Nissan et Mitsubishi présentent deux véhicules électriques identiques techniquement. Deux keijidōsha (les fameuses "kei" japonaises) 100% électriques qui ne devraient pas venir chez nous en Europe, à moins que Mitsubishi ne retente le coup de la iMiEV.
Zapping Le Blogauto Essai Jeep Avenger de 156 chevaux
La Sakura reprend le nom de la fleur de cerisier, l'un des emblèmes du Japon. Le nom de la Mitsu est plus cryptique, et à prononcer eK "Cross" EV. Les deux font moins de 3,40 m de long et 1,48 m de large. Condition sine qua non pour être une kei car. L'autre concerne la puissance : 47 kW soit 63 chevaux (64 maximum selon la règle kei).
Les petites boîtes à roulettes sont équipées d'une batterie lithium-ion de 20 kWh. Suffisant pour annoncer 180 km selon le WLTC japonais. Le couple du moteur électrique est de 195 Nm et la voiture ne pèse que 1070 à 1080 kg. Largement suffisant pour tous les jours. On ajoute 4 places et un petit coffre de 107 litres et c'est bon. La charge rapide est possible avec un "réserve" à 80% en 40 minutes. Sur une prise domestique nippone (AC200V/14.5A), il faut 8h pour une charge complète.
Le VE idéal ?
A l'intérieur, il y a les équipements classiques comme un écran 7 pouces pour les instruments de bord et 9 pouces tactile pour l'infodiverstissement. NissanConnect avec Apple CarPlay, appel d'urgence, possibilité d'inverser la charge (la voiture alimente la maison par exemple), etc. La Nissan Sakura par exemple propose 15 combinaisons de couleurs de carrosseries et 3 teintes intérieures : noir, beige et bleu gris.
La Nissan débute à 2 333 100 yens, soit 17 295 € avant aides de l'Etat. Avec les aides, cela donne environ 1,78 million de yens soit 13 180 €. La Mitsubishi est quelques euros plus cher : 2 398 000 yens soit 17 755 € avant bonus. Les deux seront en vente à partir de cet été, au Japon.
Notre avis, par leblogauto.com
Les kei-cars ont un gabarit largement suffisant pour les trajets de tous les jours que l'on ne peut pas faire autrement qu'en voiture. Cela permet de garder un poids contenu tout en offrant des performances honorables tant en vitesse qu'en autonomie. Surtout avec 180 km WLTP, on sait que l'on ne fera pas des voyages au long cours. Cela pose les chose d'entrée de jeu.
Le prix est aussi contenu. Hélas, Mitsubishi n'a pas l'air de vouloir retenter l'aventure iMiEV en Europe. L'iMiEV avait peu ou prou le même gabarit avec 16 kWh et une autonomie de 160 km...NEDC (très différent). Elle pourrait pourtant bien fonctionner auprès de ceux pour qui ce gabarit et cette autonomie suffisent, et 100% électrique.
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Pour résumer
Nissan et Mitsubishi présentent deux véhicules électriques très proches et identiques techniquement. Deux keijidōsha (les fameuses "kei" japonaises) 100% électriques qui ne devraient pas venir chez nous en Europe, à moins que Mitsubishi ne retente le coup de la iMiEV.