Le marché des citadines s’apprête à vivre sa révolution, avec la multiplication de voitures électriques. Certaines sont déjà des icônes avant même leur commercialisation, comme la Renault R5. En attendant de conduire la nouveauté tricolore, nous avons pris le volant de sa rivale désignée, la Mini Cooper SE.
Zapping Le Blogauto Essai de la Volkswagen ID3 (2023)
Une Mini au style futuriste
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Concept car ou vraie voiture?
Avant que vous ne posiez la question, la nouvelle Mini Cooper SE électrique sort pour le moment d’une usine chinoise. Toutefois le site historique d’Oxford la produira également à partir de 2026. Le look de cette Mini se distingue néanmoins de celui de ses homologues thermiques. Ça ne vous saute peut-être pas aux yeux au premier abord, mais notre modèle n’a pas les petites extensions d’ailes des versions essence et dispose de poignées affleurantes exclusives.
Elle a donc une ligne encore plus pure, ce qui lui confère une certaine fluidité. Il faut dire que pour servir l’autonomie, une carrosserie lisse facilite l’aéro de la voiture. Les signes essentiels sont bien là: phares ronds, bouille rondouillarde, toit flottant. Toutefois à l’arrière les feux sont désormais de forme triangulaire. Leur technologie full led permet de personnaliser la signature lumineuse. Il faut bien l’avouer, elle a l’air carrément futuriste face à l’ancienne génération.
Ecran central de 24 cm de diamètre
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Comme dans le Countryman, on peut faire "scratcher" sur l'écran.
A bord, le minimalisme semble avoir guidé les designers. Soyez rassurés, il ne manque que rien. Cette impression de planche de bord dépouillée, nous l’avions découverte déjà dans le Countryman que nous avions essayé il a quelques mois. On apprécie les matières en tissu, plus chaleureuses. Tout s’articule autour de l’extraordinaire écran en forme de grand disque (24 cm de diamètre). On trouve juste quelques commandes physiques en-dessous pour démarrer, gérer les modes, la boite et le son en plus d’accès direct pour les dégivrages.
Avant même de rouler, on se sent plutôt bien dans cette voiture de 3,86 m. Tout d’abord on se sent rassuré pour la lecture de la vitesse, avec l’afficheur tête haute, compte tenu de l’absence de compteurs derrière le volant. Cette nouvelle Mini Cooper SE en a dans le ventre, grâce à son moteur synchrone a aimants permanent de 218 chevaux. Le fort couple de 330 Nm disponible immédiatement donne un bon sentiment de puissance.
Autonomie confortable pour une citadine
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Une demi-heure pour déjeuner, c'est plus de temps qu'il n'en faut...
Son silence de fonctionnement se révèle comme l’un de ses meilleurs atouts, en conduite normale. La consommation en ville n’est pas un problème, comme toutes les bonnes électriques d’aujourd’hui. Avec moins de 15 kWh aux 100 kilomètres, on peut très largement tenir la semaine sur son parcours domicile-travail sans avoir besoin de penser à la recharge. Notre itinéraire plutôt routier vers le Touquet depuis Paris, soit environ 250 km, aurait pu se faire d’une traite (407 km WLTP), en évitant autant que possible l’autoroute. On a tout de même charger le temps du déjeuner, pour pouvoir prolonger le plaisir en tournant dans la région à l’arrivée.
Avec une autonomie remontée à plus de 200 km, il faut bien admettre que même avec une électrique de taille modeste, il n’est plus compliqué aujourd’hui de partir en weekend. La Mini Cooper SE reprend de l’ancienne génération un amortissement plutôt ferme, qui percute sur les revêtements les plus déformés. Les habitués des Mini ne seront donc pas dépaysés. Elle fait preuve cela étant d’un bon comportement, compte tenu de sa conception assurant un centre de gravité bas et bien placé.
Un peu lourde, mais tout de même agile
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On va vite l'essayer avec un "S" rouge...
L’esprit gros karting est là, mais le poids malgré tout nuit un peu à l’agilité, même si l’on prend du plaisir au volant. On aurait d’ailleurs aimé une direction plus consistante. Les différentes « expériences » Timeless ou Go Kart changent l’ambiance à bord avec des graphiques, des sons et une réactivité de la voiture différents notamment. On regrette d’ailleurs de ne pas pouvoir agir sur la régénération de façon plus directe, sans devoir passer par des menus. Si des palettes sont inutiles pour passer des vitesses dans une électrique, en revanche c’est génial pour gérer la force de la récupération. Dommage de ne pas en disposer ici.
La Mini Cooper SE 2024 correspond plutôt à ce que l’on attendait d’une citadine électrique de la maison. Un accès pas si aisé à l’arrière, un petit coffre de 211 litres, un amortissement plutôt dur, clairement les fans ne seront pas surpris. Etrangement, le côté rétro à l’intérieur assez réussi jusqu’ici, a quasiment disparu et on peut le regretter. Elle garde son chic, mais est devenue bien plus moderne dans l’esprit.
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Pour résumer
Elle garde son chic, mais est devenue bien plus moderne dans l’esprit. En France, le second marché dans le monde pour les Mini électriques, la petite dernière réclamera au moins 38 000 €. Comptez même plus de 40 000 pour notre modèle d’essai. Mais le constructeur l’admet, le plus gros des ventes se fait sur des contrats de loyers. Quant à nous, on a envie maintenant de gouter à la thermique!