrouvent sur le volant. Leurs fonctions n’étant pas identifiables au premier regard, là aussi on devra s’y habituer. Il faut ainsi passer par l’écran, puis le volant pour régler les rétroviseurs. On ne le fait pas tous les jours, mais cela se montre également vrai pour bien d’autres fonctions. On adore le toit panoramique. On se sent à l’aise sur la banquette arrière, coulissant sur 13 cm. Comptez sur 313 l de capacité de coffre à l’arrière, et 15 à l’avant sous le capot.
La Smart #1 est propulsée par un moteur synchrone à aimant permanent. La version Barbus en compte deux. Sur la nôtre, il développe 272 chevaux et assure un couple maxi de 343 Nm. De quoi atteindre les 100 km/h en 6,7 secondes, et les 180 en pointe. La batterie Nickel Manganèse Cobalt offre une capacité utile de 62 kWh. Théoriquement, elle assure une autonomie de 400 km. Et si l’on en croit notre projection, on peut s’en rapprocher, si l’on évite l’autoroute. En la matière, elle tiendra aisément la semaine avant de se rapprocher d’une borne.
Il n’y a pas grand-chose à redire sur sa capacité à décoller, et à offrir des reprises énergiques dès que le besoin s’en fait ressentir. En revanche on regrette la gestion de la régénération à trois niveaux, mais excluant une roue-libre. Il s’agit d’un coup à prendre, mais que certains trouvent moins confortable. Rien de bien grave, mais il faut du temps pour s’y faire. La pédale de frein, comme souvent en électrique, a une consistance parfois aléatoire.
Côté recharge, comptez sur moins de 30 minutes pour passer de 20 à 80%. En AC, c’est assez rare, elle accepte jusqu’à 22 kW de puissance. Elle réclame un peu plus de 40 000 euros, et s’avère déjà bien équipée. Un niveau qui la classe effectivement plutôt dans la catégorie des électriques premiums. Jusqu’au 15 décembre, toutes les versions bénéficient du bonus de 5 000 euros, à l’exception de la Brabus. Son score environnemental pour l’instant inconnu, pourrait avoir une incidence sur son éligibilité à l’aide gouvernementale.
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