Le Mans Classic 2010: Coq de nuit
par Bernard Fournol

Le Mans Classic 2010: Coq de nuit

C’est toujours le même cérémonial. Une foule concentrée attend religieusement la mise en route du V12 de Romorantin. Alors que P3 ou 917 s’ébrouent –ou presque- comme des monospaces du dernier millésime, il règne autour de la MS 660-01 une tension presque électrique, attisée par les températures d'une nuit de braise. Et comme la bête a besoin d’espace pour se mouvoir, contact et démarreur n’ont lieu qu’après le départ des autres concurrents du plateau. Mais l’attente est comme souvent récompensée. Un cri déchirant faire taire tous les bruits environnants. Puis les Marchal en route, la Matra s’élance dans la nuit, repassant inlassablement après 13,629 kilomètres au son cristallin du même V12 qui chante au-delà des 10000 tours/minutes.

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C’est toujours le même cérémonial. Une foule concentrée attend religieusement la mise en route du V12 de Romorantin. Alors que P3 ou 917 s’ébrouent –ou presque- comme des monospaces du dernier millésime, il règne autour de la MS 660-01 une tension presque électrique, attisée par les températures d'une nuit de braise. Et comme la bête a besoin d’espace pour se mouvoir, contact et démarreur n’ont lieu qu’après le départ des autres concurrents du plateau. Mais l’attente est comme souvent récompensée. Un cri déchirant faire taire tous les bruits environnants. Puis les Marchal en route, la Matra s’élance dans la nuit, repassant inlassablement après 13,629 kilomètres au son cristallin du même V12 qui chante au-delà des 10000 tours/minutes.

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Pour résumer

C’est toujours le même cérémonial. Une foule concentrée attend religieusement la mise en route du V12 de Romorantin. Alors que P3 ou 917 s’ébrouent –ou presque- comme des monospaces du dernier millésime, il règne autour de la MS 660-01 une tension presque électrique, attisée par les températures d'une nuit de braise. Et comme la bête a besoin d’espace pour se mouvoir, contact et démarreur n’ont lieu qu’après le départ des autres concurrents du plateau. Mais l’attente est comme souvent récompensée. Un cri déchirant faire taire tous les bruits environnants. Puis les Marchal en route, la Matra s’élance dans la nuit, repassant inlassablement après 13,629 kilomètres au son cristallin du même V12 qui chante au-delà des 10000 tours/minutes.

Bernard Fournol
Rédacteur
Bernard Fournol

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