L'édition du centenaire est partie ! 62 équipages en course sur trois catégories. En Hypercar, la catégorie reine, Ferrari a créé une petite surprise en chipant l'Hyperpole à Toyota. Pire pour les germano-japonais, c'est toute la première ligne qui est Ferrari. Voilà Toyota dans le costume du challenger.
Depuis hier soir, la pluie s'est invitée. Assez forte dans la soirée, elle est présente depuis ce matin par gouttes éparses. Si elle reste mesurée, cette pluie ne restera qu'une menace. Mais si elle se renforce, elle peut bouleverser la course. Surtout que l'une des particularité du circuit du Mans est qu'il peut pleuvoir à un endroit du circuit et pas à un autre. Surtout avec la forêt qui "attire" la pluie.
Comme d'habitude, la cérémonie de départ s'est déroulée sous les yeux grands ouverts des spectateurs :patrouille de France venue saluer le centenaire (avec un ballet inédit précédé par un avion militaire), par terre d'invités sur la grille de départ avec les voitures rangées en épi comme à la grande époque, et surtout l'arrivée du drapeau Français qui sert à donner le départ par l'armée. Les soldats descendent en rappel de l'hélicoptère en vol stationnaire puis courent pour donner le drapeau. Pour l'occasion, ce sont deux hélicoptères qui ont fait le show sous les applaudissement nourris de la foule. Le "starter" de cette édition du centenaire est la star mondiale du basket Lebron James.
L'un des clous du spectacles fut l'arrivée du trophée du centenaire. Il a été amené par Monsieur Le Mans, Tom Kistensen, dans une Chenard et Walker, premier vainqueur des 24 heures du Mans en 1923.
Dans les favoris, on peut citer Ferrari. Mais les rouges pourraient se faire battre à l'expérience par Toyota. Evidemment, si Ferrari n'était pas en catégorie reine, ils n'ont jamais déserter le Mans avec le GT. Ils ont aussi du répondant sur l'expérience. Cadillac pourrait servir de lièvre mais on sent le proto américain un peu fragile. L'inconnue c'est Porsche et son LMDh. Moins rapide, vont-ils eux-aussi faire jouer l'expérience pour accrocher un podium ?
En LMP2 et en GTE difficile de donner un favori tant les écarts sont faibles. En bon chauvins on soutiendra Doriane Pin chez Prema, ou Paul Loup Chatin, ou Alpine. En GTE, on suivra attentivement Lilou Wadoux qui pourrait signer une grande première avec une victoire féminine au Mans (en GT).
Les 24 heures du Mans partent avec un départ lancé. Mais très rapidement c'est confus, chacun voulant partir pour un sprint de 24 heures ! Cela ne loupe pas, la Cadillac #311 est dans le rail, toute seule visiblement. Devant, La Toyota numéro 8 a débordé les deux Ferrari ! Buemi a fait le job et se retrouve en tête. Conway dans la #7 a dépassé la 51 mais bute sur la 50.
Voiture de sécurité ! Le rail est trop touché, il faut réparer. Eh bien cela aura été "le demi-tour du Mans" ! Quand on vous dit que certains se croient dans un sprint... On est parti pour pas mal de temps sous voiture de sécurité à priori car il faut réparer le rail.
Après une quarantaine de minutes d'interruption, la course repart pour les 23h20 du Mans ! Et la deuxième Toyota double la Ferrari. Voila Toyota devant Ferrari, Porsche, Cadillac. La première Peugeot est 9e suivi par la deuxième. En LMP2, L'IDEC de Paul Loup Chatin mène devant WRT avec Kubica et le Cool Racing.
Le départ de l'édition du centenaire des 24 heures du Mans a eu lieu. Les deux Ferrari sont parties en première ligne devant Toyota qui a désormais un statut de challenger qu'ils n'ont plus connu depuis longtemps. Mais à l'expérience, Toyota peut encore l'emporter pour une sixième fois d'affilée ce qui représenterait une première sur le double tour d'horloge sarthois.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.
