[VIDÉO] Il garde le nom, mais change de concept. La nouveau Renault Espace débarque, et il n’a plus grand-chose à voir avec ses illustres prédécesseurs. Ce virage à 180 degrés a-t-il du sens? On vous donne quelques éléments de réponse.
Zapping Le Blogauto Essai du Renault Espace - 200 chevaux
Un Austral rallongé?
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Vous l’avez tout de suite remarqué, l’Espace de 6ème génération partage quasiment tout avec l’Austral. Et cela surprend, car dans l’histoire, ce modèle familial faisait toujours cavalier seul dans le catalogue, en se distinguant très nettement des autres Renault. Il grandit de 21 centimètres et cela se voit à peine. Il faut s’attarder sur la partie arrière plus verticale pour s’en rendre compte.
Pour le reste, il se différencie par le badge à l’arrière permettant de l’identifier. D’une certaine façon, il vient intéresser une clientèle ayant besoin de place ou d’assises supplémentaires, sans l'effrayer avec un dessin que l’on apprécierait moins. Le choix d’un SUV pour remplacer l’Espace l’inscrit dans l’air du temps, ce que certains regretteront.
Un Espace moins modulable
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A l’intérieur, vous vous en doutez, nous retrouvons l’ambiance de l’Austral. Toutefois l’énorme toit vitré qui ne s’ouvre pas, renforce la sensation… d’espace. Renault a boosté le bien-être à bord, avec au second rang des petits coussins sur les appui-têtes. Clairement, ce petit détail rend le voyage encore plus agréable. Les assises ne sont plus individuelles. Dommage pour la modularité, mais tant mieux pour le confort.
Les 6ème et 7ème places serviront seulement à de petits gabarits. On aurait aimé une meilleure accessibilité, mais elles ont le mérite d’exister et permettront de ramener les petits copains des enfants chez eux ou au foot. Côté coffre, comptez minimum sur 477 litres ou plus suivant l’avancement de la banquette coulissante. Les technologies sont reprises de l’Austral, avec toutefois des applications propres à l’Espace pour le divertissement.
Une seule motorisation de 200 ch disponible
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Sous la capot, le grand SUV de Renault n’emportera que la motorisation E-Tech de 200 chevaux. On aime ce bloc hybride en ville, où l’on peut forcer la marche électrique. Mais le mieux reste encore de le laisser faire sa vie, sans se soucier de quoi que ce soit. Suivant l’allure et le rythme que l’on impose, la voiture veille à être la plus sobre possible. Dans les rues de Porto, ce moteur rend la conduite fluide.
Si le besoin de puissance se fait soudainement ressentir, malheureusement l’appui franc sur l’accélérateur s’accompagnera d’un à-coup parasite. Rien de rédhibitoire, n’importe quelle autre voiture thermique ne ferait pas mieux. En revanche, ses hésitations sont plus dérangeantes sur route, où l’Espace semble indécis parfois entre deux rapports. Les consommations s’approche des 7 litres, mais diminuent en ville.
La magie du 4Control
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Pour rendre ce grand SUV un peu plus agile, Renault l’a équipé du système 4Control, les 4 roues directrices. Cela l’aide surtout finalement en agglomération, un territoire normalement hostile aux voitures d’un si grand gabarit. Sur la route, ce que cet artifice lui apporte apparait de manière moins évidente, même si cela sert sa stabilité dans les courbes les plus rapides. Car l’air de rien, les 200 chevaux offrent de la performance.
Avec le mode Sport, toute sa puissance s’exprime, mais malheureusement la boite automatique mériterait d’être plus à la hauteur. Les reprises s’avèrent suffisamment énergiques pour nous dispenser de réfléchir au meilleur rapport à engager suivant les situations de conduite. Le compromis choisi pour le chassis se montre d’un bon niveau, avec un bel équilibre grâce aux suspensions arrière multibras, sans sacrifier vraiment le confort.
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Pour résumer
Au final, on se sent mieux à 5 qu’à 7. En devenant SUV, l’Espace colle mieux au visage du marché. Il vient aussi embêter ses concurrents pas toujours hybride, qui n’étaient pas menacés jusqu’ici par Renault sur ce segment particulier. Le potentiel de ventes est important, avec des tarifs plutôt bien placés, à moins de 50 000 euros.