Essai Mercedes EQB 350 4Matic
Mercedes compte désormais plusieurs modèles « EQ » désignant les électriques du catalogue. L’EQB accompagne ainsi les EQC, EQS, EQE et EQA. Sauf que ce SUV compact apporte une spécificité, ses 7 places.
Mercedes compte désormais plusieurs modèles « EQ » désignant les électriques du catalogue. L’EQB accompagne ainsi les EQC, EQS, EQE et EQA. Sauf que ce SUV compact apporte une spécificité, ses 7 places.
Qu’est-ce qui différencie un EQB d’un GLB ? Vous avez la réponse sous les yeux… c’est à dire pas grand-chose. Les observateurs les plus avertis remarqueront cependant la calandre fermée associée à des phares spécifiques. Le profil paraît inchangé, à l’exception des jantes et d’un badge identifiant la nature de sa motorisation.
En revanche il se distingue nettement à l’arrière avec les feux reliés par un bandeau illuminé la nuit. Le bouclier évolue aussi avec l’intégration d’un diffuseur purement esthétique. On vous laisse juger de l’élégance de ses changements mineurs sur la plastique de cet EQB par rapport au GLB. De notre côté, nous avons tranché, nous préférons le second.
A l’intérieur, les différences s’avèrent encore moins notables. On se retrouve tout simplement dans un GLB, avec les informations sur l’instrumentation spécifiques à la propulsion électrique. Nous voyons donc la consommation électrique, l’autonomie, les flux d’énergies etc. Mais le reste des équipements s’avère identique. ADAS sophistiqués, hyperconnectivité, il ne manque rien.
La force de cet EQB réside dans sa capacité à emmener deux personnes supplémentaires. Car contrairement au GLB, le nouveau venu embarque aussi le poids des lourdes batteries. Compte tenu de leur emplacement, le constructeur a réussi la prouesse de garder suffisamment de place à l’arrière pour maintenir du coffre et la place pour les deux assises surélevées. Elles suffisent pour deux personnes d’1’70 m et pas trop longtemps…
Notre version 350 4 Matic s’équipe de deux moteurs. Il existe une version plus modeste à simple moteur baptisé 250. L’ensemble développe la bagatelle de 292 chevaux. Cela lui permet ainsi des performances pour le moins honorables, avec un 0 à 100 km/h exécuté en moins de 7 secondes. Les accélérations et les reprises sont ainsi de simples formalités.
En outre la transmission intégrale rassure en permanence sur la motricité qui n’est jamais une question. On peut rouler évidemment de manière paisible, ce qu’on adore faire en voiture électrique où l’ambiance zen règne. Toutefois, les plus pressés peuvent mettre du rythme, avec une cavalerie et une réactivité qui le permettent. On peut passer du bon temps au volant de cet EQB, du moment qu’on essaie pas de faire du rallye.
Le confort, toujours royal dans une Mercedes de ce segment, assure ainsi un voyage dans un bien-être absolu. Sauf que l’on ne roulera de toute façon pas trop longtemps. On peut repousser en partie l’échéance grace à l’excellente régénération réglable via les palettes, allant du ralentissement sensible à la totale roue-libre. Toutefois, avec une batterie à la capacité nette de 66,5 kWh, on s’imagine selon nos projections, dépasser à peine les 300 km.
A noter que notre itinéraire, nous l’avons parcouru à un train de sénateur très en retard. Cette autonomie relativement quelconque dans son contexte de concurrence, suffit toutefois très largement pour rallier la côte par l’autoroute avec un écart entre deux bornes rapides ne dépassant jamais les 200 kilomètres. Sur les plus rapides, on peut recharger à 80% en moins de 40 minutes.
On aime |
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On aime moins |
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Le Mercedes EQB vient combler un manque, avec un SUV compact et familial de 7 places à propulsion électrique. Il n’a pour le moment tout simplement pas de concurrence. Toutefois, avec cette plateforme mixte servant aussi pour les déclinaisons thermiques, le constructeur n’a pas pu optimiser au maximum l’EQB. D’où son autonomie un poil courte pour l’imaginer sans arrière-pensées en voiture principale. Les prix débutent à 54 700 €...
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