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par Pierrick Rakotoniaina

Essai BMW i7 de 544 ch

Avec la i7, BMW repousse encore les limites de l’automobile. Cette limousine fait office de démonstrateur technologique pour le constructeur à l’Hélice. Sauf que ce concept-car figure bel et bien au catalogue. Bien installés sur le siège arrière droit, nous vous contons notre expérience à bord.

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5,39 m de confort et de technologie

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Oui oui, comme les Rolls...

BMW aurait pu nous donner rendez-vous dans un palace parisien, mais la marque a préféré nous convier directement au siège de la filiale. Dans le hall d’accueil, les derniers deux-roues du constructeur cohabitent avec les nouveautés du moment, qu’elles portent le badge Mini ou l’Hélice. Les employés défilent dans l’entrée, avec toujours un petit coup d’œil en passant sur les véhicules exposés. 

 

Devant l’entrée vont et viennent des BMW devant la demi-douzaine de i7 alignées ensemble au millimètre. Nous ne nous sommes même pas installés à bord, que l’expérience a déjà commencé. Des M3 et des M4 passent sous nos yeux, et pourtant le monde s’en détourne pour admirer notre i7 de 5,39 m ! Notre vaisseau à l’empattement record et l’allure très élancée n’attend plus que nous. 

Un écran arrière de 31,3 pouces!

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Clémence: "Quel confort! Tu me files tes codes Netflix pour que je puisse me mater un film?"

Pour partager ce que nous envisageons comme un moment privilégié à bord, Clémence une camarade bien connue du métier. « Je commence à l’arrière ! » me dit-elle, et il ne s’agissait pas d’une négociation. Une fois n’est pas coutume, nous prenons le temps de bien écouter les consignes des spécialistes BMW pour une mise en mains qui n’a rien de superflue. Sur chaque accoudoir, un écran tactile plus grand que mon premier smartphone.

 

D’ici on commande d’abord la mise en position « business » du siège arrière, avec un repose-talons sur le dossier du fauteuil avant. Mais le clou du spectacle intervient quand on déplie le large écran horizontal de 31 pouces accroché au plafond. Pour ne pas distraire les autres usagers de la route, tous les stores viennent automatiquement couvrir les vitres arrière. Bien assise sur le revêtement laine-cachemire de la sellerie, Clémence visionne l’un de nos essais en vidéo.

La propulsion électrique sert le confort royal

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Une année de recharge offerte en acquérant une BMW i7

Pour ma part, je passe derrière le volant. On se surprend à naturellement prendre des attitudes de chauffeur. On apprend à conduire sans rétroviseur intérieur, l’écran arrière masquant la vue arrière. Depuis ma place, je peux fermer la portière de ma passagère, et la mienne, avec un soft close évidemment de rigueur. Dans cette ambiance hyper-technologique manquant un poil de chic… on ose l’écrire, on apprécie l’absence des vibrations du démarrage d’un moteur thermique. 

 

La propulsion électrique renforce encore plus s’il le fallait, la quiétude qui règne dans ce cocon qui nous isole confortablement du monde extérieur. Nous glissons littéralement sur l’asphalte, comme si nous n’étions pas concernés par la circulation. On observe les autres conducteurs sans vraiment comprendre pourquoi ceux-ci s’agacent des aléas des ralentissements. La région parisienne disparaît maintenant derrière nous. 

Des technologies d'avant-garde aussi pour le chauffeur

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Plus confortable que la plupart des bureaux...

En tant que chauffeur, je ne conduis pas vraiment. Le mode semi-automatique garde ses distances, et nous garde de tout louvoiement ou à-coups parasites. On file sur l’autoroute, où il suffit de donner une impulsion du clignotant pour opérer chaque dépassement. A l’arrière, Clémence m’oublie. Il faut que je l’interroge sur son ressenti pour la sortir du visionnage de sa vidéo. Il faut dire qu’à 12h30, l’estomac nous rappelle que l’i7 ne fait pas encore à manger, même si l’on pourrait brancher de quoi faire la cuisine. 

 

On prend conscience des dimensions immenses de notre berline, en s’arrêtant sur une aire d’autoroute à la recherche d’une place de stationnement. Heureusement là aussi, BMW a tout fait pour faciliter les manœuvres, et prend même la main si l’on ne se sent pas suffisamment en confiance. Le temps d’une pause de deux heures devant un film sur une plateforme de streaming légale, on avale notre pique-nique. Vient enfin mon tour, je lui laisse le volant. 

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Pour résumer

Bien installé à l’arrière, je réalise que les 544 ch des deux moteurs suffisent largement pour concurrencer en silence bien des sportives. En faisant le bilan des consommations sur les 150 premiers km, on comprend qu’avec 30 kWh de moyenne, on peut dépasser aisément les 300 bornes. Je me rappelle aussi que sur les petites routes nous amenant à Blois, son agilité m’a surpris grace aux roues directrices malgré ses 5,39 m. Elle accepte en fait une allure rapide, sans jouer les M3 non plus évidemment. Ça vaut combien ? 139 900 € minimum, plutôt 200 000 en prenant tout ce qui va bien… et croyez-moi, vous prendrez ces options si vous y goutez. Promis, on va la reprendre pour mieux juger l’expérience « conducteur ».

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