Un look moderne et sportif
L’Audi A3 passe la quatrième ! Cette nouvelle compacte aux Anneaux arrive après trois générations au succès indéniable. Et question look, elle affiche toujours un design mêlant modernité et dynamisme. Et cette fois-ci, elle a encore musclé ses lignes, en prenant des airs de sportive, même sur notre modèle 35 TFSi. Pour le chic, un peu de chrome autour des vitres notamment.
Pour la modernité, les feux avant et arrière se parent d’une signature lumineuse que jalouserait même une Audi R8. Ajoutez à cela des ailes gonflées, des traits marqués, un bouclier aux larges ouvertures, et on obtient une petite berline au style élancé. Elle apparaît plus sage à l’arrière, avec une sortie d’échappement camouflée dans le soubassement. On verra dans quelques semaines à quel point la S3 booste son physique.
Une A3 hyper équipée
À bord, on navigue entre l’univers de l’automobile et celui de la science-fiction. Il y a bien un volant et des pédales. Mais avec une telle présentation, ce cockpit trouverait sa place dans la nouvelle génération de Star Trek. Deux larges écrans servent pour l’information et la plupart des commandes de confort. Heureusement des boutons physiques nous permettent d’accéder rapidement à des fonctions essentielles comme la climatisation.
Les plus maniaques passeront leur temps à épousseter les revêtements brillants. Mais on se sent plutôt bien à bord de cet habitacle minimaliste, dans lequel pourtant il ne manque absolument rien. Côté équipements et connectivité, parents et ados y trouveront leur compte. Il faut se faire tout de même à certains détails ergonomiques, qui demandent un temps d’adaptation. Côté coffre, en berline comptez sur une belle capacité de 425 litres.
Bluffant système Mild Hybrid
Sous le capot, un 1.5 de 150 chevaux essence, avec une micro-hybridation de type 48V, qui ne fait pas que de la figuration. Notre défi ? Rallier Marseille depuis Paris en moins de 10 heures, en consommant le moins possible. Et pour cela, cette A3 optimise sa motorisation. Tout d’abord, elle récupère un peu de jus lors des ralentissements notamment, pour soulager le 4 cylindres dans les phases énergivores.
Son Start/Stop éteint le moteur lors des arrêts en ville, c’est classique. Mais cette A3 le coupe aussi en roulant, même sur autoroute. Alors en roue-libre, elle évolue sur son élan. Et dès qu’elle se rapproche d’un véhicule, le moteur redémarre par sécurité. La discrétion du système s’avère impressionnante, tant les passages d’une phase à une autre sont imperceptibles. Cela devient même ludique à force, surtout quand on s’ennuie sur un si long parcours.
Une consommation impressionnante
Les effets se font ressentir d’ailleurs assez rapidement. La consommation moyenne de 7,5 litres en quittant la capitale, chute rapidement ensuite. Après 250 kilomètres, on croit atteindre un premier palier entre 5,5 et 6. On maintient une vitesse de 110 km/h, ce qui nous semble un bon compromis, entre vitesse et contrôle de notre débit de carburant. Après Lyon, on descend à 5. On se dit alors que maintenant, chaque décilitre sera un bonus bon à prendre.
Mais nous étions déjà plutôt satisfaits de cette performance à ce moment-là de notre parcours. À cette vitesse, on ne s’y attendait pas, mais on ne double pas forcément que des camions. On ne va pas se mentir, beaucoup d’usagers nous ont mis dans leurs rétroviseurs. À la fin, après 762,2 kilomètres, notre chiffre final : 4,7 litres en 8h45 (pauses incluses). On se trouve ainsi largement en dessous de l’homologation, mais on n’imagine mal la consommation exploser, même à 130.
Bonne routière
On a ainsi eu largement le temps d’évaluer le confort durant tout ce temps sur l’autoroute. Et heureusement, il y a peu à dire. L’insonorisation maitrisée nous a permis de profiter de l’installation audio. Et la qualité cette dernière se montre particulièrement importante, quand on aligne autant de bornes toute la journée, on vous le garantit. En outre le bon calibrage des ADAS facilitent assez bien la vie.
Pour se défouler, nous nous sommes tout de même offerts un moment de « détente » en attaquant le col de l’Espigoullier le lendemain. Elle fait ici preuve d’un comportement rassurant, avec un sous-virage plutôt bien géré. Son agilité rend l’exercice agréable. Mais avec 150 chevaux, on se trouve un peu frustrés. Un problème de gourmandise de notre part sans doute. Là en revanche, coté conso, nous nous sommes rapprochés des 10, en étant on le concède… assez déraisonnables.
Dès 28 750 €
En quittant notre Audi A3, on tire tout de même une conclusion essentielle. Il n’y a toujours pas mieux qu’une motorisation thermique optimisée pour les longues distances. Cela reste encore un des meilleurs compromis quand il s’agit de la seule voiture du foyer notamment. L’usage demeure primordial et un calcul de couts demeure indispensable pour savoir si l’on doit prendre en considération une hybride rechargeable ou une électrique. Le premier tarif de l’A3 s’affiche à 28 750 €. Comptez 43 300 € avec notre motorisation et notre finition (déjà bien équipée). Rajoutez à cela quelques options, et la note peut s’envoler. Nous, on veut maintenant prendre le volant de la S3 !
Photos: Audi France
+ | ON AIME |
- Look
- Système Mild Hybrid
- Consommations
|
- | ON AIME MOINS |
- Un peu percutante sur routes dégradées
- Tarifs des options
- Quelques détails d'ergonomie
|
Audi A3 Berline 35 TFSi |
Prix (à partir de) | 28 750 € |
Prix du modèle essayé | 43 300 € |
Bonus / Malus | 0 à +50 € |
Moteur |
Type et implantation | 4 cylindres en ligne - Injection directe turbo essence Mild Hybrid |
Cylindrée (cm3) | 1 498 |
Puissance (ch/kW) | 150 / 110 |
Couple (Nm) | 250 |
Transmission |
Roues motrices | av |
Boîte de vitesses | auto 7 rapports |
Châssis |
Freins | à disques |
Jantes et pneus | 225/40 R18 |
Performances |
Vitesse maximale (km/h) | 232 |
0 à 100 km/h (s) | 8,4 |
Consommation |
Cycle mixte (l/100 km) | 5,5 à 6,1 |
CO2 (g/km) | 125 à 138 |
Dimensions |
Longueur (mm) | 4 495 |
Largeur (mm) | 1 816 |
Hauteur (mm) | 1 425 |
Empattement (mm) | 2 636 |
Volume de coffre (l) | 425 |
Poids (kg) | 1 395 |