Seres cherche un partenaire en Grande-Bretagne
La start-up chinoise Seres a pour le moment reporté son arrivée en Amérique du Nord, mais cherche en parallèle à investir le marché européen. Mais d'une façon différente.
La start-up chinoise Seres a pour le moment reporté son arrivée en Amérique du Nord, mais cherche en parallèle à investir le marché européen. Mais d'une façon différente.
Seres, soutenu par le groupe Sokon Motors, doit encore lancer la production de son premier SUV électrique, le SF5. Dévoilé au salon de Shanghai en version quasi-finalisée, il devrait être commercialisé avant la fin de l'année en Chine. Mais le constructeur voit déjà plus loin. Son entrée en Amérique du Nord est reportée, mais pas annulée. Et l'Europe figure donc aussi à son programme.
Mais pour venir sur notre continent, Seres a d'autres plans. Il envisage d'être un "simple" fournisseur de technologie pour d'autres constructeurs. Ses représentants ont ainsi démarché d'éventuels partenaires en Grande-Bretagne. Il leur propose de fournir batterie, moteurs ou même plateforme pour concevoir leur propre véhicule électrique, et réduire leurs investissements.
Rappelons que le SF5 est proposé en deux versions, tout électrique avec une batterie de 90 kWh, ou électrique avec prolongateur d'autonomie et une plus petite batterie de 33 kWh. Dans les deux cas, les deux moteurs électriques lui apportent quelques 510 kW / 694 ch.
La démarche entreprise par Seres ne vient pas seulement confirmer que les constructeurs chinois ont toujours des vues sur notre marché. Mais surtout qu'ils comptent à présent profiter de leurs technologie pour y pénétrer, et non plus seulement sur le critère du prix.
La start-up chinoise Seres a pour le moment reporté son arrivée en Amérique du Nord, mais cherche en parallèle à investir le marché européen. Mais d'une façon différente.
Retrouvez tous les soirs une sélection d'articles dans votre boite mail.