Le Lexus UX300h tient le rôle de bestseller pour la marque en France, avec 10 500 exemplaires écoulés depuis 2018. Ce modèle, vendu pour 64% à des professionnels, renforce notamment l’une de ses principales qualités, sa motorisation hybride. Nous l’avons essayé sur les routes de Gironde.
Au chapitre du look, Lexus n’a rien touché à son UX 300h. Il faut noter que le constructeur profite de cette version mise à jour techniquement, pour donner un nouveau visage à la gamme de son petit SUV du segment C. Cette version full hybrid remplace la 250h, et sera la seule alternative à la full électrique UX 300e.
Quand on regarde le visage du marché, on constate que les concurrents de ce type sont finalement assez rares. La plupart du temps, les Allemands aux cotes proches ont fait le choix du fil à la patte, plus lourds et moins efficaces au moment d’aligner les kilomètres pour un long trajet. Le choix de la marque nippone semble plus pertinent sur le papier pour un gros rouleur.
Dans le même temps, Lexus a ajouté quelques nouveautés dans son habitacle. Tout d’abord, on découvre une fois encore à quel point la marque se fait avantageusement remarquer par la qualité de finition de ces intérieurs. Pas trop de fioritures ici dans le design de la planche de bord, avec des lignes simples, facilitant la lecture de l’instrumentation et l’utilisation des commandes.
On ne peut pas passer à côté de l’écran géant tactile de 12,3 pouces tourné vers le conducteur. Il permet ainsi de se passer de la molette de navigation d’un autre temps. Pour le reste, l’écran derrière le volant est assorti d’un affichage projeté sur le pare-brise. Toutes les technologies connectées sont de la partie, comme une clé dématérialisée. L’espace demeure réduit sur la banquette et le coffre aussi modeste avec seulement 283 litres en 4X4 (320 en 2X4).
On se sent plutôt bien dans cet UX 300h. La voiture repose sur une plateforme faisant preuve d’un excellent confort, comme on peut l’attendre d’une voiture à vocation routière pour sa clientèle essentiellement professionnelle. Même sur les routes dégradées, le petit SUV avale les irrégularités du bitume et les pavés citadins sans faire souffrir les occupants.
En outre, on apprécie d’autant plus sa conduite, grâce à une tenue de cap rigoureuse. Les mouvements de caisse très bien contenus et la direction consistante offrent un plaisir que l’on ne soupçonnait pas forcément. En réalité, on se voyait plutôt mener à allure de sénateur cette voiture que l’on imaginait plus molle sur ses appuis.
Mais le clou du spectacle, on le doit bien entendu à cette motorisation hybride de cinquième génération déjà utilisée par Toyota. Elle se compose d’un moteur 2.0 Atkinson de 152 ch, couplé à deux moteurs électriques alimentés par une batterie Li-ion plus costaude. Puissance globale: 199 ch, soit 15 de plus qu’auparavant. Les performances sont honorables, avec un 0 à 100 atteint en 8 s. Toutefois, le sentiment de puissance n’apparait pas si évident.
Pas d’inquiétude pour autant, il s’en sort bien dans toutes les situations, grâce au boost de l’électrique. Mais quand on sollicite la cavalerie, il faut tout de même reconnaitre que la CVT donne de la voix, même si le phénomène d’emballement a été largement atténué. A allure normale, la bonne isolation phonique renforce le sentiment de quiétude à bord. Côté conso, on a noté un impressionnant 5,5 l dans des conditions très défavorables.
Avec cette motorisation revisitée et ces nouveaux équipements, l’UX 300h hausse son niveau de jeu. Il limite son malus qui n’atteint que quelques centaines d’euros suivant les versions. Les prix vont de 42 990 € à 60 890 €. La finition la plus vendue sera sans doute la « Luxe » à 49 290 €. Ce C-SUV placé entre le LBX et le NX, Lexus prévoit d’en vendre environ 1 300 par an chez nous. Il s’agit clairement de l’une des meilleures alternatives premiums du segment pour aller loin, avec une sobriété assurée en ville comme sur route.
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