Le constructeur Mia Electric, né de la scission de l'équipementier Heuliez et au passé déjà tourmenté, a été placé en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce (TC) de Niort (79) ce mercredi. Huit mois après la reprise par un consortium d'investisseurs, c'est de nouveau une période de doute qui s'ouvre à Cerizay.
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Le constructeur Mia Electric, né de la scission de l'équipementier Heuliez et au passé déjà tourmenté, a été placé en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce (TC) de Niort (79) ce mercredi. Huit mois après la reprise par un consortium d'investisseurs, c'est de nouveau une période de doute qui s'ouvre à Cerizay.
La mise en redressement judiciaire ne présume pas de la vente ou de la fermeture à venir de l'entreprise, mais cela officialise une période de doute. Toutefois, la Présidente de la Région Poitou-Charentes (actionnaire à hauteur de 12% de Mia Electric) tente de se montrer positive. "La mise en redressement judiciaire est la moins mauvaise solution et va nous permettre de mettre à plat les comptes et la stratégie de l'entreprise"déclare Ségolène Royal.
Avec à peine 200 livraisons en 2013, la petite entreprise de véhicules électriques ne semble pas s'en sortir. La patronne de la société, Michèle Boos, annonçait pourtant il y a peu un assainissement de la situation financière de la société (qui peinait à faire venir les sous de son principal actionnaire pour verser les salaires) et un carnet de commande plein augurant des jours meilleurs pour les salariés. Convoquée fin janvier par le TC de Niort pour s'expliquer sur les difficultés de paiement de certains fournisseurs et/ou salaire, la PDG n'a visiblement pas convaincu le TC qui décide donc de surveiller de plus près les comptes de la société.
Source : AFP, illustration : Mia Electric
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Le constructeur Mia Electric, né de la scission de l'équipementier Heuliez et au passé déjà tourmenté, a été placé en redressement judiciaire par le Tribunal de Commerce (TC) de Niort (79) ce mercredi. Huit mois après la reprise par un consortium d'investisseurs, c'est de nouveau une période de doute qui s'ouvre à Cerizay.