Duel à l'horizon chez Toyota ?
Les deux TS050 se sont pourtant livrées à un subtil ballet à distance. La no8, retardée par une pénalité de 1 minute dans le courant de la nuit, a chassé la no7 aux mains de Fernando Alonso puis Kazuki Nakajima qui tour après tour ont grignoté l'écart sur José Maria Lopez au point de le réduire à une paire de secondes. Le pilote argentin a alors laissé le volant à Kamui Kobayashi et l'écart est remonté à une vingtaine de secondes.
Quelle est la part des consignes, quelle est la part des talents respectifs et de la volonté de gagner de chacun des équipages, on ne le sait pas encore, mais le faible écart entre les deux Toyota va devenir un problème de plus en plus important à mesure que l'on s'approche de la fin de course.
En l'absence d'opposition, Toyota va devoir trancher entre de peu populaires consignes d'équipe pour assurer la première et si importante victoire mancelle, ou bien une bataille en piste qui pourrait être très belle mais beaucoup plus risquée. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, mais l'on triomphe tout de même... Dilemme complexe qu'il va falloir résoudre dans les prochaines heures.
Les deux Rebellion continuent de mener la course des autres, et la no3 est devant la no1. Elles sont désormais à respectivement 8 et 10 tours de la Toyota de tête, sans ennui majeur, une belle réussite pour une auto prête très tardivement.
Stabilité en LMP2
La course en tête du LMP2 reste l'apanage de l'Oreca G Drive Racing no26, qui a maintenant un tour d'avance sur la Ligier no23 Panis Barthez Competition. L'Alpine Signatech no36 est dans le même tour que la Ligier en troisième position et, un tour plus loin, on trouve les no22 et no39.
La plus grand péripétie de la catégorie a été l'accident spectaculaire de la seconde voiture du G Drive racing, la no40, heureusement sans dommage pour son pilote Felix Guttierez.
Porsche toujours devant en GTE
Les deux Porsche officielles no92 et no91 sont toujours aux deux premières places de la catégorie, comme elles le sont depuis le début de la course, mais ont deux Ford dans le rétroviseur, la no68 et la no67.
Les écarts ne sont pas monstrueux derrière non plus et il n'en faudrait pas beaucoup pour se retrouver avec l'habituelle foire d'empoigne en fin de course qui fait le charme de la catégorie depuis longtemps avec une Ferrari, une Corvette et même une BMW en embuscade.
La 911 RSR du team Dempsey- Proton Racing mène toujours le GTE Am avec les Ferrari no54 et no85 à portée de fusil.
Crédit photos : T. Emme/le blog auto
LMP1 | | | |
1 | 7 | Toyota | 250 tours |
2 | 8 | Toyota | 250 tours |
3 | 3 | Rebellion | 242 tours |
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LMP2 | | | |
1 | 26 | G-Drive | 238 tours |
2 | 36 | Panis-Barthez | 237 tours |
3 | 23 | Signatech Alpine | 237 tours |
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GTE-PRO | | | |
1 | 92 | Porsche | 221 tours |
2 | 91 | Porsche | 221 tours |
3 | 68 | Ford | 220 tours |
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GTE-AM | | | |
1 | 77 | Dempsey-Proton | 215 tours |
2 | 85 | JMW Motorsport | 215 tours |
3 | 84 | Keating Motorsports | 214 tours |