Le Ford Explorer devient électrique, et change du sol au plafond en passant par la cave et sans oublier le grenier. Les plus informés d’entre vous le savent déjà, il partage sa plateforme avec la MEB du groupe VW, y compris moteurs et batteries. Nous l’avons essayé dans le Finistère.
Zapping Le Blogauto Essai de l'Abarth 500E
Un Explorer très différent du précédent
Lancer le diaporama essai Ford explorer+20
Credit Photo - Un conseil d'ami, n'allez pas trop explorer les plages à marée basse en voiture...
Le rendez-vous était pris à la pointe bretonne, à seulement 7 666 kilomètres de New York. Nous découvrons donc ce nouvel Explorer, qui n’a absolument rien à voir avec l’énorme SUV PHEV que nous connaissions jusqu’ici. Il est assemblé en Allemagne, mais dans l’usine Ford de Cologne, où sont acheminés les éléments achetés à VAG. Mais disons le tout de suite, on ne le confondra jamais avec un Volkswagen ID.4, son cousin le plus proche.
Côté look, il parait bien plus imposant qu’il n’y parait. Avec son capot très haut et vertical, il semble assez massif. En fait ce n’est pas vraiment le cas, avec une longueur de 4,46 m et une largeur de 1,87 m. Son arrière lui aussi très en hauteur donne l’illusion d’une grande auto. Ford a joué sa propre partition côté design, et la fluidité des lignes lui donne une belle allure. Mais comme toujours, il s’agit d’une question de goût.
La touche Ford bien présente à bord
Lancer le diaporama essai Ford explorer+20
Credit Photo - Derrière la tablette se trouve un logement "secret". Ne le dites à personne...
A bord, là aussi il apparait assez difficile, voire impossible pour un non-initié de voir le lien avec Volkswagen. On retrouve quand même quelques détails, avec les mêmes défauts ergonomiques malheureusement pour les lève-vitres. On pinaille, mais pour le reste, le constructeur américain a absolument tout fait lui même. Le design de la planche de bord parait moderne, et intègre une énorme dalle verticale, qui coulisse pour dévoiler un profond logement. On peut à sa guise le bouger suivant les reflets.
L’ensemble apparait plutôt moderne et de bonne qualité, même si les plus observateurs remarqueront quelques détails de finition. En tout cas, côté équipements il ne manque absolument rien, que ce soit pour le multimédia comme pour les ADAS. Il y a beaucoup de place à l’avant comme à l’arrière, et le coffre cube 470 litres. En vérité, l’intérieur ne semble pas spécialement plus cheap que celui de ses concurrents du groupe avec lequel il partage ses dessous.
Un silence remarquable
Lancer le diaporama essai Ford explorer+20
Credit Photo - Oui, on peut faire la table sur ce capot très horizontal.
Ce que l’on apprécie de lui en premier lieu une fois sur la route, réside dans sa très bonne insonorisation. Cela joue grandement dans le ressenti de confort général, par ailleurs très bon quand on voyage. En revanche on remarque quelques trépidations à basse vitesse, qu’il faut parfois même un peu anticiper à la longue à l’approche des ralentisseurs les plus abrupts. Le coupable se cache peut-être dans les jantes de dimensions généreuses de notre version haut de gamme.
On ne peut en tout cas absolument pas lui reprocher un comportement routier hasardeux, puisqu’il est plutôt rigoureux. Il offre une tenue de cap de premier ordre pour une voiture aussi lourde. Elle ne pèse pas moins de 2 tonnes. Le mode Sport n’agit pas sur les suspensions, mais sur la gestion de la direction et la réactivité du moteur. La voiture est donc naturellement dynamique côté châssis. Au volant, comme en tant que passager, la vie n’apparait pas trop désagréable, avec encore une fois une insonorisation qui apporte une quiétude qui fait la différence.
Une puissance généreuse
Lancer le diaporama essai Ford explorer+20
Credit Photo - On a vérifié, les phares fonctionnent plutôt bien.
La version Extended Range de notre modèle d’essai était motorisée par un bloc de 286 chevaux, alimenté par une batterie de 77 kWh. L’autonomie annoncée de 602 km selon le protocole WLTP parait très optimiste, mais l’exercice de la projection est toujours un peu délicat sur un parcours aussi court. En tout cas, il ne manque absolument pas de punch, avec un 0 à 100 km/h d’à peine 6 secondes et des reprises particulièrement canons.
Il ne craint absolument rien, et presque personne quand il s’agit de doubler ou de s’extirper de n’importe quelle situation de conduite. Cette propulsion peut compter sur une électronique qui veille au grain pour limiter les difficultés d’un train arrière disposant d’autant de puissance. Néanmoins on regrettera une régénération dont on ne peut gérer la force qu’avec un mode B. Dommage, on aurait préféré plusieurs niveaux de frein moteur, un détail bien appréciable sur les électriques appelées à voyager.
Vous cherchez un véhicule d'occasion ?
Retrouvez des milliers d’annonces sélectionnées pour vous aider à trouver le bon véhicule d’occasion.
Podcast Men Life
Pour résumer
L’Explorer amène Ford sur un marché qui devrait capter au fur et à mesure des années la clientèle familiale àcherchant remplacer son SUV thermique. Le constructeur s’est facilité la vie et gagne du temps en se fournissant chez VAG. Les tarifs vont de 43 900 à 53 900 € hors packs, ce qui en 2024 permet à certaines versions de bénéficier du bonus écologique de 4 000 €.