Face aux start-ups qui se lancent sur le marché, les grands constructeurs accusent un certain retard en terme de modernité, puisque la quasi totalité de leur offre électrique n'est constituée que d'adaptations. Seules exceptions ? Le monospace e6 de BYD qui a déjà quelques années au compteur, et le tout nouveau SUV Roewe Marvel X. Plus la BJEV EC qui n'existe pas avec moteur essence, c'est un fait, mais n'est pas réellement née comme véhicule 100% électrique à la base.

Chez BAIC, on la bien compris, et à présent que l'offre "adaptée" est assez complète, on passe à la seconde phase de l'offensive, qui sera représentée par le nouveau crossover EX3. Il commence par confirmer l'arrivée de nouvelles appellations chez BJEV, commençant par EX pour les crossovers. Signe de maturité par rapport à l'anarchie qui régnait jusqu'à présent avec des codes à deux lettres suivis de 3 chiffres symbolisant une autonomie sans cesse en évolution.

Le style de la face avant est destiné à confirmer que ce modèle n'est pas tout à fait comme les autres dans la gamme, avec son grand bandeau laqué en U sur la face avant, séparant visuellement les deux zones des optiques. Original, mais le reste de la voiture l'est un peu moins. En effet, le profil et l'arrière donnent à penser que la Chevrolet Bolt n'a pas été bien loin de l'esprit des dessinateurs. Pas plus que des concepteurs d'ailleurs, puisque les dimensions sont quasiment identiques : longueur de 4200 mm (+30), largeur de 1780 mm (+10), hauteur de 1638 mm (+22) et empattement de 2585 mm (-15)...

Le moteur développera 160 kW / 218 ch, mais la capacité de la batterie fournie par CATL est encore inconnue, tout comme l'autonomie. Gageons que BAIC vise une annonce proche des 500 km.