Un beau bébé!
L’Audi Q8 se fait immédiatement remarquer partout où il passe. 5 m de long, 2 m de large, 1,70 m de haut, voilà des cotes qui donnent le vertige. Son immense calandre octogonale en impose. Ses feux Matrix à la signature lumineuse distinctive le rendent très moderne. En faisant un pas de coté, on jette un œil sur les roues énormes de 22 pouces !
Même en position « normale », en ouvrant la portière on note une ceinture de caisse arrivant largement à hauteur de la poitrine de votre petit serviteur. Et pourtant Audi a su dynamiser son gros bébé en musclant ses épaulements, sans oublier un pavillon très incliné. Les feux arrières semblent reliés d’un seul bloc par le hayon. Finalement il garde un style très proche du concept de Détroit apparu en 2017.
Un habitacle luxueux et techno
A l’intérieur, on entre dans un habitacle luxueux et futuriste. Il s’avère en fait repris des A8, A6 et A7. On retrouve ainsi une planche de bord très épurée, bardée de 3 écrans couleurs. On remarquera en premier lieu évidemment le Virtual Cockpit derrière le volant, une tablette tactile (avec un retour haptique saisissant !) supérieure dédiée plutôt à la gestion de l’infotainment, et juste en dessous une pour gérer la climatisation notamment.
Comme de coutume, le tout est ajusté au micron près. Avec autant de placages et autres écrans brillants, attendez-vous à devenir assez maniaques. L’ambiance lumineuse complète l’atmosphère haut de gamme. Le confort de la sellerie satisfera évidemment tout le monde. D’ailleurs à l’arrière la banquette séparée peut coulisser sur 10 cm pour optimiser la bonne aisance des passagers. Pour les bagages, comptez 605 litres qui suffiront la plupart du temps, mais on a vu mieux.
Un moteur discret et puissant
En entrant à bord, on ajuste facilement sa position. Les multiples réglages électriques des sièges avant permettent en effet de s’installer parfaitement comme on le désire. Dans les premiers kilomètres, on apprécie immédiatement la quiétude exemplaire qui se dégage. Le 3.0 V6 sous le capot fait preuve de discrétion, et se fait à peine entendre en accélération. Son fort couple suffit à déplacer ce gros bébé sans difficulté.
La boite Tiptronic à 8 rapports douce et lisse dans ses passages de rapports se fait oublier. Franchement, on s’est forcé à utiliser le mode séquentiel juste pour tester la réactivité, pas mauvaise en la matière d’ailleurs. Sa puissance confortable le met à l’abri dans toutes les situations, dépassement ou insertion sur une autoroute. On fait même plutôt peur à toutes les voitures que l’on rattrape, qui semblent s’écarter à la vue des leds dans le rétro. Bon pour l’égo…
Plus agile avec 4 roues directrices
Le châssis qui repose sur une suspension pilotée efface efficacement toutes les irrégularités de la route. Il garde dans le même temps suffisamment de rigueur pour limiter les mouvements de caisses, spécialement le roulis. Le Q8 étant plus bas qu’un Q7, on avait quelques doutes sur le maintien d’un haut niveau de confort, mais il n’en est rien. Le poids conséquent se ressent, notamment sur certains freinages appuyés.
Néanmoins on loue l’agilité (pour un SUV de ces dimensions) facilitée par les 4 roues directrices. Il s’agit d’une option qui nous paraît pourtant indispensable. Il s’avère sensiblement plus dynamique que son grand frère dans la gamme. Nous nous sommes même permis de monter un chemin rocailleux, avec précaution compte tenu de nos pneus de route. En remontant l’assiette et en faisant attention où l’on se place grace aux extraordinaires caméras 360, aucun problème ! Une aide à la descente nous simplifie même la vie en revenant dans la vallée.
Surprise! Il est cher...
Avec toutes ses aides à la conduite de haut niveau, qui automatise quasiment la conduite de façon autonome sur autoroute (on ne peut pas lâcher le volant trop longtemps), relier deux points s’avère être une simple formalité. On vous passe les possibilités de prêter la voiture avec des clés virtuelles via smartphone etc. En attendant une version plus modeste du V6, pour l’instant il faut débourser 78 300 € minimum. Entre les possibilités de personnalisation et les multiples options, le tarif monte rapidement très haut au-delà des 100 000 €.
+ | ON AIME |
- Look distinctif
- technologies embarquées
- douceur d'utilisation
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- | ON AIME MOINS |
- beaucoup d'options
- bien plus cher qu'un Q7
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AUDI Q8 |
Prix (à partir de) | 85 200 € |
Prix du modèle essayé | 105 000 € |
Bonus / Malus | 6 810 € |
Moteur |
Type et implantation | 6 cylindres en V turbo injection directe - Diesel |
Cylindrée (cm3) | 2 967 |
Puissance (kW/ch) | 210 / 286 |
Couple (Nm) | 620 |
Transmission |
Roues motrices | intégrale |
Boîte de vitesses | automatique 8 rapports |
Châssis |
Suspension avant | Double triangle |
Suspension arrière | Multibras |
Freins | - |
Jantes et pneus | 285 / 40 R22 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 245 |
0 à 100 km/h (s) | 6,3 |
Consommation |
Cycle urbain (l/100 km) NEDC | 7,3 |
Cycle extra-urbain (l/100 km) NEDC | 6,5 |
Cycle mixte (l/100 km) NEDC | 6,8 |
CO2 (g/km) NEDC | 178 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4 986 |
Largeur (mm) | 1 995 |
Hauteur (mm) | 1 705 |
Empattement (mm) | 3 000 |
Volume de coffre (l) | 605 |
Réservoir (l) | 85 |
Masse à vide (kg) | 2 145 |