Style extérieur
Question design, on va la faire plutôt courte, car jusqu’au montant B, rien ne change. Elle garde donc son regard technologique souligné par des bandes de leds, une véritable signature lumineuse qui marque l’identité de la nouvelle Mégane sortie l’an passée. Avec ses habits de GT, elle gagne une calandre à la grille façon « nid d’abeille » et une base de bouclier ajourée, encadrée de deux moustaches grises enveloppant les clignotants. L’Estate s’allonge de quelques 27 cm qui font beaucoup de différence. L’empattement également en gagne 4, et ce n’est pas pour rien on le verra. Les montants arrière noirs donnent une impression de toit flottant, alors que des barres en aluminium font leur apparition. Le coffre de malle pentu dynamise un peu l’ensemble, alors que les feux reprennent le même design que ceux de la berline. En revanche, elle n’hérite pas de ses deux canules d’échappement, et on se demande bien pourquoi. Il paraît toujours difficile de parler de beaux breaks, mais celui-ci n’est pas à classer dans les plus disgracieux.
Style intérieur et équipement
A l’intérieur, il n’y a donc, comme on l’attendait, pas véritablement de surprise. Il s’agit bien évidemment strictement du même que la Mégane, donc avec ses qualités et ses griefs. Même tablette tactile, mêmes équipements, même finition en hausse par rapport à sa devancière. La position de conduite est au poil, on se sent donc bien à bord à l’avant. Toutefois, les choses évoluent aux places arrières, avec un dossier de banquette moins vertical, qui ajouté au gain de place aux jambes rend le confort des passagers bien plus agréable. On insiste, on a vraiment de l’espace à l’arrière. Du coup, on se voit aligner les kilomètres sans peine assis derrière. Du côté de la soute, c’est le jour et la nuit comparativement à sa devancière. De 580 à presque 1700 litres une fois les assises rabattues. Plancher plat évidemment. Autant dire qu’on peut en charger des choses, et normalement on peut faciliter le transport d’un objet long en couchant le dossier du passager avant… mais pas sur la GT avec ses appui-têtes intégrés. Parfait pour le commercial qui vend des montres, moins pour celui qui s’occupe des horloges franc-comtoises.
Sur la route
Sur la route, on s’éclate comme c’était le cas avec la berline. Cela apparaît moins évident sur les grandes Talisman et Espace, mais le 4 Control c’est l’arme de séduction de cette Mégane GT. En sélectionnant le mode le plus rigoureux de l’amortissement piloté, c’est le régal assuré. Elle enroule les petits tournants de notre parcours sans coup férir, et nous fait rire dans les rond-points. La stabilité qui nous laisserait presque pantois tant elle est exemplaire dans les longues courbes, étrangement nous frustre… Pourquoi ? Parce que là on se dit que 205 chevaux, c’est peu. On en veut plus, pour passer encore plus vite qu’on a pu le faire. Mais, en vérité, la cavalerie suffit largement. Elle entraîne à des vitesses répréhensibles sans problème, et permet des reprises comme on l’attend d’une voiture de cette puissance. La boite automatique EDC lisse les rapports et se laisse docilement mener en mode tout automatique sans se tromper. On regrette simplement quelques hésitations quand on décide de prendre la main sur sa gestion. Tout ça, elle fait sans rogner sur le confort, et offre donc ainsi l’un des meilleurs compromis du marché. Bon on aimerait peut-être un bruit un peu plus flatteur à l’échappement cela étant, plutôt qu’un bruit artificiel dans les haut-parleurs qui nous amuse bien cinq minutes, mais c’est tout. Enfin sur notre parcours vallonné, pour faire court la question des freins ne s’est tout simplement pas posée, il n’y a donc rien à dire là-dessus.
Tarif et conclusion
Comme pour la Mégane GT berline, malgré ses qualités… on pense seulement à deux autres lettres synonyme de sportivité exacerbée chez Renault. On compte les longs mois qui nous séparent de la future RS ! Quant au professionnel, il l’adorera, mais il la réclamera en Diesel. L’affaire est entendue, car ce sera le cas à la rentrée. Pour l’instant, c’est 32 800 € pour celle-ci, en rappelant que la gamme démarre à 19 900 €.
Crédit photos : le blog auto
+ | Châssis 4 Control |
Places arrières accueillantes |
Coffre dans la moyenne supérieure |
- | Boîte EDC seulement |
Badge Renault Sport mais sonorité quelconque (ou artificielle) |
Renault Mégane Estate GT 205 EDC |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne |
Cylindrée (cm3) | 1616 |
Puissance (kW/ch) | 151/205 à 6000 |
Couple (Nm) | 280 à 2400 |
Transmission |
Roues motrices | Avant |
Boîte de vitesses | Automatique EDC à double embrayage et 7 rapports |
Châssis |
Suspension avant | NC |
Suspension arrière | NC |
Freins | Disques ventilés AV/ Disques arrière |
Jantes et pneus | 225/40 R18 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 230 |
0 à 100 km/h (s) | 7,4 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) | 7,8 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 4,9 |
Cycle mixte (l/100 km) | 6 |
CO2 (g/km) | 134 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4626 |
Largeur (mm) | 1814 |
Hauteur (mm) | 1457 |
Empattement (mm) | 2712 |
Volume de coffre (l) | 521 → 1504 |
Réservoir (l) | 60 |
Masse à vide (kg) | 1430 |