Endurance : la convergence des catégories GT3 - GTE enterrée
L'idée semblait de bon sens : une nouvelle catégorie GT pour remplacer sur les circuits les GTE (WEC, Le Mans Series) et les GT3 (Blancpain, championnats nationaux et autres courses GT), différentes sur le plan technique mais doublonnant dans les faits avec modèles et performances proches. Les discussions mêlant instances de régulation, organisateurs et constructeurs, entamées l'année dernière, viennent pourtant de se terminer sur un constat d'échec : on continue comme ça jusqu'à nouvel ordre.
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L'idée semblait de bon sens : une nouvelle catégorie GT pour remplacer sur les circuits les GTE (WEC, Le Mans Series) et les GT3 (Blancpain, championnats nationaux et autres courses GT), différentes sur le plan technique mais doublonnant dans les faits avec modèles et performances proches. Les discussions mêlant instances de régulation, organisateurs et constructeurs, entamées l'année dernière, viennent pourtant de se terminer sur un constat d'échec : on continue comme ça jusqu'à nouvel ordre.
Tout le monde avait pourtant fait preuve de bonne volonté jusqu'à présent et se trouvait d’accord sur les objectifs : réduire les coûts et supprimer l'incohérence qui, actuellement, fait que des écuries et des pilotes marchant bien en GT3 et désirant passer l'étape supérieure vers l’endurance au niveau international, en particulier au Mans, doivent investir dans une nouvelle auto, sans compter que la catégorie GTE est plus chère et plus complexe à maintenir. Les constructeurs, dont les plus importants en GT, Ferrari, Porsche, Aston Martin, BMW, Corvette, sont également obligés de concevoir deux autos différentes selon les besoins.
L’objectif était de définir un règlement technique commun pour deux catégories, une pour les professionnels et les usines (l'équivalent du GTE actuel) et une pour les gentlemen-drivers et les privés (le GT3), la différenciation se faisant sur des éléments de spécification limités et laissant la possibilité de passer de l’une à l’autre catégorie. On avait même un nom provisoire, GT et GT+.
Mais une fois passés les grands principes et la discussion technique entamée, les constructeurs du camp GTE et les constructeurs du camp GT3 n’ont pas réussi à se mettre d’accord. Le point d’achoppement évoqué concerne la méthode de contrôle des performances sur les moteurs, représentant selon les conclusions du groupe de travail une différence fondamentale. On peut se demander s’il y a d’autres raisons derrière ce point qui semble secondaire, mais le résultat est là : pas de convergence pour l’instant, on en reste au statu quo, le GTE d’un côté et le GT3 de l’autre. Le groupe de travail reconnaît toutefois que la définition châssis envisagée fait consensus, ce qui pourrait signifier des nouvelles autos conformes sur ce point dans les deux séries à moyen terme.
La conséquence de cette décision est que les projets en suspens vont pouvoir redémarrer pour donner une nouvelle génération de GTE et une de GT3. On pense en particulier a une éventuelle McLaren en GTE, un projet engagé du temps de la MP4-12C et mis en veilleuse, mais qui pourrait reprendre avec la 650S.
Pour l’instant les deux séries sont plutôt en bonne santé, en particulier le GT3, mais les problèmes de départ restent entiers. La question n’est donc pas tant de savoir si les acteurs reviendront autour de la table, mais plutôt quand.
Source : ACO
Crédit photo : le blog auto
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L'idée semblait de bon sens : une nouvelle catégorie GT pour remplacer sur les circuits les GTE (WEC, Le Mans Series) et les GT3 (Blancpain, championnats nationaux et autres courses GT), différentes sur le plan technique mais doublonnant dans les faits avec modèles et performances proches. Les discussions mêlant instances de régulation, organisateurs et constructeurs, entamées l'année dernière, viennent pourtant de se terminer sur un constat d'échec : on continue comme ça jusqu'à nouvel ordre.