Style extérieur

Tout comme le grand Santa Fe, le Tucson affiche une plastique aguicheuse, et bien plus séduisante que le premier du nom ou l’IX35. La large calandre massive chromée associé à des feux effilés fait montre d'une certaine élégance qui le rend sympathique et dynamique. Il arbore ce qu’il faut de muscle pour rassurer, sans tomber dans la caricature. Au concours de beauté face à ses camarades plus établis, le nouveau venu n’a pas à rougir. L’arrière et son dessin de coffre fuyant se termine sur un bouclier intégrant une double sortie d’échappement qui participe à l’allure sportive, surtout avec les grosses jantes.

Style intérieur et équipement

A l’intérieur, la présentation plutôt simple manque de chic même en haut de gamme, la faute à un dessin de planche trop classique. Rien de rédhibitoire au premier abord concernant la finition, malgré une qualité quelconque quand ce n’est pas moussé. L’assemblage apparaît a priori bien fait, sans bruit particulier de mobilier à l’usage. On ne se sent pas mal à l’aise à bord, dans des sièges confortables même s’ils mériteraient à l’avant d’être un peu plus enveloppants. A l’arrière non plus d’ailleurs, où les occupants se sentiront mieux installés que dans la plupart des concurrents dont l'incontournable Qashqai, grâce à une meilleure habitabilité. Comme souvent, il faut en revanche tricher au jeu de la courte paille pour ne pas se retrouver sur la place du milieu de la banquette. Le coffre de 513 litres en partie compartimenté dans le logement de roue de secours absente convient largement dans la plupart des situations. En terme d’équipements il ne manque rien, que ce soit pour la connectivité ou les aides à la conduite. On s’épargnera dont l’énumération de ceux-ci, puisque le Tucson n’en a pas un de plus ni de moins qu’un autre.

Motorisation

Sous le capot, le 2.0 Diesel CRDi de 136 ch sait parfaitement se faire oublier. Un bon point pour un véhicule appelé à avaler les kilomètres. Globalement le silence de fonctionnement à bord se montre assez remarquable. En revanche, malgré sa puissance, on a la sensation étrange de manquer de quelques chevaux. Cela se ressent sensiblement dans les reprises également qui manquent un peu d’énergie, malgré le gros couple de 373 Nm. Au chapitre des consommations, on ne peut que comme dans 99,9% des cas, remettre en cause les chiffres de la fiche technique et s’en remettre à notre expérience. Ainsi le chiffre oscillant entre 8 et 9 sur un parcours vraiment mixte ne le place pas comme le champion de sa catégorie certes, mais on fait pire. Au volant, le dynamisme se montre pour le moins modéré, et c’est tant mieux car la voiture ne donne pas envie de se bousculer. La direction normalement dispose d’un mode « Sport », mais celui-ci n’apporte vraiment pas grand chose. Dans le même but de ne brutaliser personne, la boite aux rapports assez allongés pousse définitivement à la retenue.

Tarif et conclusion

Le nouveau Hyundai Tucson s’avère comme l’un des plus confortables SUV compacts de route pour faire de longues liaisons autoroutières sans trop se fatiguer, même si un Kadjar fait mieux au chapitre du compromis confort/dyamisme. Toutefois, le Tucson ne se démarque pas tant que ça au niveau des tarifs. Il démarre à 29 450 euros avec ce moteur (25 250 euros pour le 115 ch) avec pas mal d’équipements mais sans le GPS. Et cela peut carrément monter à 35 550 euros dans la finition la plus haute, qui franchement n’apporte rien véritablement en termes d’équipements que le plus cher des Qashqai par exemple.

Crédit images : Hyundai