SAIC aurait élaboré un plan pour produire un modèle de batterie à semi-conducteurs en 2025
CN EV indique ainsi à partir d'un récent sondage réalisé auprès des investisseurs de SAIC que le constructeur a annoncé des plans pour un modèle de batterie à semi-conducteurs pour 2025.
SAIC aurait créé l'année dernière un laboratoire commun avec le spécialiste des batteries à semi-conducteurs ChingTao Energy. À l'époque, le constructeur automobile visait à utiliser des batteries à semi-conducteurs dans l'un de ses modèles électriques dès 2023.
À cette date, l'objectif de SAIC était de permettre une autonomie de plus de 1 000 kilomètres avec les nouvelles batteries selon les normes chinoises. SAIC et ChingTao ont également publié des données critiques sur les batteries à semi-conducteurs envisagées, telles que la plage ciblée et une capacité de charge rapide 4C ( C faisant référence au multiplicateur de charge de la batterie et 4C signifiant que la batterie pourrait en théorie être complètement chargée en un quart d'heure.)
Pas d’infos sur le type de technologie à semi-conducteurs
Néanmoins, les deux partenaires n'ont pas fourni à l’heure actuelle d'informations sur le type de technologie à semi-conducteurs qu’ils envisagent d’utiliser.
Sur la base de l'objectif annoncé, on peut supposer que SAIC et ChingTao veulent augmenter la densité d'énergie, et que la sécurité et la durée de vie devraient également être améliorées.
Le laboratoire développera également une technologie d'intégration de batteries à semi-conducteurs pour accélérer la production de masse, a ajouté pour sa part SAIC.
ChingTao : 2 usines de batterie
ChingTao a commencé la construction d'une usine de batteries en mars 2022 dans la province de Jiangsu, dans l'est de la Chine, conçue pour une capacité annuelle de 10 GWh. Il s'agit de la deuxième usine de l'entreprise après une ligne de production de batteries avec un total annuel de 1 GWh depuis 2020.
Notre avis, par leblogauto.com
Les batteries à semi-conducteurs font l'objet de recherches avancées depuis plusieurs années. Le fait de remplacer le liquide de l'électrolyte par un matériau solide multiplient les avantages : l’autonomie pourrait doubler, la charge de la batterie s'accélérer et la taille des cellules diminuer.
Reste que cette technologie rencontre d'importants problèmes de stabilité qui impactent fortement sa longévité. L'instabilité provient du mouvement des ions lithium durant la charge. Ces derniers se dilatent puis diminuent en taille, cela altérant rapidement la chimie de l’ensemble.
Pour régler ce problème, les chercheurs de l'université de Nouvelle-Galles du Sud (UNSW Sydney) en Australie, dirigés par le professeur Naoaki Yabuuchi de l'université nationale de Yokohama, au Japon, ont planché sur une nouvelle électrode. Son matériau est composé de titanate de lithium et de dioxyde de vanadium, ainsi que de lithium. L'alliage permet de conserver les propriétés des ions lithium au fil des cycles de charge et de décharge.
Ce prototype est observé de près par les constructeurs de véhicules électriques. Cette technologie pourrait leur conférer une plus grande autonomie et rallonger la durée de vie des cellules.
Enfin, selon les chercheurs, une charge complète d'un véhicule électrique pourrait être réalisée en cinq minutes.
Sources : cnevpost.com