Nissan a annoncé avoir annulé la vente de sa division batterie au fonds chinois GSR Capital comme cela était prévu depuis août 2017.

Le constructeur japonais a expliqué que le fonds chinois n’avait pas réussi à réunir la somme de 1 milliard de dollars (858 millions d’euros) bien que Nissan ait allongé le délai pour trouver les fonds de janvier dernier au 29 juin.

Cette vente concernait les unités de production de batteries dans les usines de Smyrna aux États-Unis et de Sunderland au Royaume-Uni, et Zama au Japon. Étaient également concernés par ce rachat les bureaux d’ingénierie japonais localisés à Oppama et Atsugi. Le siège ainsi que la R&D devaient cependant rester au Japon.

Soutenu financièrement à hauteur de 20 % par la province chinoise du Hubei, le fonds d’investissement chinois n’a pas communiqué suite à l’annonce de Nissan. Aux dernières nouvelles, GSR Capital souhaite toujours devenir un fabricant de batteries indépendant concentré sur le marché automobile.

C’est une mauvaise nouvelle pour Nissan qui souhaitait se désengager de la production de batteries électriques depuis longtemps. Le constructeur japonais estime que la concurrence entre les fabricants permettra d’avoir accès à des offres plus compétitives que celles qu’il pourrait produire par ses propres moyens. Nissan ne baisse pas les bras pour autant et a annoncé être toujours à la recherche d’un repreneur.