Brève rencontre: Maserati Bora Competizione
Depuis leur création dans les années 50, Chevrolet Corvette C3. La Maserati Bora Competizione comptait se mêler à la danse, mais le destin en a voulu autrement.
Depuis leur création dans les années 50, Chevrolet Corvette C3. La Maserati Bora Competizione comptait se mêler à la danse, mais le destin en a voulu autrement.
Depuis leur création dans les années 50, les courses de GT ont connu des hauts et des bas. Le milieu des années 70 fut un "haut" avec les Ferrari Daytona, Porsche 911 et autres Chevrolet Corvette C3. La Maserati Bora Competizione comptait se mêler à la danse, mais le destin en a voulu autrement.
En voyant une Daytona gagner sa catégorie au Mans, en 1972, l'importateur Français de Maserati a une idée. Sur le papier, la Bora est plus performante et cela ferait une bonne pub si elle bâtait la Ferrari. L'entreprise Thépenier commande ainsi deux Bora pour courir en GT, en 1973.
La firme au trident n'a plus construit de voiture de compétition depuis longtemps, mais ils ont besoin d'argent. Les deux Bora sont largement modifiées. Le plus visible sont les ailes élargies, l'absence de calandre et les phares fixes. Le V8 4,8l 330ch aurait été poussé à 435ch, le poids passerait de 1,4t à 1,1t et elle atteindrait 300km/h.
L'accueil en France est enthousiaste (d'autant qu'on dit Guy Ligier implqué.) Les pilotes sont Jean-Pierre Jaussaud et François Migault. Le magazine Virage peut monter avec Jaussaud. Le journaliste écrit que le V8 vient de la "quattro porto" et qu'Alfieri Maserati est l'auteur de la préparation.
Elle aurait du débuter au Tour Auto 73. Migault a un accident de voiture et la Bora est forfait. Elle participe ensuite aux essais du Mans. Mais Porsche rappelle à l'A.C.O. que l'homologation impose 500 unités par an minimum (il s'est vendu 564 Bora de 1972 à 1978.) Game over.
Le règlement 1974 est plus permissif. Les fans espérèrent en vain les Bora. En 1975, "3001" parti en Arabie Saoudite. "3000" squatta longtemps le show-room de Thépenier. Afin de trouver un acheteur, elle fit plusieurs démonstrations en prologue de courses dans les années 80. Aujourd'hui, elles courent en historique.
Fait rare pour une voiture de course, les deux Bora Competizione sont suivies à la trace et faute de courses, elles n'ont pas connu de modifications ultérieures. Donc pas de contestations possibles. Ca n'empêche pas les comiques comme le créateur de cette Bora noire "dans l'esprit des groupe 4" ou cette Bora rouge reprenant "le spoiler des Bora Thépenier."
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