Fin 2017, le groupe Hong-kongais Evergrande Health venait au secours de Faraday Future, avec un investissement de plus de 1 milliard de dollars, via un montage complexe. Après des premiers mois d'union heureuse et de promesses de développements, les tensions entre les deux firmes les ont mené devant les tribunaux. Au début du mois, Faraday faisait la paix avec son sauveur. Mais ce dernier n'a pas obtenu ce qu'il souhaitait : un pied dans la voiture électrique.

La firme pharmaceutique vient donc de se pencher sur le berceau d'un autre constructeur qui a bien du mal à concrétiser son démarrage, NEVS. National Electric Vehicles Sweden qui a racheté en 2012 les actifs de Saab, mais qui n'a plus les droits d'exploitation du nom la marque suédoise. Un constructeur qui peine depuis à réellement lancer la production de sa berline électrique issue de la 9-3. Malgré une licence de production, d'importantes commandes engrangées, ou les divers partenariats. La production est censée avoir débuté officiellement en décembre 2017, mais depuis bien peu de véhicules semblent avoir été réellement produits. Sans parler des multiples nouveaux modèles évoqués...

Evergrande vient donc d'apporter 930 millions de dollars, soit environ 815 millions d'euros, au capital de NEVS. De quoi en prendre le contrôle avec 51% des parts. Le reste étant détenu par le fondateur, Kai Johan Jiang. En prime, le nouvel actionnaire majoritaire apporte un prêt de 1,1 milliards de dollars (965 millions d'euros) sur trois ans.