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Essai BMW Série 3 Active Hybrid 330e 1+1
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Définitivement, berline allemande ne rime plus depuis longtemps avec chevaux et pollution. Et au cas où on ne l’aurait pas compris, l’hybride se démocratise et se veut de plus en plus accessible. C’est le cas de cette nouvelle BMW 330e (prononcer « i »), qui avec sa propulsion electro-essence, allie le meilleur du premium, sans rogner sur la puissance et en limitant ses émissions.
Style extérieur
Pas de traits bleus ou de logos verts, on ne distinguera pas une 330e d’une Série 3 classique. En fait, personne ou presque ne peut se douter que derrière ces feux à leds, ce bouclier sportif ou cette double sortie d’échappements se cache une motorisation hybride. A vrai dire, il faut regarder à l’avant gauche pour repérer une trappe pas comme les autres ! Vous pourrez toujours essayer d’y brancher le pistolet vert, cela ne fonctionnera pas. Blague à part, celle-ci cache la prise où l’on viendra brancher le fil pour recharger la batterie, et ainsi jouir de la confortable autonomie en mode électrique.
Style intérieur et équipement
A l’intérieur, c’est la même chose, il n’y a rien qui diffère. Pas de logo, ni même de diagramme sur les compteurs qui compte les arbres. Nous sommes ni plus ni moins dans une Série 3 parfaitement classique. On se sent bien à bord de cet écrin, assis dans nos sièges en cuir, faisant face à une planche de bord aux matériaux respirant la qualité. Si certains préféreront le dessin de planche de bord d’une Classe C ou d’une A4, la finition de cette BMW s’avère remarquable. Les meilleurs observateurs auront remarqué le bouton « edrive » au bas du sélecteur de la boîte automatique, pour forcer la marche électrique.
Châssis et motorisation
Une fois la clé tournée, on tend l’oreille, mais le 4 cylindres turbo de 184 ch reste endormi. On démarre alors sur un filet de gaz, dans un silence complet et en douceur. Dans l’environnement de ce grand domaine près de Massignac qui nous sert de décor, où la circulation des engins à moteurs est bannie, on ne fait pas tâche. En mode zéro emission, on peut accélérer franchement, sans craindre de voir le thermique se réveiller et perturber le sommeil de la faune locale. Ce bonheur, on peut le vivre pendant une trentaine de km dans notre réalité, et ce jusqu’à 120 km/h. Réellement bluffant ! Largement de quoi faire son trajet domicile travail pour la plupart d’entre nous. Il suffit de 3 heures de charge à l’arrivée et le manège recommence.
Sur la route
Le reste du temps, il suffit de laisser la voiture travailler, qui gère parfaitement toute seul le meilleur moment pour gérer les phases où elle fait intervenir le moteur thermique. On ressent certes à l’oreille quand celui-ci se voit sollicité, mais en revanche cela s’avère imperceptible en termes de sensations quand elle passe de l’un à l’autre. Pas de vibrations parasites particulières, ou d’à-coups pénibles. On la conduit de manière parfaitement conventionnelle, sans se soucier de quoique ce soit. On constate alors, que peu importe finalement le style de conduite adopté, il nous apparaît difficile d’atteindre un chiffre de consommation au-delà des 7 litres, sur 100 vrais kilomètres. Sauf si on utilise le mode Save, qui préserve la charge, et fait gagner aussi un peu en autonomie électrique.
Evidemment cela à un revers, avec notamment un coffre sensiblement réduit à cause du pack de batteries dans le coffre. On pouvait aussi s’inquiéter de son comportement sur la route, mais en vérité il n’en est rien. La Série 3 garde son agilité. Sa direction demeure un modèle de précision, et son caractère de propulsion continue d’en faire une voiture plaisante à conduire. Dans le mode le plus extrême qui marie la puissance du moteur thermique aux 88 ch de l’électrique, elle gagne même en dynamisme. Sa boite automatique à 8 rapports, fait parfaitement son job. Encore une fois on conduit normalement même en haussant le rythme, et on ne sent pas l’influence de l’électrique mais juste une voiture puissante. Elle s’avère d’une polyvalence redoutable, tout en maitrisant sa consommation, sans spécialement adopter une conduite verte.
Tarif et conclusion
En outre, les tarifs n’ont rien de rédhibitoire, puisqu’il faut compter bonus déduit, quelque 46 000 euros pour se l’offrir. A ce prix là, on a même déjà droit à quelques équipements qui n’en font pas une voiture dépouillée. La fiscalité avantageuse peut la rendre aussi très attirante pour les professionnels. Voilà qui pourrait nous aider à progressivement nous éloigner du tout diesel, sans perdre quelque chose en passant.
Crédit photos : le blog auto
+ | Ecologie non voyante |
Qualité de la chaîne hybride | |
Conduite conventionnelle | |
- | Capacité du coffre réduite |
BMW Série 3 Active Hybrid 330e | |
Moteur | |
Type et implantation | quatre cylindres turbo essence + moteur électrique |
Cylindrée (cm3) | 1998 |
Puissance (kW/ch) à tr/mn | Combinée 185/252 |
Couple (Nm) à tr/mn | Combiné 420 |
Transmission | |
Roues motrices | Arrière |
Boîte de vitesses | Automatique à 8 rapports |
Châssis | |
Suspension avant | McPherson |
Suspension arrière | Multi-lien |
Freins | Disques ventilés AV AR |
Jantes et pneus | 205/60 R16 |
Performances | |
Vitesse maximale (km/h) | 225 |
0 à 100 km/h (s) | 6 |
Consommation | |
Cycle urbain (l/100 km) | - |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | - |
Cycle mixte (l/100 km) | 1,9 |
CO2 (g/km) | 44 |
Dimensions | |
Longueur (mm) | 4633 |
Largeur (mm) | 1810 |
Hauteur (mm) | 1429 |
Empattement (mm) | 2810 |
Volume de coffre (l) | 370 |
Réservoir (l) | 41 |
Masse à vide (kg) | 1660 |
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