Le gouvernement français a décidé de réformer son bonus électrique pour favoriser les véhicules produits en Europe. Pour éviter des critères qui se feraient retoquer, l'Etat a décidé d'introduire un coefficient environnemental qui pénalise de fait les VE chinois ou autres.
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En même temps que le lancement du leasing social des véhicules électriques, l'Etat a communiqué la nouvelle liste des véhicules éligibles au bonus. Et si certains départ étaient attendus, certains sont tout de même surprenant. Mais l'Etat a "bien fait" son boulot et le coefficient écologique a permis d'éliminer les véhicules venant de Chine.
Sans grande surprise, le Dacia Spring, véhicule made in China intégralement, est exclu du nouveau bonus. Pour autant, il reste à un prix relativement faible mais va désormais avoir de la concurrence puisque la Citroën ë-C3 est éligible, elle, car assemblée en Europe. D'ailleurs le groupe Stellantis avec sa galaxie de marques aligne les véhicules "cousins" éligibles.
En revanche, on pensait que Tesla avait "goupillé" son coup pour maintenir le bonus sur la Model 3. Que nenni, seul le Model Y reste éligible. Grosse claque pour la Model 3 qui va, elle aussi, voir la concurrence favorisée par le bonus de 5000 € (ou 7000 € selon les cas).
Ce sont donc les deux voitures électriques les plus vendues en France en 2023 qui perdent le bonus. La MG 4 les accompagne. MG devrait pouvoir corriger le tir une fois que son usine européenne sera en fonctionnement.
A noter que l'Etat a visiblement des tuyaux de la part de Renault et Peugeot puisqu'on trouve dans la liste le Peugeot e-3008 et le Renault Scenic E-Tech Electric alors que l'on ne connait pas encore le prix de vente. Cela semble signifier qu'il y aura au moins une version à moins de 47 000 € puisque cela reste le plafond de prix de vente pour être éligible. On remarque également le BMW iX2 et la VW ID.7. C'est pour le moins étonnant car l'ID.7 est à 62 650 € actuellement. Alors doit-on s'attendre à une version en-dessous de 47 000 € ? Vraisemblablement.
Notre avis, par leblogauto.com
En remodelant son bonus électrique et ses critères d'éligibilité, l'Etat prend le risque de voir les ventes de VE chuter en 2024. En coupant les subsides aux deux plus grosses ventes du marché électrique, ainsi qu'à la MG 4, l'Etat va forcément influer sur la composition de ce marché. Et c'était le but.
Reste à voir comment les exclus vont réagir industriellement parlant. Soit une baisse de prix (et des marges), soit une modification des process de production pour récupérer le bonus. A moins que le marché français ne soit pas si important que cela pour des Tesla par exemple.
Liste des véhicules éligibles au bonus électrique 2024
Abarth : 500 Audi : Q4 45 e-tron BMW : Série i4 / iX1 / iX2 Citroën : ë-C3 / ë-C4 / ë-C4X / ë-Berlingo / ë-SpaceTourer Cupra : Born DS : DS 3 E-Tense Fiat : 500e / 600e / e-Doblo Hyundai : Kona Electric Mazda : MX-30 Mercedes : EQA / EQB / EQT Mini : Mini Electric Nissan : Leaf / Townstar EV Opel : Corsa Electric / Mokka Electric / Astra Electric / Combo-e Life / Zafira-e Life Peugeot : e-208 / e-2008 / e-308 / e-3008 / e-Rifter / e-Traveller Renault : Zoe / Twingo E-Tech / Mégane E-Tech / Scénic / Kangoo E-Tech Skoda : Enyaq / Enyaq Coupé Smart : Fortwo Tesla : Model Y Toyota : Proace City Verso Electric Volkswagen : ID.3 / ID.4 / ID.4 GTX / ID.5 / ID.5 GTX* / ID.7* Volvo : C40 Recharge / XC40 Recharge
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Pour résumer
L'Etat Français a décidé de modifier les critères d'attribution du bonus électrique. Exit les véhicules faits en Chine comme la Dacia Spring, MG 4 ou Tesla Model 3. En faisant cela, l'Etat risque de bouleverser le marché français en touchant les deux plus grosses ventes hexagonales. Mais, c'était bien le but du coefficient environnemental.