24 Heures du Mans 2017 : rencontre avec David Richards, Spirit of Le Mans 2017
L'histoire de David Richards aux 24 Heures du Mans commence en 2002. Cette année-là, sa structure Prodrive réalise une version compétition de la Ferrari 550 Maranello, qui signe une victoire de catégorie dominatrice en 2003. Alors que ses pilotes fêtent ce succès, il travaille déjà sur un projet encore plus ambitieux : le retour en piste d'Aston Martin, victorieux au Mans en 1959, et dont il devient le président.
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Depuis 2006, Aston Martin est l'un des grands animateurs de l'endurance. Après deux victoires de catégorie consécutives en 2007 et 2008 avec la DBR9 puis un passage en prototype avec une LM P1 Lola aux couleurs bleu ciel et orange de la compagnie pétrolière Gulf, la Vantage est depuis 2012 l'une des vedettes des 24 Heures du Mans et du Championnat du Monde d'Endurance de la FIA.
Invitant David Richards à le rejoindre sur le plateau, le Président de l'ACO Pierre Fillon se plut à déclarer lors de la conférence de Presse d'avant course:
"David Richards vous êtes bien la personnalité ayant marqué Le Mans dans le temps et la durée en respectant toutes les valeurs et l'esprit du Mans et à ce titre, nous sommes heureux de vous remettre cette montre Rolex marquant cette distinction de Spirit of Le Mans".
Nous avons eu la chance, à cette occasion, de pouvoir poser quelques questions au récipiendaire qui accepta comme toujours avec le sourire - dans un mélange charmant d'anglais et de français NDLA - , de nous répondre malgré les très nombreuses sollicitations du moment.
le blog auto : A titre personnel que représentent les 24 heures du Mans?
David Richards : " Pour moi, quand j'étais un petit garçon, je me souviens être venu assister à la course j'avais 10 ans et depuis, cette épreuve est toujours dans mon coeur comme une course extraordinaire. C'est donc pour moi un très grand honneur de recevoir cette distinction, très spéciale."
Cette année Aston Martin est en force avec l'espoir de gagner les deux catégories GTE Pro et Am?
"Oui peut-être c'est possible. Les autres voitures sont très vite aussi , Ford, Ferrari et Porsche."
Vous connaissez la compétition comme personne, actuellement est ce que l'endurance a un impact commercial important?
"Oui, sans aucun doute. Pour les constructeurs , pour Aston Martin c'est une chose très importante, plus importante que la F1, plus importante que le rallye. en effet, c'est la même voiture qui court en GT, que celles que l'on vend."
Recevoir le titre de Spirit of le Mans c'est un grand honneur. Vous allez succéder à de grands noms, cela veut-il dire que l'on vous met à la retraite?
"Je ne le pense pas. c'est un grand honneur pour un anglais d'être ainsi honoré dans l'année du Brexit."
Est ce qu'Aston martin veut se cantonner en GT et n'envisage pas d'aller en LMP1?
"Pour nous je pense que la GT c'est la meilleure catégorie car ce sont les voitures du public. De plus, la LMP1 est si chère que cela nous va bien de se battre contre Porsche, Ferrari, Corvette, Ford. Nous sommes dans la bonne course, celle qui nous identifie le mieux pour la clientèle."
Avant d'aller retrouver le team Aston Martin, le Président Richards ne manqua de souligner le grand succès commercial de la nouvelle DB11 très populaire. La prochaine nouvelle Vantage offrira selon lui de très belles perspectives en course.
Il est certain que lors des essais les deux - actuelle - Vantage N° 97 et N°95 ont affiché de très belles performances dans la catégorie GTE Pro, alors que la N° 98 ne s'en laissait que peu compter dans le peloton compact en GTE Am.
David Richards, en parfait gentleman qu'il demeure en toute circonstance, suivra cette 85 ème édition des 24 heures avec cette même passion qui l'habite depuis des années dans le plus parfait Esprit du Mans.
Alain Monnot
texte et photos
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Pour résumer
L'histoire de David Richards aux 24 Heures du Mans commence en 2002. Cette année-là, sa structure Prodrive réalise une version compétition de la Ferrari 550 Maranello, qui signe une victoire de catégorie dominatrice en 2003. Alors que ses pilotes fêtent ce succès, il travaille déjà sur un projet encore plus ambitieux : le retour en piste d'Aston Martin, victorieux au Mans en 1959, et dont il devient le président.