Un look moderne et traditionnel
On a entendu beaucoup choses sur la robe de la nouvelle Série 3 quand ses lignes ont été dévoilées. Certains observateurs évoquèrent une Lexus en voyant sa partie arrière, ou encore un avant ne brillant pas forcément par sa sobriété. En réalité cette berline reste plutôt classique dans son aspect général et typiquement BMW.
Son regard ne trompe pas, apparaît toujours aussi moderne, tout en respectant les codes de style historiques. La poupe respecte au niveau des feux ce que l’on a pu déjà voir aujourd’hui sur beaucoup d’autres modèles de la gamme, X4, X5 entre autres. En outre elle gagne même en sportivité, un aspect largement renforcé par notre finition disposant du pack M.
Finition exemplaire, techno d’avant-garde
A bord, on vous passe l’épisode de la présentation et de la finition, il s’agit probablement de ce qui se fait de mieux aujourd’hui sur le segment… ou pas très loin. Un petit mot quand même, BMW a largement haussé son niveau de jeu en atteignant un raffinement de haut vol. Le meilleur flirte avec l’excellent, lui donnant même un petit temps d’avance sur ses copines A4 et Classe C.
Ce qui impressionne le plus ? La richesse des équipements hautement technologiques. Pour le confort, la commande gestuelle et également la reconnaissance vocale. L’assise se règle au poil, et la sono se montre à la hauteur de ce qu’on attendrait d’une berline de luxe. Histoire d’oublier la conduite, les assistances gardent la voiture dans sa file et règle automatiquement son allure pour minimiser le stress dans un bouchon notamment.
Un 4 cylindres de 258 ch
Avant même de prendre véritablement la route, on craque lors d’une manœuvre sur la fonction qui permet de reculer au centimètre sur les derniers 50 m parcourus. Sous le capot de notre version 330i un 4 cylindres suralimenté de 258 chevaux. BMW a soigné sa sonorité, tout en le faisant oublier dans un silence quasi-monacale à allure stabilisé. Il ne manque pas de souffle, et facilite toutes les situations de conduite où on le sollicite.
Bien servi par une boite automatique bien étagée, le moteur s’avère être un bon compagnon pour les amateurs de conduite sportive. En attendant l’arrivée prochaine d’un 6 cylindres encore plus énergique, ce bloc en convaincra déjà plus d’un. Pour le moment il s’agit nettement du meilleur bloc de la palette disponible. Le mode séquentiel boostera encore un peu plus la sportivité, pour ceux à la recherche du contrôle de la transmission.
Vivement la nouvelle Serie 4...
Notre pack M comprenait d’office le chassis sport, qui sacrifie un peu le confort pour booster le plaisir de conduite. Heureusement il ne rend pas la vie à bord insupportable pour les passagers. Le conducteur dans un moment d’égoïsme profite ainsi de cette plateforme réglée aux petits oignons, comme s’il était au volant d’un coupé aux accents sportifs.
Sur les petites routes des environs de Cognac, la BMW Serie 3 s’avère plutôt enthousiasmante à mener. Le roulis ne fait pas vraiment partie de son vocabulaire, et la précision de son train avant ne fait rater aucune corde. Le tout dans un équilibre à faire pâlir quelques concurrentes bien établies. Elle montre ainsi son second visage après la tranquillité constatée sur autoroute.
56 200 € pour notre 330i pack M
Même s’il s’agit de deux philosophies différentes dans la construction, sa meilleure concurrente au chapitre du compromis confort/dynamisme, c’est la Peugeot 508. Sur la pure question de la conduite, on a d’ailleurs bien envie de la comparer à l’impressionnante Alfa Romeo Giulia. Si notre version essence affiche un premier prix à 46 800 euros, il faut en compter 56 200 pour notre modèle d’essai M Sport sans les options. Chère ? Sans aucun doute, mais les offres de financement intéressantes du constructeur Munich ne la rendent pas si inaccessible.
+ | ON AIME |
- Agrément moteur
- Technologies
- Châssis sportif
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- | ON AIME MOINS |
- Look traditionnel
- Commande gestuelle aux balbutiements
- Confort un peu sacrifié avec chassis sport
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BMW Serie 3 |
Prix (à partir de) | 46 800 € |
Prix du modèle essayé | 56 200 € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne turbo Ess |
Cylindrée (cm3) | 1 998 |
Puissance (kW/ch) | 190 / 258 |
Couple (Nm) | 400 |
Transmission |
Roues motrices | Arrière |
Boîte de vitesses | Automatique |
Châssis |
Suspension avant | Type McPherson |
Suspension arrière | |
Freins | |
Jantes et pneus | 225/45 R18 av 255/40 R18 ar |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 250 |
0 à 100 km/h (s) | 5,8 |
Consommation (jantes 18 pouces) |
Cycle urbain (l/100 km) | 7,4 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) | 5,0 |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,9 |
CO2 (g/km) | 132 |
Dimensions |
Longueur (m) | 4,71 |
Largeur (m | 1,83 |
Hauteur (m) | 1,44 |
Empattement (m) | 2,85 |
Volume de coffre (l) | 480 |
Réservoir (l) | 59 |
Masse à vide (kg) | 1 470 |
Illustrations : Le Blog Auto