C'est la séance d'essais du jeudi qui aura finalement permis de déterminer l'ordre de la grille de départ, avec deux Audi R18 sur la première ligne. Si dès le mercredi, les meilleurs tournaient déjà en 3:27 (3:27.033 pour la Peugeot 908 de Stéphane Sarrazin, ou encore 3:27.939 pour André Lotterer), la séance du jeudi a elle vue des chrono passer en dessous de la barre des 3:26.
C'est essentiellement la pluie, que beaucoup annonçaient pour le jeudi, qui, comme de coutume, a incité les équipes à signer un temps dès le premier soir. Les Audi officielles tenaient leur triplé jusqu'à un tour rapide de Stéphane Sarrazin... le français assurait ainsi le coup, en cas de pluie le jeudi ! Ce qui n'arriva finalement pas.
La fin de la première séance d'essais du jeudi donne lieu à de beaux chrono. Mais c'est dans les 10 dernières minutes que tout s'emballe. Peugeot et Audi envoient toutes leurs voitures en piste. Bernhard sur la n°1, Lotterer sur la n°2, et Kristensen sur la n°3 sont envoyés en mission. Chez Peugeot, Alexander Wurz sur la n°7, Nicolas Minassian sur la n°8, et Simon Pagenaud sur la n°9. On se dit alors que la bataille va être rude, à l'image des trajectoires de Tom Kristensen dans l'enchainement du karting... Le temps de Benoit Tréluyer, effectué plus tôt dans la séance en 3:25.738, est la référence à battre. Le trafic en piste empêche les améliorations... jusqu'à la sortie de Tom Kristensen. Le multiple vainqueur des 24 Heures du Mans part à la faute à l'entrée du tertre rouge et percute les pneus... le temps de Benoit Tréluyer n'est finalement pas battu !
Derrière les ténors que sont Audi et Peugeot, de belles choses apparaissent. On voit ainsi les Lola Rebellion et la Pescarolo 01 rapides. Certes, ces voitures à motorisation essence sont au dessus de la barre symbolique des 3:30 au tour, mais ce sont moins de 8 secondes qui sont concédées aux voitures usines... Un gouffre si l'on regarde le chrono, mais soyons honnêtes, au delà des problèmes d'équivalence, ce sont les moyens qui différent... Etre à seulement 8 secondes d'une voiture qui est le fruit d'Audi ou de Peugeot, ce n'est déjà pas si mal, non ? La Lola Rebellion n°12 hérite de la place de première voiture essence, devant la Pescarolo !
En P2, Nissan est en tête, pour son retour. Soheil Ayari place la Signatech première, en 3:41.458. La Honda de l'équipe Strakka Racing est elle en 3:42.615, tandis que la Oreca n°40 complète le tiercé.
La hiérarchie vue hier en LM GTE se confirme. La BMW n°55 domine la Ferrari AF Corse n°51, tandis que la seconde BMW complète le podium. Les machines allemandes, que beaucoup décrivent comme favorites, sont au rendez-vous. La sortie d'Andy Priaulx sur une BMW au virage Ford va donner un peu de travail aux homes du DR. Thiessen. En LM GTE Am, Af Corse est devant avec une F430, puis trois Porsche (Proton, Flying Lizard et IMSA Matmut).
C'est la séance d'essais du jeudi qui aura finalement permis de déterminer l'ordre de la grille de départ, avec deux Audi R18 sur la première ligne. Si dès le mercredi, les meilleurs tournaient déjà en 3:27 (3:27.033 pour la Peugeot 908 de Stéphane Sarrazin, ou encore 3:27.939 pour André Lotterer), la séance du jeudi a elle vue des chrono passer en dessous de la barre des 3:26.
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