Mercedes-Benz, partenaire de longue date de Renault dans le secteur des fourgons, ne participera probablement pas au projet FlexEVan du groupe automobile français. Au lieu de cela, la société basée à Stuttgart souhaite apparemment se concentrer sur sa propre plate-forme électrique VAN.EA. Une information transmise à Reuters par deux sources proches du dossier.
Renault prévoit une famille de fourgonnettes 100 % électriques basée sur sa propre plate-forme sous l’appellation de FlexEVan à partir de 2026 .
Cette architecture FlexEVan est en cours de développement pour les marques Renault et Nissan. Selon des initiés, Renault Trucks, constructeur de véhicules utilitaires appartenant au groupe Volvo, pourrait également s’y associer.
Mercedes-Benz, en revanche, ne souhaite pas joindre le projet FlexEVan, même si les liens étroits entre Renault et Daimler font partie des alliances historiques de l'industrie.
Or, un porte-parole de Mercedes a déclaré à Reuters que le groupe Renault n'avait pas l'intention de lancer un van de moyenne ou grande taille sur une plateforme autre que VAN.EA. Renault s'est refusé à tout commentaire, selon l'agence de presse.
Alors que Daimler et Renault travaillaient ensemble, notamment sur la fourniture de moteurs diesel et dans le projet commun Twingo-Smart, il n'y a plus qu'un seul lien étroit : à savoir le petit fourgon Citan et sa déclinaison électrique récemment dévoilée eCitan, qui partage sa technologie avec le Renault Kangoo et le Kangoo E-Tech 100 % électrique.
Renault a longtemps cherché à étendre sa coopération avec Mercedes dans le secteur des petites fourgonnettes, mais en vain. Selon Reuters, de nouveaux programmes incitatifs tels que la loi américaine sur la réduction de l'inflation (IRA) et des mesures européennes similaires "pourraient cependant conduire les deux à coopérer sur le partage des insfrastrcutures de fabrication ».
De son côté, Mercedes-Benz se concentre sur sa propre plate-forme électrique VAN.EA, sur laquelle seront basés à partir de 2026 tous les fourgons de grande ou moyenne taille nouvellement développés par le constructeur.
D'ici 2030, Mercedes-Benz veut augmenter la part des fourgonnettes tout électriques à 50 % grâce à sa nouvelle plate-forme. En tant qu'objectif intermédiaire pour 2026, la part devrait atteindre 20 % via le portefeuille actuel de camionnettes de livraison électriques. À titre de comparaison : en 2022, 14 700 des 411 000 fourgons Mercedes livrés étaient équipés d'une propulsion électrique, ce qui correspond à une part de seulement 3,6 %. Le grand saut interviendra en 2026 avec les premiers modèles VAN.EA.
Hasard ou pas ? A noter que le Mercedes Citan fait partie des véhicules concernés par la récente plainte déposée par Renault pour moteurs défectueux.
Pour rappel, des véhicules équipés de moteurs à essence 1.2 TCE ou DIG-T, fabriqués par entre octobre 2012 et juin 2016, sont victimes d'une surconsommation d'huile qui peut en effet mener à une casse moteur entre 40 000 et 60 000 kilomètres.
Sources : Reuters
Mercedes-Benz ne participera probablement pas au projet FlexEVan du groupe automobile français Renault. Au lieu de cela, la société basée à Stuttgart souhaiterait se concentrer sur sa propre plate-forme électrique VAN.EA.
Alors que Daimler et Renault travaillaient ensemble, notamment sur la fourniture de moteurs diesel et dans le projet commun Twingo-Smart, il n'y a plus qu'un seul lien étroit : à savoir le petit fourgon Citan et sa déclinaison électrique récemment dévoilée eCitan, qui partage sa technologie avec le Renault Kangoo et le Kangoo E-Tech 100 % électrique.
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