La nouvelle Renault Mégane montre que le marché des compactes se modernise, et l’Alfa Romeo Giulietta se doit de rester à la page pour ne pas se faire trop oublier et distancer. En effet, on attend son renouvellement seulement en 2018, elle a donc encore fort à faire, dans un contexte de concurrence féroce. Elle garde quelques atouts redoutables, une robe de charme et des dessous remis au goût du jour. Suffisant pour nous laisser séduire ?
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Style extérieur
Disons le tout de suite, il ne sera pas évident pour le commun des mortels de différencier la plus récente des Giulietta du précédant restylage. Evidemment le gros du travail, comme souvent, se situe sur le bouclier avant, légèrement redessiné dans sa partie inférieure. Mais pas seulement, puisqu’elle devient plus Alfa Romeo que jamais, avec une calandre plus imposante, représentant fièrement les armes de la maison. Le pare-chocs arrière a aussi droit à quelques retouches cosmétiques. Globalement, l’identité visuelle fait le lien avec la Giulia qui va arriver plus tard dans l’année. Le constructeur transalpin avait concocté un design, lors de la sortie du modèle en 2010, qui vieillit plutôt bien et n’apparaît pas spécialement décalé face aux productions actuelles. On se risquerait même à dire qu’elle se bonifie avec le temps.
Style intérieur et équipement
A l’intérieur, le constructeur modernise l’existant, avec des matériaux un peu plus flatteurs et des compteurs mis au goût du jour. On craque à la vue de cette sellerie au dessin très italien qui ne manque pas d’attrait. Tout à l’air de standing, mais quelques griefs d’assemblage rappellent un peu son âge face aux plus récentes productions concurrentes. Elle s’équipe des dernières technologies en vogue, et notamment l’écran tactile Uconnect avec des applications agrémentant la vie à bord. Mais le manque d’aides à la conduite perfectionnées ne vont pas l’aider à la faire préférer à une compacte plus moderne. Certaines d’entre elles commencent en effet à devenir la norme sur le segment, alors qu’elles seront encore inexistantes dans l’Alfa Romeo pour encore un petit moment.
Châssis et motorisation
Le 1.6 JTDm (turbodiesel) de 120 ch va bien à la Giulietta. Ce petit 4 cylindres à de l’énergie à revendre mais plaît surtout pour sa souplesse d’utilisation. Dans la vie de tous les jours, aux allures réglementaires, il fait bien son travail en ménageant les passagers. Plus simplement, il sait se faire oublier. On tient peut-être même la meilleure configuration avec la boîte à double embrayage TCT. On roule en douceur, avec une puissance modeste, qui arrive sans violence. Les rapports s’égrènent sans à-coups, ce qui bénéficie grandement au confort à bord. Dans notre réalité, la consommation s’établit alors entre 6 et 7 litres et va guère au-delà, même dans les cas les plus défavorables.
Sur la route
Quand on hausse le rythme, notre Alfa Romeo ne rougit pas, grâce notamment au DNA et ses modes de conduite. Mais c’est sans la rigueur de tenue de route d’une Golf ou d’une Peugeot 308 qui sont les références dans ce domaine. Encore une fois, mention spéciale dans ces conditions à la boîte de vitesses et son temps de réponse minimal quand on actionne les palettes. Etrangement, quelque part on attend cela de cette jolie Alfa Romeo, c’est à dire une bonne base, mais quelques « imperfections », qui nourrissent le caractère de cette italienne. Evidemment, nous réclamerons toujours plus de dynamisme, et un amortissement plus viril, en étant même prêt à rogner un peu sur le compromis confort/plaisir de conduite. Mais des versions plus performantes existent dans la gamme pour les plus exigeants heureusement.
Conclusion
Globalement, la plus vendue des Alfa Romeo possède encore quelques atouts charme qui peuvent encore convaincre face aux sérieuses rivales de son marché. Et avec son look, on la voit bien supporter le poids des années qui lui reste avant de devoir laisser la place. A 26 640 euros, on tient là probablement une des meilleures propositions de Giulietta.
Crédit photos : le blog auto
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Style toujours dans le coup
Association moteur/boîte
Gamme simplifiée
-
Manque d'aides à la conduite modernes
Plateforme ancienne
Alfa Romeo Giulietta 1.6 JTDM 120 TCT
Moteur
Type et implantation
4 cylindres turbo
Cylindrée (cm3)
1598
Puissance (kW/ch) à tr/mn
88/120 à 3750
Couple (Nm) à tr/mn
280 à 1500
Transmission
Roues motrices
Avant
Boîte de vitesses
Double embrayage à 6 rapports
Châssis
Suspension avant
McPherson
Suspension arrière
Multi-lien
Freins
Disques ventilés AV/ Disques arrière
Jantes et pneus
225/45 R17
Performances
Vitesse maximale (km/h)
195
0 à 100 km/h (s)
10
Consommation
Cycle urbain (l/100 km)
4,7
Cycle extra-urbain (l/100 km)
3,2
Cycle mixte (l/100 km)
3,8
CO2 (g/km)
99
Dimensions
Longueur (mm)
4354
Largeur (mm)
1798
Hauteur (mm)
1465
Empattement (mm)
2634
Volume de coffre (l)
350 → 1045
Réservoir (l)
60
Masse à vide (kg)
1310
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Pour résumer
La nouvelle Renault Mégane montre que le marché des compactes se modernise, et l’Alfa Romeo Giulietta se doit de rester à la page pour ne pas se faire trop oublier et distancer. En effet, on attend son renouvellement seulement en 2018, elle a donc encore fort à faire, dans un contexte de concurrence féroce. Elle garde quelques atouts redoutables, une robe de charme et des dessous remis au goût du jour. Suffisant pour nous laisser séduire ?